Boucherville,
une ville santé.
J’aimerais que la population de Boucherville soit en santé. Il
faudra travailler l’acceptabilité gouvernementale pour que se pratique une
médecine de proximité publique et gratuite, axée, sur les soins comme d’habitude,
mais qui ajoute à sa pratique la promotion de la santé, la prévention de la
maladie, l’enseignement à toutes les catégories d’âge de l’auto-construction de
sa santé ainsi que l’hygiène sanitaire,
en adoptant , en plus d’un plan national , un plan municipal de santé
environnementale qui inclue l’hygiène
sanitaire. Cette hygiène consiste à
extirper de l’environnement les ingrédients chimiques nocifs pour la santé des
gens tels les polluants organiques persistants, que la Convention de Stockholm
a identifiés en 2001. Ils sont partout dans l’environnement.
Il y a une pandémie invisible de
maladies chroniques, diagnostiquée, très
coûteuse pour le système de santé. En France, c’est 83% du budget de santé.
Elle est signalée dans le livre Toxique Planète. Elle est invisible parce qu’il y a une
ignorance des risques sanitaires; l’ignorance en question est socialement
fabriquée par l’industrie chimique et a un nom : l’agnotologie. Il y a une contamination
générale de la population et de son espace vital. L’épidémie de maladies
chroniques est causée par l’environnement et c’est donc en agissant sur l’environnement
qu’il sera possible de bloquer les épidémies modernes non transmissibles par
une détoxification, dont la médecine
environnementale s’occupe.
Aux yeux de la Santé Publique, en améliorant la santé, on diminue les coûts
selon, l’économiste Armine Yalnizyan, a rapporté Le Devoir, le 4 mai. On le
voit mieux avec l’étude de l’école de santé publique de Harvard, qui évalue à
47,000 milliards de dollars mondialement les coûts de cette pandémie durant les
deux prochaines décennies si on fait rien. Par ailleurs, la santé buccale fait
partie de la santé globale. Ne pas s’en occuper entraînes des maladies
chroniques, telles le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Un respect envers les futures
générations nous enjoint à agir.
J’ai pour l’instant deux mesures
précises à proposer :
1) Un peu dans l’esprit du programme
PAIR, faire une enquête pour trouver les gens qui n’ont pas de médecin de
famille actuellement à Boucherville et qui de ce fait sont négligés en matière
de leur santé.
2) Identifier les aîné€s qui n’ont pas
assez d’argent pour recevoir des soins dentaires dont ils ont besoin.
Merci,
Claude Saint-Jarre, 17-05-2015, Boucherville.
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