dimanche 29 novembre 2015

Révolution évolutionnaire en tant que réponse au terrorisme

http://well.org/peace/

Méditation synchronisée pour la réduction des changements climatiques.

Hi saint-jarre,
Starting in exactly 30 minutes, we will gather on The Amplifield with Nicolas Beriot to set a shared intention for the COP21 climate change summit in Paris.
Nicolas will actually be in a physical room with dozens of world leaders at this very time with his phone ON and The Amplifield connected…so we are are really playing an awesome role here :)
At exactly 8am PST / 11am EST the event will begin, and I ask you to make sure that you are in the ‘EarthLove’ room with the track ‘Silence’ selected (you will see EarthLove and Silence on the upper right of the app)!
I will begin the audio at exactly this time, and ‘Silence’ will turn into the Live event……
Please make sure the sound on your phone (or computer) is turned ON so you can hear it!
I can’t wait to be in this field with all of you…and to contribute our collective energies on The Amplifield over the next two weeks to provide very meaningful energetic support to the delegates of this very important summit!
Huge Love and Gratitude,
Todd

P.S. please make sure you visit http://app.amplifield.com to be connected!

samedi 28 novembre 2015

vendredi 20 novembre 2015

Stop aux guerres et aux ingérences( Michel Collon) stop au colonialisme

Si on a une sensibilité politique marquée, ou si on est porté  à porter
tout le blâme sur les méchants visibles pour soulager notre peine, les
propos de Michel Collon, que je vous invite à entendre avec attention
peuvent choquer certains d'entre nous. Mais J'ai vraiment le sentiment
que les évènements que nous venons de vivre nous invitent à prendre de
la hauteur, à aller au delà de nos convictions, de nos à priori, de 
comprendre qu'on n'est pas dans une histoire de gentils contre des
méchants, que les choses sont bcp plus complexes que cela et que nous y
avons notre part. C'est en acceptant de faire cet exercice difficile
mais adulte, que nous avons la possibilité de trouver de vraies solutions.
  http://www.michelcollon.info/Terrorisme-Michel-Collon-accuse-et.html

jeudi 19 novembre 2015

Suggestion de comités au conseil municipal de Boucheville

Conseil Municipal, 25-08-2015
            Bonjour.
1)    À propos de la santé, dans l’esprit du programme Pair, je propose que la ville fasse enquête pour savoir, par quartiers, s’il y a des citoyens-citoyennes qui n’ont pas accès à un médecin de famille et s’il en a, qu’une aide soit offerte pour corriger la situation. Je pense qu’il faut cibler les nouveaux jeunes adultes qui n’ont plus accès à un pédiatre.
De plus, concernant plusieurs aîné€s, je pense qu’il devrait y avoir une vérification pour déterminer s’il y en a qui ne peuvent se payer les soins dentaires appropriés. La santé publique nous informe que la santé dentaire est garante de la santé cardiaque et glycémique. Il est tout simplement moins cher pour le système de santé de prendre soin des gens qui ont une bonne santé dentaire .Ce serait donc plus économique  de les offrir gratuitement, ce qui n’a pas été fait par le système et ce qui est une erreur. Les gens identifiés pourront être aidés par nous , il y a des ressources existantes.
Finalement, vu que , selon un article récent du Devoir qui prévoie que d’ici 10 ans, la médecine familiale sera privatisée à petit feux mais inexorablement, pour ne pas attirer l’attention du gouvernement Fédéral qui a pour mission de protéger le système de santé public, il serait avantageux pour la population de réfléchir à constituer par anticipation,  un système de santé public alternatif, écologique, de remplacement de celui qui nous sera enlevé. À tout le moins, il faut se demander face à cette gigantesque coupure : qu’est-ce qu’on fait? C’est sur le plan de la prévention de la maladie, de la promotion de la santé et de la construction de la santé que nous pouvons agir, de concert avec le mouvement des médecins pour le maintien du régime public, en espérant passer d’une logique de soin à une logique de santé. Mais il y a aussi une médecine environnementale à exercer puisque nous expérimentons présentement une épidémie de maladies chroniques  telles les maladies cardiaques, les cancers, le diabète, selon le livre de l’épidémiologiste Cicolella, Toxique planète, causées à 80% par l’environnement et qui grignotent aussi 80% des budgets des systèmes de santé.Il faut enlever de l’environnement les substances cancérogènes.  À nous de s’occuper de cette situation, personne ne le fera pour nous et c’est au niveau municipal qu’on peut commencer. Alors, je propose  la création d’un  comité, pour réfléchir ensemble et parler d’un système de santé public, écologique, citoyen, axé sur une logique de santé en complément de la logique de soin.
2)    Je propose la formation d’un second comité, un comité de participation citoyenne pour examiner la question d’une démocratie interactive électronique par quartiers, par des babillards placés à des endroits stratégiques, papier et électronique.
3)    Troisième comité : un sur l’énergie, qui étudiera comment mettre en application pour notre municipalité la suggestion du livre Changer d’altitude, de diminuer de 50% la consommation d’énergie et de créer 25% de nouvelle énergie renouvelable, tout en maintenant le confort, en tirant des bénéfices et en créant des emplois.
4)    Quatrième comité : un comité «  économie bleue », qui s’inspire des écrits de Gunter Pauli sur ce thème. Il s’agit de créer une économie locale sans déchets, zéro conflits et zéro pauvreté. L’économie bleue est une application sur le plan de l’économie et du modèle d’affaires de l’économie de la connaissance qu’explique très en peu de temps Idris Aberkane, dans ce vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x2joni8_audition-de-idriss-aberkane-chercheur-ambassadeur-de-l-unitwin-unesco-cese_news

5)    Un comité Eau potable, pour penser à ce qu’il y a à faire préventivement, en attendant que notre dépendance au pétrole soit chose du passé, en cas de catastrophe, sur le fleuve, dans un pipeline ou d’un accident ferroviaire, car la directive de la sécurité civile d’avoir de l’eau pour trois jours, paraît insuffisante. Il en faudrait pour plusieurs mois, le temps de nettoyer, si possible. Le Gouvernement Fédéral a la juridiction constitutionnelle du transport; en ce sens, dit Robert Laplante de l’IREQ, nous ne sommes pas maîtres chez-nous. Même si la pression populaire fait cesser le transport dangereux, une catastrophe peut se produire d’ici là.
6)    Un comité agriculture urbaine, qui aurait pour mission d’évaluer le potentiel agricole de notre territoire à 45-50% agricole, pour faire une industrie qui rapportera beaucoup, si on se fie au film sur l’agriculture urbaine de l’émission 1001 vies, que je vous ai fait parvenir.
Dans tous ces comités, la participation citoyenne est bienvenue, et écoutée.
Claude Saint-Jarre 17-08-2015

Ps : SVP j’aimerais une réponse pour savoir à quoi m’en tenir, par ma mon échevin. Si un ou plusieurs comités sont refusés, je demande à la Commission des aîné€s de les héberger et de s’y impliquer, puisque je suis chronologiquement membre de la cohorte, quitte à ouvrir la participation aux moins de 55 ans, par solidarité intergénérationnelle. Ou bien, le comité de citoyens de votre district, le 1, pourrait les accueillir, si possible.

Générons une petite fortune

                 Générons une petite fortune,  autrement.
            Une seule résolution municipale en 1987 à Rouyn-Noranda,  pour en faire  une ville en santé, a conduit à la constitution d’un réseau québécois de villes et villages en santé dénombrant 225 villes, dont la nôtre avec des milliers de projets réalisés et en voie de réalisation.
            Notre-Dame du Nord en santé nous donne neuf indications qui décrivent une municipalité en santé dont je retiens trois, pour notre présente situation et la plus précise est celle-ci : l’efficacité dans l’utilisation des ses ressources naturelles. Les taxes municipales  sont une ressource naturelle et si nous les utilisons mieux, nous nous enrichissons.
            Comment y arriver?
            La première proposition que je fais est que Boucherville décide d’être une ville en santé, par une résolution.
            Puis, qu’elle décide d’actualiser un nouveau potentiel, celui de l’économie d’énergie, c’est-à-dire, de diminuer de 50% la consommation d’énergie et de créer 25% de nouvelle énergie viable. C’est la deuxième proposition que je fais.

 Par la loi d’accès à l’information et l’aide du secrétariat à la participation citoyenne, j’ai obtenu notre facture énergétique : 1,297,677$. Curieusement,  beaucoup plus en électricité qu’en combustibles fossiles.
Comme troisième proposition, devenir membre d’un organisme facilitateur dans l’atteinte de l’objectif.
             En effet, si nous devenons membre de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie et de sa sœur, Ma  municipalité efficace, au coût de 245$, nous pouvons avoir 8 heures gratuites de consultations d’un ingénieur spécialisé en efficacité énergétique, ce qui vaut 800$, et avoir accès à plus de 100 subventions pour atteindre l’objectif de cette diminution de consommation d’énergie et par conséquent, d’économiser 648,833$ annuellement.
            Outre le remboursement échelonné sur plusieurs années de l’investissement en technologies propres qui économisent l’énergie, que faire avec ce quelque 648,833 dollars économisés annuellement?
            Voici mes propositions  qui tournent autour de la transition écologique :
            Tout d’abord, gratuitement, faire faire une synthèse par des fonctionnaires,  de la recherche faite par Longueuil, sur l’état du potentiel économique agricole non développé  de notre territoire à 50% agricole. Délimiter ce qu’on  pourrait faire, fait en un plan d’action. Puis,
-         Acheter chaque année pendant de 10 à 20 ans, des hectares pour l’agriculture : 50,000$ l’an, à revoir, avec en vue, un périmètre de sécurité alimentaire.
-         Faire une ou des serres écoénergétiques 4 saisons, dans un parc éco-industriel,  chauffées en hiver avec les surplus de chaleurs évacués : 50,000$
-         Créer quatre coopératives de travail par an, en convertissant d’abord une partie du travail bénévole du jardin collectif en emplois et pour le reste, au gré de la créativité et de l’innovation. Investissement : 100,000$ par année.
-         Acheter 5 véhicules électriques annuellement pour changer la flotte. Investissement : 130,000$ qui font économiser 25,000$ en pétrole, annuellement. Immédiatement investir cet argent en panneaux solaires, pour un début de périmètre de sécurité énergétique,  pour de l’électricité gratuite pour les voitures électriques des résidents  de Boucherville. Ces panneaux solaires seront d’abord installés sur des toits de la municipalité et par la suite dans des terrains publics à vocation non agricole et non habitables.
-         Pour du transport électrique collectif municipal :  115,000$ l’an.
-         Un centre de santé communautaire municipal avec budget participatif : 115,000$ annuellement. Ce centre fait la pédagogie de la santé dans une perspective de construction de la santé individuelle et collective, de début de médecine environnementale dans  un esprit de démocratie sanitaire telle qu’exprimée dans le livre Toxique Planète. Plus ce centre aura du succès, moins le besoin d’accès au système de santé sera grand et donc Boucherville participera à la diminution de la pression sur le système de santé.
-         Quarante mille dollars l’an en soins dentaires gratuits pour les aîné(e) dans le besoin.


Lester Brown et quelques autres, disent que la transition écologique nécessite un «  effort de guerre ». C’est cette sorte de dépense en énergie humaine que nous pouvons faire, mais avec une attitude de détente.
Claude Saint-Jarre, 19-10-2015.
Ps J’ai su par l’Association pour la maîtrise de l’énergie qu’il sera possible dans deux ans pour les résidents d’augmenter l’efficacité énergétique de leur foyer avec un prêt municipal qui sera remboursable graduellement à long terme par les taxes municipales du résident bénéficiaire.
Références :
-         http://www.aqme.org/
Conclusion : C’est le début de la construction d’une économie municipale post-carbone. Bertrand Piccard nommait cette démarche les «  Clean tech », mais c’est aussi ce qui s’appelle le facteur 4,  faire mieux avec 75% moins d’énergie .( moins 50% d’énergie consommée et + 25% de nouvelle énergie viable) Le facteur 10 sera prêt dans dix ans. Nous aurons la capacité d’obtenir le même confort avec 90% de moins de matériaux et d’énergie. C’est-à-dire que nous pourrons extraire 500,000$ de plus de la facture énergétique à réinvestir dans la transition. De sorte qu’en 20 ans, nous pourrons y consacrer 17 millions de dollars.
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mercredi 18 novembre 2015

Constitution municipale, un projet présenté au conseil municipal de Boucherville le 17-11-2015

                              Projet de Constitution municipale.
Préface:  Pour la présentation de ce projet ,je suis redevable au remarquable travail de monsieur Roméo Bouchard, écrivain et démocrate, de qui je m’inspire autant pour les idées que pour le vocabulaire original qu’il a développé pour faire comprendre l’idée de démocratie nouvelle. J’ai tenu compte particulièrement de son livre : Constituer le Québec, pistes pour une véritable démocratie, de son long document Constituer le Québec, citoyens constituants à l’œuvre, ainsi que  de son article s’intitulant : Pour contrer le démantèlement des régions Miser sur la souveraineté municipale et régionale.
Introduction : Dans le chantier de construction de la démocratie moderne, nous entendons de plus en plus parler d’écriture Citoyenne de la Constitution ( en «  ateliers constituants »), ainsi que de démocratie territoriale.
Le présent projet consiste en l’élaboration d’une Constitution municipale, ratifiée par un référendum, en 2017. Trois cent cinquante ans pour se constituer!
Description : Ce sont les économies locales qui subissent les contrecoups  des réformes et coupures.
Nous constatons souvent une désaffectation de la population dans les affaires publiques. Par exemple, sur les huit quartiers de Boucherville, un seul a un comité de citoyens, si bien que les autorités qui souhaitent la participation, ont cherché et heureusement trouvé d’autres moyens, tel la Commission des aîné€s.  Nous sommes en présence d’une culture de dépendance, de fatalité, de méfiance. Cette culture de la non- participation est pourtant étrange, en notre ville où la participation citoyenne est bienvenue, le secrétariat à la participation citoyenne, le démontrant. Nous sommes par ailleurs une entité administrative qui dépend des fonds et décisions du Gouvernement et sommes asservis à ses règles et à son financement. Les communautés locales se rendent compte peu à peu qu’elles doivent compter sur leurs propres moyens pour construire leur autonomie politique, financière,  économique et sociale et écologique. Elles ont avantage, à l’occasion de la décentralisation qui s’en vient, de se préparer à la souveraineté municipale, à constituer la communauté démocratique locale, qui contextualise la démocratie municipale et la participation citoyenne. En effet, les communautés territoriales de base sont le premier niveau où «  s’exprime la souveraineté du peuple, fondement de toute autorité en démocratie », écrit Roméo Bouchard, dans l’article ci-haut mentionné. Rien n’empêche dans la loi actuelle,  une communauté de base telle qu’une municipalité d’intervenir, ajoute-t-il.
Dans le processus de création d’une Constitution, une communauté définit ce qu’elle est, ce qu’elle veut être, comment elle veut exercer sa souveraineté et participer aux décisions, à quelles règles du jeu démocratique elle tient, à quel idéal de comportement des représentants elle s’attend. C’est une manière d’agir entre les élections que  de penser une Constitution. Sa rédaction est un instrument efficace pour enclancher un processus de participation démocratique. En effet, elle permet d’impliquer les citoyens constituants- tirés au sort- et de consulter la population par ces «  constituants », de confirmer l’identité et l’appartenance de la communauté, de définir des institutions municipales de participation démocratique ( consultation et décision) et les grands objectifs de l’aménagement et du développement social et économique. Ce processus est inédit et demande donc un bon travail de mobilisation et d’organisation. C’est en ce sens une expérience-pilote, qui pourrait s’étendre éventuellement, à une région. Il y a par exemple, en Suisse, des cantons, tels Vaud et probablement Genève, qui ont leur constitution, et quelques villes, comme Venise et Florence, au moins.
La ville pourrait donc instaurer un mécanisme qui permettrait aux citoyens de discuter et de se prononcer sur les grandes orientations et les grands projets ,  en d’autres moments  que les réunions régulières du conseil, et  concernant  d’autres thèmes  que le Plan d’urbanisme, par exemple.
Il est possible de restructurer les territoires pour créer des espaces démocratiques plus fonctionnels qui respectent les territoires d’activité et d’appartenance.
Une fois que les instances locales seront des entités autonomes dans leur domaine, on pourra parler de partenariat avec le gouvernement, exiger d’être partie prenante à l’élaboration des lois nationales qui affectent la vie locale.
Pour ce, tout le monde devrait pouvoir participer durant la consultation, par des mémoires, des débats publics.  Mais, me disait monsieur Bouchard dans un courriel, le groupe ( des  constituant)  qui reçoit les consultations, les analyse, consulte des personnes ressources, coordonne l’information et finalement rédige un projet de constitution susceptible de faire consensus et d’être adopté par référendum,  doit être indépendant, donc idéalement, les constituants sont tirés au sort soit à partir d’une liste de volontaires admissibles, soit au hasard plus acceptation du choisi, ou bien, comme en Islande, par une élection à partir de la liste des tirés au sort, ou encore par une formule mixte. ( tirés au sort et nommés ou élus)
Dans cette consultation, lors des audiences publiques que tiennent les Constituants, les citoyens, les organismes et les entreprises peuvent exposer oralement ou encore par l’intermédiaire d’un mémoire, ce qu’ils souhaitent voir inscrit dans la Constitution de la ville de Boucherville.
Les médias sociaux peuvent être utilisés dans cette filière démocratique. Les citoyen€s devront non seulement être consultés mais être convié€s à participer directement à l’élaboration de la constitution. Peut-être par la poste, dans les journaux, un message à domicile, à la bibliothèque, dans les organismes d’aîné€s,  dans les écoles,  un travail estival d’étudiants,  un éditorial du Maire dans le journal local, répété, un avis et invitation et des rapports,   lors des onze  déjeuners du Maire  puisqu’il y a souvent relâche durant l’été.

Budget : -   Il doit y avoir un budget pris dans celui de la participation citoyenne pour organiser les audiences, les débats, l’information, les rencontres. Le secrétariat à la participation citoyenne pourrait servir de bureau administratif pour les Constituants.
. Le travail des Constituants se fait bénévolement, mais les dépenses occasionnées par le travail sont remboursées, telles repas, essence, documentation pour le travail, modeste compensation pour rencontres officielles.

-         Monsieur Bouchard s’offre à participer à une rencontre sur le sujet, si le projet est accepté, ce qui serait une première démocratique au Québec et ailleurs, m’a-t-il dit.

Mettre l'économie et l'argent au service de la planète avec AISES ( association internationale pour le soutien aux économies sociétales)

http://www.aises-fr.org/s-informer/films-et-documentaires

et:

http://www.aises-fr.org/actions-politiques/la-monnaie-du-bien-commun

Dans cette ville, une monnaie locale

http://bristolpound.org/what

VIDEO: UN AUTRE MODÈLE ÉCONOMIQUE: LES MONNAIES ALTERNATIVES.

https://www.youtube.com/watch?v=LgTLv_a3ZHQ

mardi 17 novembre 2015

Qui mange du pétrole?

https://www.youtube.com/watch?v=lZS7sOOpELI

Berttrand Piccard, créateur de l'avion solaire, a un message important ici:

http://blog.solarimpulse.com/post/132542926600/7-principles-for-solving-climate-change-with-clean-techn?utm_source=Supporters&utm_campaign=8e3b26f29a-Newsletter_124_EN11_16_2015&utm_medium=email&utm_term=0_1fe3c4e880-8e3b26f29a-206516053

dimanche 15 novembre 2015

Tout le monde en parle

Le Ministre Moreau emploie de mot " Peuple du Québec" ce soir, comme s'il y avait un Peuple avec un Pays, mais lorsqu'il est question de Pays pour le Québec, le parti libéral renie le mot Peuple et Pays qui va avec.

Une dame suggère d'envoyer des soldats sur le terrain.. mais lorsque c'est fait, on traite les hommes de violents!

La même dame suggère d'investir dans le renseignement; je croyais que nous n,avons pas d'argent. Deux poids deux mesures.

mercredi 11 novembre 2015

Déversement d'eaux usées.

             Gouvernement responsable.
            À la Maison Louis-Hyppolite Lafontaine, il y a une statue de ce grand monsieur. Dans sa main, il y a un parchemin où c’est écrit : Gouvernement responsable.
            À propos du déversement des eaux usées dans le fleuve, ce qu’un Gouvernement responsable et un Peuple responsable devraient faire, dès à présent et pour le futur, de proche à lointain, c’est de décentraliser dans chaque chaumière la prise en charge de nos déchets intimes.
            Cela n’est pas de l’utopie. Il y a des toilettes à compost existantes, du design meilleur sur les planches à dessin. La décentralisation se nomme-t-elle, dans ce cas, privatisation? L’État peut aider à défrayer le coût.
            Il est certain que ce n’est pas intelligent de traiter nos déchets humains ainsi. C’est coûteux et trop indirect.

            La Maison saine de Toronto, montrée par la SCHL, il y a une bonne quinzaine d’années, est une des alternatives qui montre qu’une maison peut traiter elle-même ses eaux usées. Voici un lien : ftp://ftp.cmhc-schl.gc.ca/cmhc/french/frostline/ete97/fr_02.html

lundi 9 novembre 2015

Nouvelle page FaceBook: manger local sans pétrole

https://www.facebook.com/groups/1638593939748172/?fref=ts

Un article pour le revue À Babord... mais qui ne pourra pas paraître car les deux prochains numéros sont pleins!

                               Nous n’avons pas de Constitution!
            C’est le français Étienne Chouard qui dit cela dans son site Internet : Le Plan C dédié à l’écriture citoyenne de la Constitution.
            Quelle est, d’abord, ma motivation pour écrire cet article. C’est, que le numéro 61 de la revue À Babord est trop restrictif en général sur les moyens de lutter contre l’austérité. Il oublie la nouvelle possibilité de l’implication citoyenne dans l’écriture de la Constitution, qui est  la Loi fondamentale, la loi des lois.
            Tout le monde est au courant que nous n’avons pas de Constitution, au Québec, parce qu’elle a été rapatriée en 1982 sans l’accord du Québec. Mais ce n’est pas le propos de cet article. Nous n’en avons pas… parce que nous ne l’avons pas écrite! C’est donc aux yeux de Chouard, une «  anticonstitution ».
            Pour Étienne Chouard, créateur de ce site Internet super populaire  et pour Roméo Bouchard, auteur du livre Constituer le Québec, pistes pour une véritable démocratie, la cause des causes  du déficit démocratique ainsi que de  l’ensemble des problèmes de toutes sortes qui nous accablent, est le fait de la démission par le peuple d’écrire lui-même sa propre Constitution. Nos problèmes variables sont les conséquences de la non-écriture citoyenne d’une Constitution digne de ce nom.  Le fait de se rendre compte qu’il y a une cause des causes, force le regard à devenir panoramique et motive à prendre le stylo pour s’entraîner à faire ce travail d’écriture original, dans des «  ateliers constituants ».
            «  Ce n’est pas aux hommes de pouvoir d’écrire les règles du pouvoir », martelle Étienne Chouard, qui a voté contre l’Union Européenne, comme la majorité des Européens, sans que le vote ait été écouté, d’où la frustration, entérinée d’ailleurs par le Ministre démissionnaire de la Grèce, Yanis Varoufakis, qui ne parle qu’anglais malheureusement, mais dont quelques livres ont été traduits en français. La frustration canalisée créativement suscite le désir de faire des «  ateliers constituants » disent Chouard et Bouchard, comme entraînement à la Constituante. La base est le désir de reconstruire la démocratie et pour le Québec, de mettre à l’avant plan la Souveraineté du Peuple avant la Souveraineté du Pays. Le Peuple, pourrait décider dans sa Constitution de maintenir le lien avec le Canada, comme de  s’en départir. La Constitution, résultante du travail de la Constituante- tirée au sort-, sera proposée au Peuple par référendum. Le citoyen-enfant électeur devient citoyen-adulte en étant constituant.
            Les représentants élus sont au service des riches auxquels ils pensent d’abord après les élections. Il faut corriger cela par l’écriture simple et compréhensible de règles de contrôle du pouvoir.
            Claude Vaillancourt a identifié le bobo en parlant de «  trahison de la démocratie » et du «  manque de consultation élargie de la population »,  mais des contrôles du pouvoir bien enchassés dans une Constitution devraient suffire à régler ces problèmes.
            Le Québec gagnerait à lire davantage l’œuvre complète de Roméo Bouchard, qui tourne autour de la reconstruction nécessaire de la démocratie. Le titre de ce livre de 1998 signifie beaucoup : Et le citoyen, qu’est-ce que vous en faites? Monsieur Bouchard a bien cultivé la terre en enrichissant les sols,  écrit  des beaux  livres  et gère bien sa page Facebook pour enrichir le sol de notre dialogue communautaire. Par le biais de son travail pour une reconstruction de l’agriculture dans l’esprit du Rapport Pronovost, il  a constaté un déficit démocratique et a pensé Le Projet Papineau avant de se lancer avec quelques amis dans le Parti des sans Partis en 2012, pour, enfin,  corriger le tir vers la Constituante non partisane au service de la souveraineté du Peuple, qu’il croit responsable et compétent, comme d’ailleurs l’écrivain et scientifique Testart, auteur de : L’Humanitude au pouvoir comment les citoyens peuvent décider du bien commun.
             Outre À babord, Roméo Bouchard est un phare dans l’opposition actuelle. Il encourage tout le monde à investir ce qu’il nomme la «  filière démocratique ».  À sa suite et de façon autonome,  Il ya un petit mouvement non partisan qui a des assises régionales pour arriver à convaincre tous les Partis politiques à convoquer une Constituante le lendemain de la victoire du prochain Gouvernement, quel qu’il soit. C’est «  L’assemblée constituante citoyenne du Québec » à www.constituantecitoyenne.quebec dans Internet. J’ai dit «  petit mouvement », mais il voit grand car il souhaite réunir 100,000 personnes d’ici 2018l Alors, on peut compter sur vous?!
            Il y a aussi, des sections partisanes, comme Québec Solidaire et le mouvement OUI qui pensent à la Constituante, mais je préfère la non partisane.
            Ai-je bien entendu? Fermer Montréal? Je blague. On a entendu le contraire, fermer la Gaspésie. Que cette arrogance patriarcale et urbanocentrique  cesse car sans les régions, nos sœurs,  les villes de Québec et de Montréal seraient bien « dolles ». Découvrons-nous les un€s les autres pour s’enrichir de nos différences, disait en substance l’ami Albert Jacquard qui m’approuve. Décentralisons le Québec, ça suffit!
            La lecture du document de travail pour ateliers constituants : Constituer le Québec. Les citoyens constituants à l’oeuvre, donne confiance. À babord donc, et en avant!
Claude Saint-Jarre, 03-11-2015

            

Une nouvelle industrie qui réduira la consommation de pétrole

http://cathedraleverte.com/

dimanche 8 novembre 2015

Texte collectif sur la démocratie déficitaire

http://quebec.huffingtonpost.ca/etienne-boudou-laforce/election-theatre-democratie_b_8307102.html

Merci à Louise Morand et au Réseau vigilance Hydrocarbures Québec

Les fausses vérités de Gaz Métro
Le déclencheur: «Le gaz naturel est bien sûr un hydrocarbure, mais c’est le moins polluant et le moins émissif sur le plan des GES […]» S’alimenter en gaz naturel localement peut avoir un impact positif sur l’environnement, puisqu’ on éviterait ainsi les émissions de GES associées au transport du gaz naturel sur de longues distances.»
En se portant à la défense de la campagne de publicité de la compagnie Gaz Métro qu’elle représente, Mme Stéphanie Trudeau énonce quelques lieux communs réitérés par l’industrie qu’on peut qualifier de faussetés. Par exemple, il est faux de prétendre que le gaz naturel qu’on exploiterait à Anticosti serait moins polluant et moins émissif sur le plan des gaz à effet de serre (GES) que n’importe quel autre hydrocarbure. Il est aujourd’hui démontré que le gaz obtenu par fracturation hydraulique est davantage émetteur de GES que le charbon. Et les dommages collatéraux causés à l’environnement et à la santé par l’empoisonnement des sols, de l’eau et de l’air ne font qu’assombrir encore le bilan de cette filière énergétique décriée partout dans le monde.
Contrairement à ce qu’affirme Mme Trudeau, l’exploitation du gaz au Québec ne représente pas «un avenir énergétique meilleur». L’exemple de nos voisins américains est assez éloquent à ce sujet.  Leurs émissions de GES sont toujours en hausse et la transition vers les énergies faibles en carbone stagne. La frénésie du gaz de schiste, qui a marqué ces dernières années, nuit à la transition énergétique. L’eau souterraine de la Pennsylvanie est maintenant contaminée et possède un taux de radioactivité 60 fois supérieur à la normale. Un nuage de méthane grand comme l’État du Delaware surplombe les champs de forage du Nouveau-Mexique, gracieuseté des compagnies gazières.
Lors des consultations publiques menées par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles sur le thème de l’efficacité et l’innovation énergétiques, le 13 février 2015, plusieurs dirigeants d’entreprises québécoises dans le domaine de l’énergie solaire, de l’éolien et de la géothermie ont fait valoir l’immense potentiel d’énergie renouvelable que recèle le Québec. Les rapports de plus d’une centaine de scientifiques sur la transition énergétique vont dans le même sens. Le Québec et le Canada possèdent toutes les ressources pour être libérés des hydrocarbures d’ici 2035. Voilà ce qui représente un avenir énergétique meilleur! Quelle que soit l’ampleur des émissions de méthane en provenance des infrastructures de gaz naturel, la consommation des énergies fossiles pour produire de l’énergie, incluant le gaz, contribue aux changements climatiques. Plusieurs experts l’ont exprimé on ne peut plus clairement: «Le gaz naturel est un pont vers le néant.»

Louise Morand
Comité vigilance hydrocarbures de l’Assomption

8 novembre 2015