jeudi 28 octobre 2010

Lettre rapport Pronovost

Honorable Claude Béchard
Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation,
Cabinet du Ministre
200 Chemin Sainte-Foy, 12e étage
Québec G1R 4 X6

Monsieur le Ministre,
                                      Aujourd’hui, à la Foire Projet Écosphère,  du lac Brome,  j’ai entendu parler Roméo Bouchard,  auteur, en faveur du Rapport Pronovost à propos duquel vous prendrez la décision de l’accepter ou de le rejeter d’ici deux mois au maximum.
                                     M. Bouchard a fait un historique de l’agriculture au Québec depuis 1950. IL y avait alors 140,000 fermes autosuffisantes mais insuffisamment industrialisées ce qui a été corrigé mais trop bien : il n’en reste que 25,000 et quelques unes fortement industrialisées , gagnent le gros magot et reçoivent d’énormes subventions. Les autres  survivent très mal. De nombreux suicides d’agriculteurs montrent une difficulté réelle et reflètent que l’agriculture est un désastre . Il n’y a pas que l’erreur boréale… Les cours d’eau sont au-dessus de l’eutrophisation. L’agriculture est responsable de 80% de cette pollution. Plusieurs études font des liens entre les pesticides et les maladies, notamment chez les enfants et particulièrement des maladies à caractère neurologiques.
                                     
                                               Le Rapport Pronovost  a su écouter démocratiquement  les gens qui ont présenté 600 documents. C’est un rapport « génial » selon monsieur Bouchard, c’est-à-dire simple, équilibré, complet et intelligent. Ce rapport a besoin que le public s’exprime en sa faveur,   pour que le Gouvernement l’entérine.

                                   L’orientation générale est de redéployer l’agriculture sur tout le territoire pour stopper la disparition des fermes et le déclin des campagnes. De réorienter le soutien financier  vers les fermes à dimension humaine et aux pratiques écologiques, à la transition vers le biologique, la production différente.  D’assouplir la mise en marché collective adaptée aux productions de proximité, incluant les régions périphérique. Établir des zones agricoles sans OGM, l’étiquetage obligatoire- enfin- , si demandé par tout le monde, diminuer les pesticides et les antibiotiques de croissance . La santé collective coûtera moins cher, ce que pensent les médecins pour la survie globale que j’ai vus hier à leur rencontre s’intitulant  «  L’heure est venue.   Guérissons la planète. Donnons-nous un avenir viable et pacifique ».
                             Je désire des aliments produits à proximité et si possible biologiques mais pas trop chers, parce que produits par des agriculteurs locaux soutenus financièrement. Le Rapport Pronovost s’il est accepté me le permettra.
                               J’appuie fortement le Rapport Pronovost et je vous demande s’il-vous-plaît de l’accepter complètement et de le mettre en pratique dans son entièreté. … Non, pas aux tablettes!
Claude Saint-Jarre, MSS.  Boucherville.

               
27-09-09

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