La dette
publique, une affaire rentable, les dessous.
Hier,
le 13 janvier, vers onze heures, à la télé, le Président de la Caisse de Dépôt
fait l’annonce de la décision de l’Institution d’investir ici dans les infrastructures
publiques de transport collectif.
J’étais
content et j’ai tout de suite pensé au fameux projet de monorail Trensquébec
inventé par un Québécois, Pierre Couture. Ce projet a besoin d’un petit 200 millions de dollars
pour un banc d’essai, avant de mettre à exécution ce projet ici et de l’exporter,
car il coûte beaucoup moins cher que le TGV pour de meilleurs de services en plus. Qui ne veut pas du mieux?
Bien.
Mais quelqu’un demande à monsieur Couillard ce qu’il en pense. Il en pense du
bien, surtout que l’État ne peut plus investir, pris dans sa lutte pour
l’équilibre budgétaire, en ces moments où « nous payons 30 millions de
dollars par jour en intérêts de la dette ». Cela m’a atteint, car j’ai lu
le livre d’André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder : La dette
publique, une affaire rentable : à qui profite le système. Je ne connaissais pas le montant, pour ici.
Alors,
je passe rapido à penser à cette dette, plutôt qu’au monorail. Trente millions par
jour pour payer l’intérêt de la dette, c’est 12 milliards par année. Multipliez
par quatre et ça fait 48 milliards$. Cela dure depuis 1970, avec le Traité de
Maastrischt entériné par le Traité de Lisbonne, par lesquels, il a été déclaré
illégal pour les gouvernements, d’emprunter à
sa banque centrale l’argent dont il a besoin, sans intérêts. Ce sont les
riches banquiers qui ont fait voter cela aux « représentants » de
nos prétendues démocraties.
Vous
avez bien lu, sans intérêts. C’est depuis cette décision qu’il y a un problème
de dette publique au nom duquel on privatise tout ce qu’on peut.
Au lieu
de revenir à l’époque pré -1970 d’emprunts
par le Gouvernement sans intérêts, le Premier Ministre Couillard,
renforci par nos gènes religieux qui nous portent à la soumission rapide,
culpabilise les Québécois sur l’idée que notre « pays » vit
au-dessus de ses moyens et pour justifier les politiques d’austérité. La
monnaie devrait être un outil émis gratuitement par la nation dit Philippe
Derudder. Le pouvoir de création monétaire
devrait être public, pas privé.
La
nouvelle souveraineté populaire non partisane souhaite faire, entre autre, ces changements, en écrivant simplement et clairement, en
« ateliers constituants », une Constitution digne de ce nom, au lieu d’une « Anti-constitution »
que nous avons maintenant.
Participez-y
gaiement si vous avez le goût faisant ainsi le passage de l’enfant politique à
l’adulte politique.
Claude Saint-Jarre.
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