jeudi 16 juillet 2015

Lumière svp!

16 juillet 2015-07-16
             À monsieur  Bertrand Piccard, auteur du livre Changer d’altitude, et co-inventeur de l’avion solaire Solar Impulse – qui dites que nous avons présentement toutes les technologies propres nécessaires pour économiser 50% de la consommation mondiale d’énergie, pour produire 25% de nouvelle énergie propre et que ce faisant, nous pouvons vivre confortablement, en tirant un bénéfice et en  créant des emplois- et à monsieur Michel Bauwens, auteur du livre Sauver le monde vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer – qui dites dans un vidéo,  que 80 personnes, ont pu en quelques mois , grâce à internet et le travail collaboratif, faire le design d’une voiture qui consomme de 5 à 7 fois moins d’essence- : bonjour! Vous savez que Buckminster Fuller, dans son livre de 1981, Critical Path, surtout aux pages 262-263, a montré que,  suite à un calcul  fait en 1981 selon lequel il en coûte à la nature un million de dollars pour produire un gallon de pétrole,   lorsque  tous les travailleurs de l’Humanité qui se rendent au travail en brûlant 3-4 gallons de pétrole et gaspillant en fait 19 quadrillions de dollars quotidiennement, recevraient au lieu d’aller travailler chacun 400, 000 dollars par jour pour rester à la maison, ce serait mieux du point de vue de la nature et du point de vue de cette comptabilité cosmique.
            Mais, en 2015, si, les mêmes travailleurs( ou d’autres) allaient travailler avec la dite  nouvelle voiture plus économique- soyons généreux, disons 5 fois plus économique plutôt que 7-,  le gaspil serait réduit à 5.8 quadrillions de dollars, réalisant donc en une seule journée, une économie de 13.2 quadrillions de dollars, une économie réelle, mais non comptabilisée présentement.
            Prenons une échelle plus petite : 100 personnes qui ont acheté la voiture nouvelle vague vont travailler et consomment chaque jour .8 gallon de pétrole plutôt que quatre. C’est une économie de 3.2 gallons de pétrole, soit 3.2 millions de dollars ou 300.2 millions de dollars , pour 100 personnes. Cette économie virtuelle, investie dans la production industrielle réelle ( une petite industrie avec imprimantes 3D, un gros Fab Lab)  fait produire par nos 80 designers, une nouvelle cohorte de 200 voitures, très vites vendues. Nous voilà maintenant avec 200 fois, 300.2 millions de dollars d’épargnés chaque jour, qui donnent en dix jours, 60 milliards de dollars. Les choix abondent : faire quelques milliers d’autres voitures, attendre un ou deux mois pour atteindre une couple de trillions de dollars ou jouer avec les chiffres et les productions industrielles, si bien qu’il devient rapidement possible , de nourrir l’Humanité, de la loger et de la transporter, puis de l’éduquer par des vidéos que relaient la télévision, de sorte que la PZIT et le BIB peu après, se réaliseront. ( pauvreté zéro internationale et bonheur international brut).
            Nous venons de voir qu’à partir d’une économie virtuelle et d’un investissement virtuel dans une production réelle, il y a eu une production t de résultats réels, de sorte qu’une nouvelle arithmétique reflétant une nouvelle science communautaire peut nous sortir de crise.
            Mais, pour l’instant, cela n’est possible que dans l’imagination car le passage du virtuel au réel pourtant si facile, ne peut se faire aussi facilement dans la réalité vu la culture humaine actuelle non préparée.
            Car, il manque une articulation structurante scientifique d’ordre mathématique pour faire un passage facile du virtuel au réel. Pouvez-vous, messieurs, y mettre de la lumière?
            Je vous remercie,
Claude Saint-Jarre J




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