jeudi 28 octobre 2010

Le Plan B ( oucherville).

      Le matin du 17-07-09, jour de congé, je suis à l’ordinateur, et sous le coup d’une impulsion, je pitonne sur Google , «  Lester Brown », ancien Président du World Watch Institute, qui publie annuellement un «  Etat du monde ». Depuis, Lester Brown a fondé son Earth Policy Institute et a publié un important livre  en 2007: «  Le plan B Pour un pacte écologique mondial. »
      J’ai déjà parlé du pic du pétrole, dans ce journal, mais je cherchais une personne de notoriété internationale considérée crédible et je crois que Lester Brown en est une, et ce,  en vue de satisfaire la curiosité intellectuelle du lecteur. Sur le site de :  Earth Policy Institute, je vois la table des sujets de ce livre que l’on peut lire en anglais gratuitement. Dans la première partie, i l y a un chapître qui s’intitule : Au-delà du pic du pétrole. Il y a des traductions. Je regarde en français et j’arrive à un site : Geopolitik qui offre un grand nombre de chapîtres traduits. Puis je sui  dirigé dans le site Good Planet.info qui parle de Lester Brown..  À l’item «  bonnes pratiques », je vois  «  Villes en transition », l’initiative dont j’ai fait mention dans l’article s’intitulant «  Le pic pétrolier, les changements climatiques et nous ». J’y lis : Plusieurs dizaines de villes en Angleterre et maintenant aux  Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande ont mis en place un programme communautaire de réduction des énergies fossiles appelé «  Transition Towns ». Ce mouvement a vu le jour en Irlande, puis a été développé à Totnes dans le Devon en 2006 par Rob Hopkins, un environnementaliste anglais. Ces municipalités explorent  toutes les solutions pratiques de réduction locale de la dépendance énergétique de la ville.  Concrètement, les habitants créent des jardins communautaires, réparent les vieux objets, pratiquent le troc , réduisent les déchets ou les recyclent, etc. De nombreux échanges et conférences ont aussi lieu localement visant à recueillir toutes autres idées innovantes. » Donc il y a un lien direct entre Lester Brown et les Villes en transition.
      Encouragé par tout cela je pars à la recherche du livre «  Le plan B Pour un pacte écologique mondial. »  La librairie l’Odyssée ne l’a pas mais  j’y décèle un excellent livre de Jean-Marie Pelt : «  C’est vert et ça marche », rempli de belles solutions collectives dans tous les domaines dont la santé,  le traitement naturel de l ‘eau contaminée, le transport, une alternative pour les plastiques etc.  Ceci, pour augmenter la fameuse résilience , définie comme la capacité de se reconstruire ou , pour les êtres humains, de surmonter les épreuves qui auraient pu les briser. Une référence au bas d’une page attire mon attention : l’auteur a beaucoup aimé un livre : « 80 hommes pour changer le monde. «  Je le trouve chez Renaud-Bray ainsi que le «  Plan B » en format de poche à petit prix. Je me mets à lire!
     Ce livre est aussi un petit trésors de références en solutions. Lester Brown y est mentionné. Le fondateur du mouvement slow food, lit-on, «  s’attache à démontrer qu’on ne peut être écolo  sans être bon vivant . Et surtout d’être bon vivant sans être écolo… » François Lemarchand rejoint l’analyse de ce dernier sur la nécessité de reconnecter les populations urbaines avec les campagnes.  Il essaie de faire avec ses magasins Nature et Découvertes  redécouvrir la nature à  des populations citadines.  Monsieur Lemarchand pense que : nous entrons dans une ère de richesse de l’être.  Cela me donne l’idée qu’il pourrait y avoir ici un restaurant qui offre des aliments d’ici,  préparés gastronomiquement par un étudiant d’ici à l’Université du goût ,créée  par slow food,  dont l’objectif  est de former  l’étudiant(E) à la gastronomie et à l’agro-écologie respectueuse des traditions du terroir. Cela pourrait attirer  un nouveau tourisme ici.
     Jean-Marie Pelt conclue son livre en critiquant l’idée de la croissance infinie dans la sphère économique- comme Albert Jacquard et Fritz Schumacher- et plaide en faveur d’une évaluation qualitative du développement  qui tient compte de la solidarité, à la sobriété des riches dispensant aux pauvres un peu plus de prospérité dans le respect de la nature et de la vie.
     Sa conclusion me fait faire un lien avec un autre livre d’Albert Jacquard : «  Mon utopie. »
    Ce lien supporte l’invitation que je vous faisais, de participer collectivement à une préparation de Boucherville à une ère post-pétrolière. « Apporter à tous les humains le niveau de vie actuel des Européens nécessiterait plus de ressources que n’en peut fournir la Terre. C’est donc, dès maintenant, non pas seulement une croissance zéro comme l’avait proposé le Club de Rome, mais une décroissance de la consommation des plus riches qui est nécessaire.
     Cette perspective n’a rien de sombre ,  à condition qu’elle soit accompagnée d’un développement des activités qui ne détruisent pas les richesses de la planète, notamment toutes celles qui sont générées par les rencontres entre les humains. Ce sont alors les critères permettant de décrire la santé des sociétés qui doivent être redéfinies.  Il faut non seulement tenir compte de la production, comme le fait le célèbre PNB, mais aussi d’évoquer d’autres sources de satisfaction- accès aux soins à l’éducation, à la justice- et, pourquoi pas, le bonheur. »
     Voilà pour un-demi 17 juillet.   Ainsi, préparer et exécuter ici un plan de descente énergétique  ou encore de transition énergétique  sans pétrole– à la fois pour s’affranchir de la dépendance aux combustibles fossiles en  sérieux déclin et pour affaiblir le chaos climatique- peut s’effectuer dans la joie… tout un plat! De plus sur le plan individuel, autant de solutions sont disponibles comme nous le montre par exemple, la permaculture, une  philosophie multidimensionnelle pratique pour un monde au-delà du pétrole.
     Donc, participer ensemble à faire de Boucherville,  une «  Ville  en transition post pétrole » , avec un horizon de bonheur en  tête, ça vous tente?  Un site francophone : www.villesentransition.net
 Si oui, rejoignez-moi! Merci. Claude Saint-Jarre, Boucherville  450-645-0626
   08-2009 

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