Les élucubrations de Claude
Au vingtième siècle, Buckminster
Fuller a concocté une nouvelle Option pour l’Humanité, celle de son Succès,
atteint écologiquement et pacifiquement, Mais faute de dissémination, l’Option
n’a pas été comprise et cette révolution est manquée. Dommage, il y aurait eu
gratuité pour le logement, la nourriture, l’eau, l’énergie, l’éducation, la santé, le transport, la
communication, l’éducation; à l’avantage de tous et au désavantage d’aucun.
Si elle avait été réussie, un manque
aurait quand même pu se manifester : l’absence de conscience de
l’expérience vécue de ce Succès.
Or, ce qui aurait pu empêcher ce
manque d’exister, est également une nouvelle Option, née au vingtième siècle et
pas encore tout à fait complétée au niveau de la publication, une philosophie
du bonheur appelée le Jovialisme. Si
elle était déjà rayonnante et bien
comprise, elle pourrait insuffler à la première Option une nouvelle vie, en
ajoutant à la qualité de vie intrinsèque de cette Option, un mode de vie correspondant que Fuller ignorait
mais que Moreau possède bien et qui augmente la capacité de percevoir la riche
substance d’Univers, d’en jouir et de s’en servir.
Mais le Jovialisme est lui-même
battu en brèche, m’a dit au téléphone en 2015 son concepteur, le philosophe
André Moreau, peut-être entre autre à cause de
l’influence de l’essai sur le jovialisme de Laurent Laplante
intitulé : Les enfants de Winston, à propos de la manipulation et
du conditionnement. Mais Laplante a-t-il compris le système de pensée de
Moreau… et d’abord, le connaît-il?
Le Jovialisme pointe en direction de
la constitution d’une Humanité êtrique, basée sur l’être, et au niveau
individuel de l’auto-consttitution d’une identité radicale êtrique, axée sur le
goût de soi, si mal vu par ailleurs qu’il est rendu « invisible »…
Ces deux Options sont le sommet de
l’Éverest des potentiels humains sociaux et individuels.
À la fin du vingtième siècle une
équipe d’alpinistes a enté d’atteindre ce sommet mais il y a eu un
ralentissement temporaire.
En effet, dans les années 80, l’économiste Robert
Théobald a bâti un réseau de mille futuristes optimistes, le réseau Action Linkage, dont Marylin Ferguson, auteure du livre Les
enfants du Verseau a parlé. Ce
réseau a réuni trente personnes qui ont écrit en collégialité et publié à
120,000 exemplaires un Manifeste signé par 2000 personnes, incluant Claude,
membre du réseau, qui inter-communiquait
par la poste. Le Manifeste d’une trentaine de pages, traduit par moi, Claude,
en français, dit que nous vivons une transition de l’ère industrielle à une
nouvelle ère, celle nommée momentanément, des communications. Cette transition
est rapide, profonde, unique, universelle et peu médiatisée. Elle est de la
même nature que celle des grandes
transitions précédentes, comme celle de l’ère de la chasse à de l’agriculture qui a duré des millénaires,
et de celle de l’agriculture à l’ère industrielle, qui a duré quelques siècles.
La présente, durera quelques décades. On peut le lire au Québec dans le livre
en bibliothèques publiques s’intitulant : Alternatives d’ici et
d’ailleurs, aux Éditions du Fleuve, 1986 et 1989. ( présentation de choix
de textes par André Joyal et Roger Léger.)
Le Manifeste dit en résumé que
pendant que nous vivons cette transition- non terminée- nous avons
l’opportunité et la capacité de co-créer un futur positif.
Même si trente personnes l’ont
co-écrit, Robert Théobald et l’astrohsysicien Robert Gilman ont écrit le cœur.
Monsieur Théobald est décédé. Monsieur Gilman continue. Il avait, à cette
époque, initié la parution de la revue In Context, au sein du Context
Institute. La revue n’existe plus mais la banque de données, oui.
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