jeudi 19 février 2015

Préambule à ma suggestion de remplacer le pétrole, dans le cadre de la consultation pour la refonte du Plan d'Urbanisme de la ville de Boucherville.

Préambule à ma suggestion première sur la refonte du Plan d’Urbanisme.

1-      Stanley Kubrick : Ce réalisateur a fait un film :2001, Odyssée de l’espace, où on voit un cosmonaute sortir du vaisseau spatial faire une réparation et l’ordinateur à bord ferme et barre l’écoutille. Le cosmonaute se débrouille pour mettre HAL hors d’état de nuire… mais j’ai eu néanmoins peur qu’un jour l’ordinateur détruise l’humain, son créateur. J’étais dans la vingtaine en 1970.
2-      Huit ans plus tard, comme touriste à Cambridge à Boston, je m’arrête au département de l’Artificial Intelligence, du Massachusetts Institute of Technology,  par curiosité et je vais visiter la bibliothèque. J’ouvre au hasard un livre dans lequel je lis de McCulloch, qu’il n’a pas peur de l’ordinateur, puisqu’il n’aura jamais d’idéal, comme l’humain peut en avoir. Je me suis dit alors que j’ai facilement de l’idéal et qu’au lieu de refréner ma tendance, j’allais désormais la cultiver.
3-      John Von Neuman était aussi cité dans ce livre. J’ai revu plusieurs fois son nom dans la littérature scientifique de la fin du XXième siècle. Il a fait des avancées mathématiques spéciales et au service de la naissance de l’ordinateur. Il est celui qui écrivait et parlait du concept de «  Zéro sum game », celui où tout le monde perd, surtout appliqué à la guerre nucléaire, dont il était souvent question durant la période de la guerre froide.
4-     Peu après, j’ai été mis en contact par un libraire avec un livre de Buckminster Fuller : Utopia or Oblivion. Fuller, contrairement à John Von Neuman, a parlé de la possibilité d’un «  Win win world », le monde où tout le monde gagne. J’ai aimé ça et étudié sa pensée. Fuller a observé qu’aucune politique nationale s’occupait de la politique internationale et surtout pas de ce qu’il désirait : Le Succès de l’Humanité. C’est pourquoi il a remplacé la politique par ce qu’il appelait sa : « Comprehensive design science strategy », « la stratégie compréhensive et anticipatrice de la science du design » expliquée dans le Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial terre et plus en profondeur, mais en anglais, dans son livre Critical Path.  Fuller a travaillé à Sherbrooke dans sa jeunesse dans un moulin à coton, comme punition pour avoir été jeté en dehors de l’Université… et plus tard il a obtenu 42 doctorats honorifiques. Il a aimé son expérience de Sherbrooke et les canadiens-français d’alors. Fuller nous a dit que nous ne transformons qu’1/4,000,000 d’un pour cent de l’énergie disponible et en gaspillons 95%. Son émule le plus brillant et motivé, continue son travail et fait des ateliers pour les jeunes à chaque été aux Nations Unies pour les aider à réaliser les objectifs du Millénium. Medard Gabel offre un livre gratuit sur Internet, qui relate ces laboratoires depuis 10 ans, qui s’intitule : Designing a World that Works for All et est  rempli de belles statistiques intéressantes et positives, comme celle-ci  par exemple; si 100,000 des 200,000 gratte-ciels de nos 36,500 villes étaient dotées de fenêtres qui font de l’électricité, il y en aurait assez pour notre présente consommation.  Fuller disait que nous vivons une crise d’ignorance en pensant qu’il n’y a pas assez de ressources pour tout le monde. Le capitalisme et le communisme étaient des tentatives de montrer qui sait le mieux s’adapter à ce monde insuffisant en ressources. Aujourd’hui, le 1% et le 99%  répètent le schème. Selon Fuller, le pétrole a été le lait maternel pour l’industrialisation de l’Humanité. Nous devrions maintenant cesser de l’utiliser parce qu’il a la  fonction cosmique  de participer au maintien de la régénération éternelle d’Univers avec notre participation en tant qu’esprits. Je partage ce point de vue. Seulement avec le vent, dit-il, nous avons 2000 fois trop d’énergie que nous en avons actuellement besoin, s’il est relié à un réseau mondial de transport d’électricité dont il a fait le design, qui serait à l’avantage de tous et au désavantage d’aucun. Nous sommes donc des milliardaires sans accès à notre héritage en ce moment aux dires de Bucky. Fuller, tout apolitique qu’il était,  a néanmoins appuyé la candidature de Barbara Marx Hubbard à la vice-présidence des États-Unis en 1984, parce qu’elle avait l’intention en cas de victoire de faire une «  Peace Room » où elle mettrait en application son «  World Game », «  Jeu Planétaire » partie de sa stratégie générale, qui a pour but de tester des scénarios que quiconque pouvait présenter dans le but d’atteindre une belle qualité de vie pour tout le monde, sans qu’une personne ne désavantage une autre et sans que le système qui maintient la vie soit endommagé, sous peine d’abandonner le scénario. C’est le contraire de «  War Game », le jeu de guerre qui cherche à tuer le plus de monde le plus efficacement sans égard aux coûts. De plus madame Hubbard voulait instaurer un réseau de bonnes nouvelles, car il y a une bonne nouvelle pour un million de mauvaises dans nos médias. Aujourd’hui, c’est mieux. Il y a le Good News Network , le Positive News et ici, Goodness TV en français, dans Internet. J’ai déjà fait de la radio communautaire bénévolement seulement sur les bonnes nouvelles à Sherbrooke pendant deux ans, en 1984-1985, avant Internet et donc à mes frais.
5-      C’est elle,  Barbara Hubbard,  qui m’a fait connaître Roderic Gorney, dans son livre Evolutionary Journey. Gorney, explique dans le sien, The Human Agenda, qu’en tant que psychiâtre futuriste, du point de vue du nouveau potentiel d’abondance pour tout le monde que nous avons- dont il est au courant,-  que nous avons toujours vécu depuis les quelque 80,000 générations depuis l’apparition de l’homme, dans un contexte de rareté. Nous sommes confortables dedans car pour nous y adapter nous nous sommes façonnés un sens de l’identité, de l’estime de soi, une idée du travail, de l’amour et du jeu . Nous sommes très inconfortables à l’idée de nous donner consciemment la réalisation de notre nouveau potentiel car nous ne savons pas maintenant comment nous nous comporterions si nous l’avions. C’est pourquoi Gorney conseille d’imaginer par anticipation le sens de l’identité, de l’estime de soi, de l’amour , du jeu et du travail dans un monde de paix et de suffisance pour tous et toutes, afin de  nous donner la force de  co-créer consciemment ce monde. Le logiciel du monde désuet de la rareté est  encore le nôtre  mais le logiciel du nouveau monde à faire est insuffisamment clair et partagé. Incidemment, il y a 24% de gens en Occident selon le chercheur sociologue Paul Ray, qui partagent les valeurs reliées à la nouvelle option, mais ne se connaissent pas entre eux, alors que ceux qui contrôlent l’agenda sont constitués de 17% mais se connaissent. Le 24%, c’est les créatifs culturels.
6-      Me voilà ici à désirer un monde idéal où tout le monde gagne, mais ce n’est pas  le cas du présent. Dans ce présent, je suis heureux, grâce à des outils, comme par exemple, la méditation, dont la pratique donne du calme et de la présence à soi et par exemple encore, la cohérence cardiaque, popularisée en français par le livre Guérir de David Servan Schreiber et grâce au sens de la vie que je me donne. Je ferai une trentaine de suggestions succintes et documentées lors des  10 prochaines assemblées municipales, de façon désinvolte, détendue, en souhaitant des résultats mais sans attente garantie de résultats. La compréhension est la meilleure solution.


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