Vous pouvez considérer ce courriel comme une annexe au courriel précédent (La
véritable révolution des transports 1.).
Les
aspects communautaire et autonome des voitures en autopartage sans conducteur
leur confèrent un atout important pour le stationnement. L’illustration
ci-dessous le montre bien. J’avais pris cette image sur Internet en
2013, en relation avec le projet M.I.L. en France décrit ici
http://navya-technology.com/2013/03/projet-mil/#partenaires
mais malheureusement, malgré plusieurs heures de recherche, je n’ai pu la
retrouver en ligne.
Le
fait qu’on puisse descendre de la voiture avant qu’elle se stationne elle-même
permet de les corder comme des sardines avec 15 à 20 cm entre chaque, sur les
côtés. Le fait que ces voitures soient communautaires fait qu’on peut prendre la
première du bord et par conséquent laisser 15 à 20 cm de distance entre les
voitures en avant et en arrière lors du stationnement. Si de plus ces voitures
sont dédiées à la circulation en ville, un bon nombre d’entres elles peuvent
être compactes. En combinant ces trois aspects ensembles il est possible de réduire les espaces de stationnement pour un
même nombre de voitures d’un facteur 2 à 3 comme le montre
l’illustration.
Avec une bonne batterie permettant disons 200
km d’autonomie et de la recharge en deux heures environ on pourra avoir moins de
bornes de recharge que de voitures, possiblement 4 à 5 fois moins. Pour faciliter l’automatisation du stationnement, ces bornes
seront sans fil (par induction). Idéalement également, les
stationnements seront sur plusieurs niveaux (souterrains ou en hauteur), à
l’abri des intempéries. De tels stationnements seraient répartis dans chaque
quartier d’une ville.
Alors, imaginez qu’on vous
offre le service suivant:
- une voiture vient vous prendre à la porte
de votre demeure quand vous en avez besoin,
- vous n’aurez plus de
problèmes de stationnement,
- vous n’aurez plus à visiter les
concessionnaires pour vos réparations et entretiens,
- vous allez
économiser de 4 000 $ à 6 000 $ par année selon votre
utilisation.
N’auriez-vous pas envie de
dire: je signe? Sans compter que vous
participeriez de façon importante à l’amélioration de notre environnement et de
notre économie.
Alors, il va de soi
que ce créneau est particulièrement intéressant pour le Québec. Pourquoi ne pas
mettre au point de telles voitures au Québec? C’est l’intention du CNTA (Centre
National du Transport Avancé) avec leur projet Nomade, dont la
Stratégie d’électrification des transports du gouvernement Marois devait
financer la phase 1 (mise au point de quelques prototypes) à la hauteur de 12,5
M$. Voir
http://www.hebdosregionaux.ca/laurentides/2013/10/31/une-micro-voiture-electrique-fabriquee-au-quebec
Remarquez, que la voiture Nomade ne
ressemblerait pas à celle sur la photo du journal qu’on voit ci-dessus, et ne
serait pas pliable comme la CityCar et les passagers monteraient à bord par le
côté au lieu du devant. Il est probable toutefois qu’elle ait mis à profit les
moteurs-roues pour libérer de l’espace et faciliter le stationnement. Voir la
vidéo suivante pour l’avantage des moteurs-roues à cet effet, avec la Hiriko
produite en Espagne.
https://www.youtube.com/watch?v=MONIa4zdLdY
Ce projet
Nomade, comme bien d’autres en électrification des transports, est sur la glace
présentement.
C’est très désolant!
Bien
cordialement
Pierre Langlois, Ph.D., physicien
Consultant en
mobilité durable,
Auteur et conférencier
À l'heure du tarissement des réserves de pétrole, du changement climatique et de l'utilisation de combustibles fossiles pour la production agricole, sous forme de pesticides, d'herbicides et de fertilisants, par ailleurs cancérigènes, dans le transport en plus,( voie les livres: Eating Fossil Fuels et Soil, not Oil)n'aurions-nous pas avantage à créer un système alimentaire alternatif post- pétrolier et post-OGM? Relocalisons l'agriculture avec notre énergie de l'intention- joyeuse!
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