jeudi 28 octobre 2010

Pour la souveraineté alimentaire à Boucherville

En réponse à monsieur Lalancette, je dirais que la Déclaration de Rome nous donne droit à la souveraineté alimentaire, en quantité et en qualité.
                Nous sommes actuellement en déficit en souveraineté alimentaire parce que notre nourriture nous provient à 85% de distances très grandes, parfois à 5000km, ce qui est coûteux en énergie et en gaz à effet de serre.
                Notre agriculture est pleine de pétrole, via les pesticides, les fertilisants et les herbicides.  Par ailleurs, il y a un tarissement des réserves de pétrole.  Nous devrions l’ abandonner au profit d’une agriculture viable,  avant que ce pétrole nous lâche. Une telle transition  prend 20 ans et il aurait été sage de le faire il y a  quinze ans!  Notre aisance est factice parce que basée sur la condition précaire du pétrole qui a atteint son pic. Nos sols agricoles sont infertiles, aussi  en «  pic », comme en témoigne le livre «  Slow Money ».
                Cela nous demande une relocalisation de l’agriculture, ce qui implique aussi que nous réapprennions à cultiver sans détruire, comme l’enseigne l’agroécologie . J’aimerais une telle école ici, au sein d’une écorégion à construire, selon les préceptes dont parle Emamnuel  Bailly dans le site internet : Solutions locales pour un désordre global.
                J’aimerais aussi que les Caisses Populaires donnent un cours de coopération aux membres, revoyant les enseignements d’Alphonse Desjardins et considérant les nouvelles  coop.-  Santé, pour que les membres se responsabilisant sereinement,  dirigent notre fortune collective pour notre plus grand bien,  à commencer par celui de la bouche et du nez.  Les Caisses Populaires devraient acheter des terres agricoles pour que leurs membres puissent faire du jardinage collectif biologiquement.  De la sécurité financière à la souveraineté alimentaire, un beau trajet!
                Ainsi, l’achat d’une terre agricole pour un jardin collectif, par l’équipe du maire Martel,  me semble une très bonne idée. Il n’y en pas assez! Je préfère que le jardin soit permanent,  entouré de pratiques agricoles écologiquement responsables. Le territoire complet devrait être protégé de la construction immoblière en permanence. Je jardinerai  avec plaisir,  lorsque les sols seront sécurisés, soignés.
                J’ai demandé à une assemblée municipale récente,  qu’une résolution soit votée pour qu’un plan d’action soit pensé dans le but de réduire l’utilisation du pétrole, qu’une politique d’agriculture urbaine et péri-urbaine soit votée et que Boucherville soit une zone libre d’OGM.
Claude Saint-Jarre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire