Révolution
tranquille phase 2 en SOL majeur.
Aujourd’hui, j’ai écrit depuis mon
lever au moins 5 pages, en quatre heures. Non, non, non, je ne suis pas un
écrivain. Peut-être une sorte d’écriveux, en tous cas, je suis écrivant. J
Pour écrire dans ce blogue depuis
hier, j’ai consulté quelques livres dont Libérer les Québecs, et cela m’a
inspiré un autre article.
Je prends le bâtonnet de chef d’orchestre
à mon tour, dans le Grand Concert des Nations, à la suite du concerto numéro 3 d’André Mathieu : Le concerto de
Québec.
C’est maintenant à l’artiste André
Larocque à jouer. Dans le livre Libérer les Québecs décentralisation et
démocratie, André Larocque attaque avec une note aigüe la première
révolution tranquille, en disant qu’elle a trop centralisé le Québec, qui est
champion du monde en cela. Une petite nuance : cette révolution tranquille
nous a mis au monde. Il en faudrait une deuxième, d’origine citoyenne, appelée
décentralisation ou bieux nommée , la démocratie régionale, où le citoyen
constitue le pivot de la décentralisation, chante en accompagnement le
Commission Bélanger-Campeau.
La décentralisation est un « réaménagement
de l’État lui-même de telle sorte que devient reconnu le citoyen régional. »
Pourtant, spécifie-t-il, cette démocratie régionale est une dimension de la
démocratie québécoise, encore à inventer, on s’entend… chanter!
Monsieur Larocque turlute en s’entrechoquant
les jambes à la Vignault, en re-citant souvent en bon « lévêquiste de
stricte observance » qu’il est : le pays est déjà l’un des plus l’fun,des
plus intéressants et plus capables dans le monde. »
Le Parti Québécois, trop parti… l’a
envoyé promener… autour du monde au lieu de suivre la réforme démocratique qu’il
préconisait.
Et dans une tourniquette de danse
Folklorique pas piquée des vers, André Larocque
di qu’en vertu du principe de proximité, les instances locales,
régionales et la nationale pourraient être des assises qui « prendra
la forme d’une constituante populaire. »
En redonnant la parole à René
ti-poil Lévesque du Point de Mire, André lui fait redire : « La
décentralisation est l’occasion d’affermir la confiance des citoyens dans leurs
institutions » Alors, soutient monsieur Larocque, la « meilleure
façon de reprendre confiance dans nos institutions, c’est de les faire surgir
de la volonté des citoyens. Il ne resterait plus par la suite qu’à les inscrire
dans une véritable Constitution québécoise. » ( page 145). Cette idée a d’ailleurs
été acceptée aux États Généraux de 2003 sur la réforme des institutions
démocratiques, les mille délégués ont approuvé à 82% l’idée d’une constitution
pour le Québec, interne au sein du fédéral comme c’est le cas aujourd’hui, mais
où le statut du Québec pourrait être discuté, parlé, parluré pour un
rappaillage général. Les villes pourraient se voir un espace d’autonomie
maximal dans des ententes constitutionnelles entre le Québec et ses
municipalités, chante le compositeur Larocque.
L’héritage de René Lévesque, son Livre
Blanc( Cependant jamais publié au complet; je le ferai ici) est ni plus ni moins qu’une Charte de la deuxième Révolution Tranquille
Larocque conclue que se donner une Constitution pourrait être
un excellent moyen de compléter la
Révolution tranquille.
Ode à la joie : pa pa pa pam… ti de lam à mou yen hin hin.!!!
Merci messieurs Béland, Larocque, Bouchard et tout le monde!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire