jeudi 10 mars 2016

Révolution Tranquille, phase 2 en SOL majeur, de René Lévesque!!!

Révolution tranquille phase 2 en SOL majeur.     
            Aujourd’hui, j’ai écrit depuis mon lever au moins 5 pages, en quatre heures. Non, non, non, je ne suis pas un écrivain. Peut-être une sorte d’écriveux, en tous cas, je suis écrivant. J
            Pour écrire dans ce blogue depuis hier, j’ai consulté quelques livres dont Libérer les Québecs, et cela m’a inspiré un autre article.
            Je prends le bâtonnet de chef d’orchestre à mon tour, dans le Grand Concert des Nations, à la suite du concerto numéro  3 d’André Mathieu : Le concerto de Québec.
            C’est maintenant à l’artiste André Larocque à jouer. Dans le livre Libérer les Québecs décentralisation et démocratie, André Larocque attaque avec une note aigüe la première révolution tranquille, en disant qu’elle a trop centralisé le Québec, qui est champion du monde en cela. Une petite nuance : cette révolution tranquille nous a mis au monde. Il en faudrait une deuxième, d’origine citoyenne, appelée décentralisation ou bieux nommée , la démocratie régionale, où le citoyen constitue le pivot de la décentralisation, chante en accompagnement le Commission Bélanger-Campeau.
            La décentralisation est un « réaménagement de l’État lui-même de telle sorte que devient reconnu le citoyen régional. » Pourtant, spécifie-t-il, cette démocratie régionale est une dimension de la démocratie québécoise, encore à inventer, on s’entend… chanter!
            Monsieur Larocque turlute en s’entrechoquant les jambes à la Vignault, en re-citant souvent en bon «  lévêquiste de stricte observance » qu’il est : le pays est déjà l’un des plus l’fun,des plus intéressants et plus capables dans le monde. »
            Le Parti Québécois, trop parti… l’a envoyé promener… autour du monde au lieu de suivre la réforme démocratique qu’il préconisait.
            Et dans une tourniquette de danse Folklorique pas piquée des vers, André Larocque  di qu’en vertu du principe de proximité, les instances locales, régionales et la nationale pourraient être des assises qui «  prendra la forme d’une constituante populaire. »
            En redonnant la parole à René ti-poil Lévesque du Point de Mire, André lui fait redire : «  La décentralisation est l’occasion d’affermir la confiance des citoyens dans leurs institutions » Alors, soutient monsieur Larocque, la «  meilleure façon de reprendre confiance dans nos institutions, c’est de les faire surgir de la volonté des citoyens. Il ne resterait plus par la suite qu’à les inscrire dans une véritable Constitution québécoise. » ( page 145). Cette idée a d’ailleurs été acceptée aux États Généraux de 2003 sur la réforme des institutions démocratiques, les mille délégués ont approuvé à 82% l’idée d’une constitution pour le Québec, interne au sein du fédéral comme c’est le cas aujourd’hui, mais où le statut du Québec pourrait être discuté, parlé, parluré pour un rappaillage général. Les villes pourraient se voir un espace d’autonomie maximal dans des ententes constitutionnelles entre le Québec et ses municipalités, chante le compositeur Larocque.
            L’héritage de René Lévesque, son Livre Blanc( Cependant jamais publié au complet; je le ferai ici) est ni plus ni moins qu’une Charte de la deuxième Révolution Tranquille
Larocque conclue que se donner une Constitution pourrait être un excellent moyen de  compléter la Révolution tranquille.
Ode à la joie : pa pa pa pam… ti de lam  à mou yen hin hin.!!!

Merci messieurs Béland, Larocque, Bouchard et tout le monde!



            

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