Démocratie directe: trop tard, je l'ai manqué!

Bonjour à toutes et tous, Depuis le Moulin à paroles (2009), et Nous? (2012), la question de la démocratie au Québec nous intéresse toujours vivement. La concentration des médias et les autres phénomènes liés à la mondialisation accentuent cette impression que nous avons de moins en moins notre mot à dire, et que ceux qui prennent la parole et les décisions pour nous, le font sans nous. De plus, au Québec encore moins qu'ailleurs peut-être, pour des raisons spécifiques et historiques, l'Assemblée nationale ne semble pas débattre de questions qui nous concernent. Nous demeurons persuadés que des débats sont nécessaires et que les lieux politiques habituels ne constituent pas de véritables cadres de prise de parole. Des évènements comme Le Moulin à paroles et Nous? – qui s’est tenu durant le printemps érable - révèlent une soif et un désir de s'exprimer collectivement, politiquement, et de prendre position sur les questions qui nous touchent de très près. Nous cherchons le moyen de faire de la politique autrement, et nous souhaitons entre autres, expérimenter une démocratie directe sur des questions qui nous regardent au plus haut point. Nous avons eu l'idée d'un jeu qui servira de test, éventuellement, pour d'autres évènements à venir. Ce jeu se veut ouvert à tous et toutes, s'adresse à des individus de toutes tendances et couleurs, de gauche comme de droite, socialistes et capitalistes, pure-laine et immigrants, autochtones et allogènes, indépendantistes et fédéralistes. Ce jeu se tiendra le dimanche 6 mars de midi à 18h. Le but est de débattre d’une question qui vous est soumise. Il faudra discuter pour en arriver à un consensus clair, un peu comme dans un procès criminel où le jury doit parvenir à un verdict après délibération. Nous sollicitons pour ce faire plus de trois cents personnes. Nous tirerons au sort une quinzaine de participants parmi ceux qui sont intéressés et qui auront manifesté leur désir d’être présents en répondant à ce courriel. Cela signifie que vous ne serez pas forcément là même si vous le désirez. En tous cas, peut-être pas cette fois-ci! À l’aube de 2017, 150ème anniversaire de la Confédération canadienne, l’intégration du Québec à la Constitution sera probablement à l’ordre du jour. C’est pourquoi nous avons pensé vous poser une question concrète, qui serait discuté le 6 mars : "Pensez-vous que la signature de la Constitution canadienne devrait être soumise à un référendum québécois?" Pour rendre un jugement le plus éclairé possible, nous avons sollicité la participation de Madame Noura Karazivan, professeur de droit constitutionnel à l'université de Montréal, et de Monsieur Marc Chevrier, professeur de sciences politiques à l'université du Québec à Montréal, qui viendront à tour de rôle donner un court exposé en lien avec la matière. Les deux exposés seront suivis d'une période de questions. Merci de nous répondre rapidement à l’adresse courriel nouspointdinterrogation@gmail.com ! Et merci de transmettre ce courriel à ceux et celles que vous connaissez et qui seraient intéressés! L'équipe de Nous? (Sébastien Ricard, Brigitte Haentjens,Pierre-Laval Pineault, Jean-Sébastien Pineault, Jean-Martin Johanns, Guillaume Martel LaSalle)