samedi 26 novembre 2016

La conversation autochtone

La conversation autochtone.
                Dans un premier temps, je vois hier soir, dans le site d’Étienne Chouard, un article sur le livre de Ward Churchill:  Que sont devenus les indiens?
                Ce matin, je ne fais ni un ni deux, je vais le chercher à la Bibliothèque Nationale du Québec.
                En arrivant à la station Berri-Uqam, je suis rendu … mais je ne m’en suis pas rendu compte. Alors, je me dirige vers le Métro Sherbrooke. En attendant la rame, je regarde les nouvelles sur l’écran destiné aux voyageurs.
                Je vois alors une nouvelle qui informe de la découverte d’un gros gisement d’hélium en Afrique. Soupir de soulagement, dit la TV, car il commençait à ne plus en rester et c’est précieux, surtout dans le domaine médical.
                Cela me  fait penser qu’on devrait cesser de le dépenser inutilement pour les ballons d’anniversaires de naissance.
                Cela me fait aussi penser à Buckminster Fuller. Il a inventé un «  world game », jeu planétaire, en opposition au war games. Un jeu pour élaborer des scénarios pour allouer les ressources connues, en pensant à tout le monde, sans nuire à l’écologie et sans guerre, tenant compte des besoins et du savoir connu.
                Fuller disait qu’il y a assez de ressources pour tout le monde, ce qui devrait rendre désuète la guerre comme moyen de se les approprier.
                Cette idée contredisait celle de Malthus, qui a dit qu’il n’y a pas assez de ressources pour tout le monde. Darwin a alors affirmé que c’est le plus fort qui va pouvoir se les procurer et Marx a renchérit que ce sont les travailleurs, les plus forts.
                Fuller a aussi dit : bien sûr, je dis qu’il y a dans l’ensemble, assez de ressources pour que tout le monde vive bien, mais à l’aide de mon jeu planétaire ( et de son outil nommé le Géoscope) on va pouvoir voir quoi faire avec quelques éléments chimiques plus rares, tels l’hélium et l’or par exemple.
                Il suggérait de réserver l’or pour les ordinateurs car c’est le meilleur conducteur d’électricité.
                André Moreau, parle de l’ »abondance de l’infini », mais sans être précis à propos des ingrédients chimiques de la table périodique des éléments ( Mendéléiev)
                En somme, nous sommes riches globalement, mais cela ne devrait pas nous empêcher d’agir  rationnellement dans l’allocation des ressources… et l’hélium est plutôt rare, alors conservons-le pour des tâches absolument essentielles dans le domaine de la santé… pas pour le commerce.
                J’ai eu une troisième pensée relativement à l’hélium : les Iroquois ont appris qu’il y a un projet d’aller chercher de l’hélium sur la lune et s’y opposent car la Lune est pour eux, sacrée.
                Je pense qu’on devrait les écouter.
                La rame de métro arrive, j’embarque…e t rendu à Sherbrooke, je fais demi-tour pour revenir à la bibliothèque nationale qui est en haut de la station Berri.!!!
                Là, un deuxième chapître occure.
                En effet, je vois qu’il y a un atelier de «  conversation française » pour les immigrants. Fort bien, je me dis et dis-je à une animatrice, mais pourquoi pas également  un ou plusieurs formations de conversations en langues des Premières Nations.
                Ne sommes-nous pas en retard de 400 ans dans l’apprentissage collectif de leurs langues, par respect, par gratitude, pour augmenter la diversité culturelle , gage de l’augmentation de la biodiversité.
                J’ai commencé personnellement à apprendre l’Iroquois et l’Abénakis
                J’ai fait la suggestion par écrit au service d’information de la BNQ… et on verra! Et là, je me plonge enfin dans la lecture de : Que sont les Indiens devenus?
26-11-2016

                

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