lundi 21 mars 2016

RVHQ: réseau vigilance hydrocarbures québec: vous pouvez vous abonner au bulletin de nouvelles

Mot de la  coordonnatrice générale

Citoyens 1, TransCanada 0
Les séances d’information qui se sont tenues à Lévis du 7 au 17  mars, dans le cadre du BAPE sur le projet Énergie Est de TransCanada, ont jeté une lumière crue sur l’inacceptabilité de ce projet.  La vigilance des citoyens, qui ont soumis le promoteur et les experts invités à des salves ininterrompues de questions pertinentes et bien documentées, a fait toute la différence.

Grâce à la clairvoyance citoyenne, le monde entier a pu constater la faiblesse des arguments que le promoteur se plait à répéter pour justifier son projet, notamment au sujet de la provenance du pétrole (pas si canadien que ça, finalement), de la destination du pétrole (pas si québécoise que ça, finalement) et du prétendu choix entre le pipeline et le train (un faux choix, finalement). Du même coup, le monde entier a aussi pu constater la justesse des objections des citoyens, déterminés à lutter pour l'avenir de notre territoire et de la planète. Et la force de leurs convictions.

Citoyens 1, TransCanada 0.  Aucun doute là-dessus.

Mais ce n’était là que la première manche.  Le promoteur nous connait mieux qu’avant et n’est pas à court de moyens.  À nous de continuer à le surprendre par la constance, la vigueur et la pertinence de notre opposition. Justement... c'est déjà le temps de commencer nous préparer à la deuxième partie du BAPE. Voir les dates clés ci-dessous.  Elles ne sont pas loin du tout.

Je vous l'avais dit, que 2016 serait palpitante :-)  On lâche rien!

Carole Dupuis
Coordonnatrice générale et porte-parole
Dates clés de la deuxième partie du BAPE - Consultation
Le nombre de participations aux consultations et la qualité des arguments mis de l'avant feront toute la différence au cours de la deuxième partie de l’audience publique, qui débutera le lundi 25 avril prochain.  Pendant cette partie du BAPE,  la Commission recueillera l’opinion et les suggestions du public. La Commission se déplacera dans cinq villes du Québec, soit Montréal, Laval, Trois-Rivières, Lévis et La Pocatière. Elle entendra toute personne, tout organisme, tout groupe ou toute municipalité qui désire s’exprimer sur le projet, que ce soit sous forme de mémoire ou de présentation verbale.  Elle recevra aussi tous les commentaires que les citoyens lui feront parvenir par l'entremise de son site Web.

Faites-vous entendre afin de démontrer à quel point ce projet est inacceptable pour les Québécoises et les Québécois!  Même les courtes interventions et les textes brefs ont du poids, quand ils sont bien sentis.


Avis d'intention
Vous devez sans faute déposer un avis d'intention si vous souhaitez soumettre un mémoire sans le présenter en séance publique, soumettre un mémoire et le présenter en séance publique, ou exprimer verbalement votre opinion en séance publique sans avoir soumis un mémoire écrit.

Dépôt de l’avis d’intention avant le 31 mars à midi : cliquez ici

Mémoire

Le mémoire peut être présenté verbalement ou non.  Il permet de développer et de préciser les arguments qui soutiennent vos points de vue.

Dépôt du mémoire au plus tard le 20 avril à midi : cliquez ici

Commentaire
Si vous ne souhaitez pas préparer un mémoire, vous pouvez exprimer brièvement votre opinion sur le projet Oléoduc Énergie Est au moyen d'un commentaire.

Dépôt du commentaire au plus tard le 20 avril à midi : cliquez ici

Il est très important de déposer votre commentaire en ligne, en suivant le lien, et non par courriel.

Vous trouverez sur le site de la Commission une information détaillée sur les modalités de participation au BAPE, ainsi que la documentation déposée et les webdiffusions vidéos en différé des séances de la première partie.
Faits saillants de la première partie du BAPE - Information
La première partie du BAPE sur le projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada, qui s'est terminée le 17 mars dernier, a confirmé plusieurs faits déjà connus des opposants mais moins connus du grand public et des médias.  Elle a aussi réservé quelques surprises aux observateurs les mieux informés.  Voici quelques-uns des constats les plus frappants qui sont ressortis de l'exercice.
  • Le refus de TransCanada de se soumettre à la loi du Québec passe très mal dans la population.
  • Il existe un lien indéniable entre Énergie Est et la hausse de production de pétrole bitumineux de l’Ouest canadien.
  • Les citoyens sont nombreux à dénoncer l'incompatibilité entre ce projet et l'engagement du Canada et du Québec envers l'accord de Paris.
  • Seule une faible proportion du pétrole serait raffinée au Québec ou au Nouveau-Brunswick; au moins 900 000 barils par jour seraient exportés.
  • L’apport du pipeline à l’industrie pétrochimique québécoise serait négligeable.
  • Selon le Bureau de la sécurité dans les transports (BST), les pipelines ne sont pas nécessairement plus sécuritaires que le train pour le transport du pétrole.
  • Énergie Est ne débarrasserait pas les chemins de fer du Québec des convois pétroliers.
  • Énergie Est pourrait transporter du pétrole américain et non uniquement canadien, via le pipeline Upland de TransCanada, qui pourrait amener chaque jour 300 000 barils de pétrole de schiste du Dakota du Nord au point de raccordement avec Énergie Est en Saskatchewan ou au Manitoba.
  • TransCanada est toujours en discussion avec des expéditeurs afin d’exporter du pétrole des sables bitumineux à partir d’un port situé au Québec.
  • Le dilbit, le bitume dilué de l'Alberta qui circulerait dans le tuyau, est un pétrole lourd qui, après un certain temps dans l'eau, coule au fond et devient presque impossible à récupérer. Il serait carrément irrécupérable pendant les périodes où le fleuve Saint-Laurent est envahi par les glaces.
  • Le nettoyage d’un déversement d’environ 22 000 barils, selon le « pire scénario vraisemblable » de TransCanada, coûterait 619 millions de dollars, alors qu’un déversement réel comparable, qui s’est produit dans la rivière Kalamazoo, au Michigan, en 2010, a coûté jusqu’ici 1,2 milliard de dollars, sans que cet écart soit expliqué.
  • Pour assurer la diversité de son approvisionnement, la raffinerie Suncor de Montréal, qui traite 137 000 barils de pétrole brut par jour, aurait besoin d'un accès non seulement à ses terminaux portuaires et ferroviaires et aux 300 000 barils qui circulent quotidiennement dans la canalisation 9b d’Enbridge, mais aussi d’un accès direct aux 1 100 000 barils qui transiteraient chaque jour dans Énergie Est, via une latérale de 17 km; il s’agit là d’une énigme qui n'a pas été élucidée à ce jour.
  • La viabilité économique du projet est douteuse puisqu’il est incompatible avec les cibles de réduction de consommation d’hydrocarbures fossiles que le Québec et le Canada se donneront dans la foulée de l’Accord de Paris.
Voici les liens vers quatre articles qui dressent un bilan intéressant de la première partie du BAPE sur Énergie Est :
Partagez l'Infolettre du RVHQ sur Facebook et Twitter ou faites-la parvenir à votre réseau par courriel !
Share
Tweet
Forward
Notre adresse courriel :
infolettre@rvhq.ca

Inscription à l'infolettre

Désabonnement de la liste    Mettre les préférences à jour

Copyright © 2014 - RVHQ, Tous droits réservés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire