lundi 19 janvier 2015

La dette publique

                                     La dette publique, une affaire rentable, les dessous.
                Hier, le 13 janvier, vers onze heures, à la télé, le Président de la Caisse de Dépôt fait l’annonce de la décision de l’Institution d’investir ici dans les infrastructures publiques de transport collectif.
              J’étais content et j’ai tout de suite pensé au fameux projet de monorail Trensquébec inventé par un Québécois, Pierre Couture. Ce projet  a besoin d’un petit 200 millions de dollars pour un banc d’essai, avant de mettre à exécution ce projet ici et de l’exporter, car il coûte beaucoup moins cher que le TGV pour de meilleurs  de services en plus.  Qui ne veut pas du mieux?
                Bien. Mais quelqu’un demande à monsieur Couillard ce qu’il en pense. Il en pense du bien, surtout que l’État ne peut plus investir, pris dans sa lutte pour l’équilibre budgétaire, en ces moments où «  nous payons 30 millions de dollars par jour en intérêts de la dette ». Cela m’a atteint, car j’ai lu le livre d’André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder : La dette publique, une affaire rentable : à qui profite le système.  Je ne connaissais pas le montant,  pour ici.
                Alors, je passe rapido à penser à cette dette,  plutôt qu’au monorail. Trente millions par jour pour payer l’intérêt de la dette, c’est 12 milliards par année. Multipliez par quatre et ça fait 48 milliards$. Cela dure depuis 1970, avec le Traité de Maastrischt entériné par le Traité de Lisbonne, par lesquels, il a été déclaré illégal pour les gouvernements, d’emprunter à  sa banque centrale l’argent dont il a besoin, sans intérêts. Ce sont les riches banquiers qui ont fait voter cela aux «  représentants » de nos prétendues démocraties.
                Vous avez bien lu, sans intérêts. C’est depuis cette décision qu’il y a un problème de dette publique au nom duquel on privatise tout ce qu’on peut.
                Au lieu de revenir à l’époque pré -1970 d’emprunts  par le Gouvernement sans intérêts, le Premier Ministre Couillard, renforci par nos gènes religieux qui nous portent à la soumission rapide, culpabilise les Québécois sur l’idée que notre «  pays » vit au-dessus de ses moyens et pour justifier les politiques d’austérité. La monnaie devrait être un outil émis gratuitement par la nation dit Philippe Derudder.  Le pouvoir de création monétaire devrait être public, pas privé.
                La nouvelle souveraineté populaire non partisane souhaite faire, entre autre,  ces changements,  en écrivant simplement et clairement, en «  ateliers constituants »,  une Constitution digne de ce nom,  au lieu d’une « Anti-constitution » que nous avons maintenant.
                Participez-y gaiement si vous avez le goût faisant ainsi le passage de l’enfant politique à l’adulte politique.

Claude Saint-Jarre.

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