vendredi 23 janvier 2015

Les Annales du bonheur

     En sortant de la bibliothèque tout à l'heure, je dépasse un piéton qui portait un livre intitulé " Calypso".
     Aussitôt, je pense à Jacques yves Cousteau, écrivain, cinéaste, océanographe, capitaine du navire Calypso. La revue qu'il publiait s'appelait Calypso.
     J'en suis devenu membre.  Et du jour au lendemain, moi qui me sentait seul, eut soudain une couple de millions de nouveaux amis. Cela se passait à Boston, lorsque j'y étais comme étudiant d'un " work-study program" en cuisine d,aliments naturels pour restaurants.
     Grâce au don d'un livre par un ami cuisinier-libraire, j'ai découvert avec enchantement la belle pensée optimiste, réaliste et pratique d,un scientiste-artiste autodidacte, Buckminster Fuller, qui nous a donné une recette, un mode d'emploi pour une belle Réussite de l'Humanité.
     Le premier numéro de Calypso Log consacrait justement un article à Buckminster Fuller, l'"iconoclaste".
    Le livre que portait ce piéton m'a ramené au souvenir du passé autant qu'à celui du futur positif, engrangé, dont on peut se servir
     Cousteau a fait le film: Le monde du silence que j'ai vu dans le cadre d'une activité du Ciné-Club du Juvénat Saint-Joseph de Ville-Marie au Témiscamingue.
     J'aime faire des liens pour connecter les événements.J'en fais ici quelques uns.
1) Il y a un mot exploré par le philosophe Jean Proulx dans son livre Mots de passe. Petit lexiqeu pour la joie de vivre, le silence. Je le relirai ce soir.
2) Le silence avait de l'importance pour ma mère. Cela m'a marqué. Je le vénère. Je l'écoute.
3) Le silence était également signifiant dans une cuisinie de restaurant, dirigée par le chef cuisinier japonais Hiroshi Hayashi, puissamment créateur mais peu pédagogue.
4) Le philosophe André Moreau emploie souvent l'expression Grand Silence, pendant lequel l'écoute du bonheur abyssal est possible, dans l'abysse de l'océan d'intelligence, d'énergie, de joie, de créativité, de lumière et d'éternité, qui suinte partout.
     Le philosophe Proulx a aussi écrit avec Jacques Languirand: L'héritage spirituel des amérindiens. Le grand mystère. Je l'ai lu, en même temps que, d'Aigle Bleu, L'Héritage spirituel amérindien.
     J'ai observé un convergence avec la pensée de Moreau chez les Iroquois. Ils pensent que la conscience spirituelle vaut mieux que la politique. Moreau pense que la philosophie devrait remplacer la politique. Et Fuller pense que devrait la remplacer, sa " stratégie compréhensive et anticipatrice  de la science du design". Il y en a une autre: la communauté est importante autant chez Moreau que dans la pensée autochtone.
     Il y a aussi ces différences à propos de la communauté. Chez les amérindiens, l'individu a une moindre signification par rapport à la communauté. Il la sert et devrait s'effacer.Chez Moreau, il y a un renforcement de l'identité de l'individu, basée sur l'être.
     De plus, pour Aigle Bleu, il y a une résonnance amérindienne avec le " connais-toi toi même" Socratien, alors que pour Moreau, il y a une invention de soi qui prédomine sur la connaissance de soi.
   
    C'est terminé pour aujourd'hui. Aussitôt écrit, aussitôt informatisé, ce texte est aussitôt disponible pour le public mondial.
     Ainsi, je deviens pour Moreau, " pratique", moins contemplatif.
     J'espère pour avoir distrait- mais pas de vous-même-, vous avoir instruit et égayé. :)




   

1 commentaire:

  1. Je me commente: je ne peux pas ne pas être personnel en utllisanst la méthode de Gabrielle Rico en écriture: http://www.gabrielerico.com/

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