Le chemin de Saint-Rémi

Les participants de la marche inaugurale du Chemin de Saint-Rémi sont arrivés à Sainte-Florence, samedi. Cette dernière étape vient couronner la grande randonnée qui a débuté le 24 mai, à Saint-Adrien-de-Ham, dans les Cantons-de-l'Est.

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L'activité se voulait l'aboutissement de plus de deux années d'efforts et de préparatifs, avec une cinquantaine de municipalités impliquées dans l'élaboration de ce projet.

Les promoteurs, Louise Bourgeois et Stéphane Pinel, ont  parcouru pour une troisième fois le Chemin, accompagnés de marcheurs qui se sont joints à eux pour une partie ou la totalité de la durée de l'expédition.

«Je voulais accomplir un défi personnel mais j'y ai découvert beaucoup plus, des personnes admirables, des gens de cœur», souligne un participant qui a sillonné la totalité du parcours.

Long périple

L'ouverture officielle du Chemin de Saint-Rémi est prévue le 1er août. Le tracé est long de 825 km. Il est constitué de 75% de rangs de campagne en terre battue ou en gravier. Les instigateurs du projet espèrent que ce nouveau tourisme contribuera à la revitalisation des 50 petits villages traversés par le Chemin, qui est praticable à tout moment de l'année.

Lien:  http://www.lavantposte.ca/actualites/2015/7/6/les-marcheurs-du-chemin-saint-remi-arrivent-a-destination0.html


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Ce nouveau parcours pédestre, « Le chemin de St-Rémi », partira du village de St-Andrien, près d'Asbestos, et se rendra jusqu'à Percé. 

Stéphane Pinel et Louise Bourgeois travaillent depuis plusieurs mois à la concrétisation de ce projet. Ils ont chaussé leurs bottes cet hiver pour marcher une partie de ce parcours, histoire de sonder l'intérêt de la population. Ils ont déjà l'appui de plusieurs municipalités. 

Stéphane et Louise ont marché le célèbre Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, en France et en Espagne. Ce projet en sol québécois n'a pas le même caractère spirituel, mais vise surtout à faire découvrir la ruralité québécoise. 

« On veut s'assurer d'avoir des tracés sécuritaires pour les marcheurs, donc bien balisés. On veut que le parcours soit quatre saisons et on sait qu'à l'automne il y a la chasse », explique Stéphane Pinel. 

« Il y a deux millions de randonneurs au Québec, mais on n'a pas d'endroits où on peut aller pour trois, quatre ou six jours. On veut donc faire migrer ces gens-là dans la région », ajoute Louise Bourgeois. 

Des haltes seront prévues entre les différentes municipalités qui font partie du parcours pour permettre aux marcheurs de dormir après avoir parcouru plus d'une dizaine de kilomètres. 

Stéphane Pinel et Louise Bourgeois souhaitent mettre sur pied une coopérative pour aider à payer les frais de l'ouverture du parcours et son entretien. Ils souhaitent l'ouverture de ce nouveau sentier à l'été 2015.