jeudi 28 octobre 2010

Viva le prix Nobel de la paix!

Les 25 e t26 septembre j’ai assisté , en tant que journaliste bénévole,  au Congrès des médecins pour la survie mondiale, s’intitulant : L.’heure est venue! Guérissons la planète : donnons-nous un avenir viable et pacifique.
                Le conférencier Douglas Roche, écrivain, ancien diplomate , pacifiste ardent et auteur de 19 livres, a encensé Obama, parce qu’il est le premier président américain à s’exprimer résolument en faveur du désarmement nucléaire complet. Le président Obama  l’a affirmé  lors d’une réunion récente  du  Conseil de Sécurité des Nations Unies, où il a manifesté un leadership nouveau envers la communauté mondiale.  Il a brassé la cage en parlant de la responsabilité morale et légale de négocier et mettre fin aux armes nucléaires. Ces armes ne sont pas que des formes d’armements : elles ont le pouvoir de décimer l’environnement naturel  qui a sustenté depuis toujours l’Humanité. Elles peuvent aussi contaminer les populations civiles avec l’explosion, la chaleur et la radiation. Elles peuvent contaminer et détruire la chaîne d’alimentaire et les écosystèmes qui entretiennent la vie. Un « échange » même partiel, par exemple entre l’Inde et le Pakistan, provoquerait la famine dans le reste du monde, vu l’éparpillement des poussières quel’explosion propulse dans l’atmosphère. Elles bloqueraient suffisamment la lumière solaire pour raccourcir la période nécessaire à la pousse des végétaux dont on se nourrit. Déprimant n’est-ce pas?
                Par ailleurs, il est bien évident qu’une ville, si résiliente  et si post –pétrolière soit-elle, disparaîtrait en un clin d’œil si ces forces éclataient. À éviter donc.
                Il est décourageant d’imaginer ce qu’aurait pu faire pour l’éducation, la santé, pour le développement général, la faramineuse somme de 12 trillions de dollars qui a été dépensée pour créer ces armements depuis le début.
                Un sondage international démontre que tout le monde supporte la proposition que tous les pays signent le traité qui interdit toutes les armes nucléaires. Mais cette population est trop passive. L’élimination de ces armes nécessite une pression de la part de la société civile mondiale afin d’empêcher qu’elles explosent par choix ou même par accident. Il y a tout de même d’importants mouvements , comme les 3000 maires de villes pour la paix ( Montréal en fait partie)  et le mouvement Global Zéro. Et avec Obama, l’aspiration à un monde libre d’armements nucléaires devient une stratégie américaine de politique étrangère. La tâche de démanteler cette architecture de guerre froide est herculéenne selon Douglas Roche.
                Les médecins pour la prévention de la guerre nucléaire sont heureux de la position d’Obama. Toutefois, les militaires américains ne l’entendent pas tout à fait ainsi. Ils veulent conserver des armes. Pour ce faire, ils « raffinent » la doctrine de la dissuasion et y ajoutent cet élément : les Etats-Unis doivent protéger leurs alliés. Or, nous en sommes. Donc Monsieur Roche nous demande, nous de la société civile québécoise et canadienne, d’écrire des lettres à nos représentants politiques pour leur signifier que nous ne voulons  pas être protégés par des armes nucléaires. Vous pouvez vous renseigner sur le site Internet www.pgs.ca et participer à la campagne Ican ( international campaign to abolish nuclear weapons).  Arrêtons cette plus grande menace à la santé publique. Souhaitons que le prix Nobel à Obama lui donne une plus grande force pour y arriver. Entraidons-nous et aidons-le en signifiant notre désir d’harmonie.
                Pour clôre l’assemblée, des médecins ont fait face à la musique en jouant la pièce de Cat Stevens «  Peace Train », pendant que des images de champignons atomiques défilaient derrière eux. J’ai bien dit derrière… Merci!
Claude Saint-Jarre
2009-11

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