À l'heure du tarissement des réserves de pétrole, du changement climatique et de l'utilisation de combustibles fossiles pour la production agricole, sous forme de pesticides, d'herbicides et de fertilisants, par ailleurs cancérigènes, dans le transport en plus,( voie les livres: Eating Fossil Fuels et Soil, not Oil)n'aurions-nous pas avantage à créer un système alimentaire alternatif post- pétrolier et post-OGM? Relocalisons l'agriculture avec notre énergie de l'intention- joyeuse!
dimanche 31 mai 2015
Défendre la démocratie, version Parti Vert. pétition: à vos crayons!
http://www.greenparty.ca/fr/defendre-la-democratie
Directement du Plan C, l'Université des va-nu-pieds!
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/02/19/194-democratie-vraie-l-experience-exemplaire-de-l-universite-des-va-nu-pieds
Bienvenue au nouveau membre et à la nouvelle membre!
Bonjour. Je vous remercie pour être devenue membre de mon blog. Plus vous êtes nombreux, plus c'est stressant! Je dois être à la haurteur, mais quelle hauteur au juste ? :)
Pour Julie Trottier, économiste, je reçois des bulletins de nouvelles périodiques d'un écomoniste Brittannique, James Robertson. Je l'ai connu vers 1985, parce qu'il était un ami de Robert Théobald, aussi économiste et auteur, de qui j'ai traduit un manifeste international, À la croisée des chemins. invisible dans Internet, mais présent dans le livre: Altgernatives d'ici et d'ailleurs. éditions du Fleuve. ( présent par exemple à la BNQ) Voici un extrait du bulletin de James Robertson
http://www.jamesrobertson.com/books.htm
Pour Julie Trottier, économiste, je reçois des bulletins de nouvelles périodiques d'un écomoniste Brittannique, James Robertson. Je l'ai connu vers 1985, parce qu'il était un ami de Robert Théobald, aussi économiste et auteur, de qui j'ai traduit un manifeste international, À la croisée des chemins. invisible dans Internet, mais présent dans le livre: Altgernatives d'ici et d'ailleurs. éditions du Fleuve. ( présent par exemple à la BNQ) Voici un extrait du bulletin de James Robertson
The last item in Newsletter No 50 (March) was on "One Glimpse of the
Coming UK Election". Now there is something else to say.
(1) "The Public Money Supply should be for People, not for
Banks – an Election issue for Britain?". See www.thomasattwood.wordpress.com/2015/04/23/a-message-from-dora-meade-positive-moneys-network-coordinator.
You should act on it if you agree it's important.
There have also been some other interesting developments.
(2) With good sense the Iceland government
is now seriously considering whether to deprive commercial banks of the
privilege of creating the national money supply as debt to themselves. See www.thomasattwood.wordpress.com/2015/04/04/frosti-sigurjonssons-sovereign-money-proposal-icelands-central-bank-would-become-the-only-creator-of-money.
(3) A petition is being put to President
Zuma of South Africa asking him to "Create a People's Bank in South
Africa - and to do this by re-purposing the CENTRAL BANK (South African Reserve
Bank) to make it a PEOPLE'S BANK that creates sovereign money as value rather
than interest bearing debt". See https://secure.avaaz.org/en/petition/President_Zuma
_STOP_the_BANKS_from_CREATING_MONEY_as_INTEREST _BEARING_DEBT/?pv=97.
(4) Euro or restored Drachma for the Greeks? If the
Greeks have to go back to the drachma, they would be sensible to follow
Iceland's example at (2) above. See www.wolfstreet.com/2015/04/03/greece-threatens-with-drachma-plans-exit-euro.
These examples and others suggest that, sooner than
we think, the world may accept the proposal to transfer the function of creating
the whole of their national money supplies debt-free to public agencies serving
the public interest.
That would remove the present privilege given to commercial banks to
create over 95% of national money supplies as profitable debt for
themselves.
Public policy would then not only remove the compulsory debt
now imposed on all citizens for using the public money supply. Public
policy would become freer than now to encourage the use of
democratically controlled local and other complementary currencies; and
it would also be freer than now to reduce today's systemic pressure to
widen the growing financial gap between the majority of people and the
comparatively few people able to share the unearned profits of the banks.
There are well-meaning people who believe that
reforming the money system at national level will conflict with developing its
growth at local level. But I think they are wrong. It's fairly obvious that
reforming the money system at national level is a necessary step toward
a more decentralised money system as a whole.
James Robertson
28 April 2015
PS. Please remember that, if you want to change your
email address, you can do this by clicking the 'change your contact details'
link at the bottom of this email.
Voici la liste de ses livres, dont The Sane Alternative, qui a gagné un beau prix.
vendredi 29 mai 2015
Ateliers de l'avenir et la démocratie anticipatrice.( voir aussi: méthode pour élaborer une vision)
http://futures.hawaii.edu/publications/futures-theories-methods/FuturesWorkshops1993.pdf
http://www.paroles-partagees.org/les_ateliers_de_l_avenir_226.php
et:
http://www.paroles-partagees.org/images/imagesFCK/file/formation/les_ateliers_de_l_avenir.pdf
http://www.paroles-partagees.org/les_ateliers_de_l_avenir_226.php
et:
http://www.paroles-partagees.org/images/imagesFCK/file/formation/les_ateliers_de_l_avenir.pdf
Démocratie antipatrice
http://futures.hawaii.edu/publications/futures-theories-methods/FuturesWorkshops1993.pdf
Méthode pour élaborer une vision+ atelier de vision stratégique ( voir aussi: Ateliers de l'avenir)
http://www.rqvvs.qc.ca/documents/file/laboration-d-une-vision.pdf
et: atelier atelier de vision stratégique:
http://www.rqvvs.qc.ca/documents/file/Outils%20et%20publications/fantaisie-guidee.pdf
et: Future Workshop: http://www.die-bonn.de/esprid/dokumente/doc-2004/apel04_02.pdf
et: http://www.imm.dtu.dk/~rvvv/CPPS/6Chapter6Thefutureworkshop.pdf
http://futures.hawaii.edu/publications/futures-theories-methods/FuturesWorkshops1993.pdf
et: atelier atelier de vision stratégique:
http://www.rqvvs.qc.ca/documents/file/Outils%20et%20publications/fantaisie-guidee.pdf
et: Future Workshop: http://www.die-bonn.de/esprid/dokumente/doc-2004/apel04_02.pdf
et: http://www.imm.dtu.dk/~rvvv/CPPS/6Chapter6Thefutureworkshop.pdf
http://futures.hawaii.edu/publications/futures-theories-methods/FuturesWorkshops1993.pdf
Guide pour un portrait de quartier
http://www.rqvvs.qc.ca/documents/file/guide-portrait-quartier-mtl-en-sante(1).pdf
Comprendre les énergies viables avec les intelligences multiples:
https://www.google.ca/search?q=intelligences+multiples&biw=1680&bih=925&tbm=isch&imgil=-0-9ARqhx1uatM%253A%253BO2BrWvTBU9n2IM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fformat30.com%25252F2012%25252F10%25252F29%25252Fles-intelligences-multiples-de-howard-gardner%25252F&source=iu&pf=m&fir=-0-9ARqhx1uatM%253A%252CO2BrWvTBU9n2IM%252C_&usg=__xoRhaTCQmlMYZH6zN3pV374eQ-8%3D&dpr=1&ved=0CCgQyjc&ei=Hy1pVaPpLMSfNtDJgPAJ#imgrc=-0-9ARqhx1uatM%253A%3BO2BrWvTBU9n2IM%3Bhttp%253A%252F%252Ftrouvetavoie.files.wordpress.com%252F2012%252F10%252Fintelligences-multiples.png%3Bhttp%253A%252F%252Fformat30.com%252F2012%252F10%252F29%252Fles-intelligences-multiples-de-howard-gardner%252F%3B1564%3B807
Mes leçons de vie.
Boucherville,
le 29 mai 2015
Il y a quelques jours, j’entendais
l’artiste Jici Lauzon à l’émission
d’Isabelle Maréchal de 98,5. J’ai été impressionné et lui ai envoyé un long
courriel avec beaucoup de liens, sur des sujets qui m’intéressent. Il les a
trouvés intéressants aussi et m’a suggéré une rencontre. Monsieur Lauzon est désormais candidat pour
le Parti Vert, aux prochaines élections fédérales.
La rencontre a eu lieu, je l’avais
préparée. Ce fut une belle conversation. Je lui ai prêté quelques livres.
J’ai fait une réflexion
post-rencontre en faisant par écrit un court résumé de ma vie et en dégageant dix
leçons de vie.
Je les énumère ici. J’en ferai un
blogue court et fixe. Je peux les dire en quinze secondes chacunes ou en
quelques minutes.
Ce sont des leçons qui sont valables
autant dans une civilisation planétaire unie que dans l’état actuel du monde, à
changer. Je les aligne dans l’ordre inversé.
-
Dix :
Autant nous avons intérêt et sommes capables de penser chacun€ notre vie,
autant nous avons intérêt et sommes capables de penser une société joyeuse.
-
Neuf : Nous avons intérêt à être notre meilleure
ami€, de se rappeler de soi-même et à soi-même, à avoir le goût de soi, à
penser correctement à soi, à soigner la souveraineté de sa pensée, à donner
plus d’importance à l’être qu’à l’avoir, sans que cela signifie qu’il faille
mettre au second plan le désir d’être riche et en santé.
-
Huit :
L’essence de l’art de la cuisine
est : - penser au futur menu( et
monde) tout en étant conscient du présent( pour faire un beau et bon plat et un
bon monde)- de se servir souvent de notre tête( cerveau) pour penser le menu(
le monde, notre vie); - cultiver l’imagination pour visualiser les recettes( et
le monde).
-
Sept :
Nous vivons en quelques décades, une transition , rapide, profonde,
universelle, unique, de l’ère industrielle à l’ère des communications, dont les
médias parlent peu. Il y a des réalités,
des forces qui nous suggèrent de faire des changements. Durant cette
transition, nous avons l’opportunité et la capacité de co-créer un futur
positif.
-
Six :
Il y a déjà eu un matriarcat en Grèce, dans la civilisation Minoenne, qui a
duré 1500 ans. Riane Eisler en a fait la description dans son livre : Le
calice et l’épée Ce fut une époque
prospère, joyeuse avec l’égalité des sexes. Si cela est arrivé une fois, ça
peut arriver deux fois. De plus, la Nation Iroquoise, raconte son matriarcat
traditionnel dans sa Constitution, qui se nomme La Grande Loi de la Paix.
-
Cinq :
La démocratie est à inventer et à créer. Une véritable démocratie serait
constituée d’au moins 35 caractéristiques, allant entre autres de mécanismes de
contrôle du pouvoir, au matriarcat, à la réflexivité systématique et
permanente, à la philosophie, à la fraternité expérimentée, au théâtre, à
l’écriture citoyenne de la Constitution, à la démocratie directe assistée de la
technologie moderne., au droit de parole pour tous à tout moment et à tout
propos.
-
Quatre :
Les délimitations de la biorégion sont à l’écologie ce que les frontières d’un
pays sont à la politique. Le monde pourrait être un ensemble de biorégions géré
par une démocratie directe .
-
Trois :
Le psychiatre futuriste Roderic Gorney dit dans son livre The Human Agenda,
How to be at Home in Universe Without Magic, ceci : je sais que
l’abondance généralisée est possible. ( au sens de suffisance). L’Humanité a
toujours, au cours de ses 80,000 générations, vécu dans un contexte de rareté
et de pauvreté. Elle a pu survivre grâce à une stratégie d’adaptation axée sur
une définition du travail , de l’amour et du jeu, d’un sens de l’estime de soi
et de l’identité. Elle se sent confortable psychologiquement au sein de cette
rareté. Elle craint de se voir arriver dans un monde abondant sans avoir de
stratégie équivalente d’adaptation, elle aussi axée sur une définition du
travail, du jeu, de l’amour, du sens de l’identité et de l’estime de soi. Pour cette raison, elle freine l'entrée en ce nouveau monde et s'apprête à y entrer de reculon en regardant dans le miroir du passé plutôt qu'en avant, là elle devrait aller. Or, nous aurons l’énergie psychique dont nous
avons besoin pour se donner un tel monde, si nous faisons par anticipation,
imaginairement, cette stratégie
d’adaptation.
-
Deux :
Buckminster Fuller m’a donné à lui tout seul cinq sous-leçons de vie.
1) Seul l’impossible arrive. Un seul
exemple sur plusieurs qui lui sont arrivés et qu’il énumère souvent dans ses
livres ou vidéos : ses parents, vers 1900, lui on dit que jamais l’homme
pourrait voler comme un oiseau, et pourtant les frères Wright ont commencé le
vol humain.
2) Il y a une présence de l’invisible,
hors de la portée des sens, mais à la portée de l’esprit humain. Par exemple,
les mathématiques, la synergie ( le tout
es plus grand que la somme des parties ou le comportement du tout ne peut être
prédit par la connaissance du comportement des parties; par exemple, le sel est
constitué de deux poisons séparés ou la résistance de métaux individuels est
moins grande que celle résultant de la
fusion de certains métaux) et le spectre électromagnétique, dont nous ne
percevons avec les sens qu’une faible partie ( nous ne percevons pas les rayons
X, gammas etc).
3) Il y a un savoir pour la vie ( celui
que Fuller recherchait ou inventait) ou le savoir pour tuer. ( celui représenté
par le docteur Henry Kissinger qui gérait la guerre du Vietnam). Ainsi il y
a : the right things for the good reasons et the right things for the
wrong reasons ( les bonnes actions pour les bonnes raisons et les bonnes
actions pour les mauvaises raisons).
4) À la fin du vingtième siècle, 50% de
l’Humanité vivait aussi bien ou mieux que vivaient le 1% des potentats( riches)
au début de ce même siècle. Cela a été causé, sans que cela soit prévu ou planifié, par les retombées du complexe militaro
–industriel dans la société civile. Il n’en tient qu’à nous, maintenant,
d’exécuter consciemment le plan de la science du design d’une durée de dix ans,
qui donnera à 100% de l’Humanité une excellente qualité de vie sans la
dépendance aux énergies fossiles ou nucléaires et sans guerre. La souffrance
n’est pas nécessaire. Nous sommes tous des milliardaires en puissance.
Actualisons.
5) L’Univers est éternel. L’humain peut
contribuer au maintien de la conservation de l’intégrité de la regénération
éternelle d’Univers, avec son esprit et son cerveau. Cette regénération se fait
grâce à un processus permanent d’échanges d’énergies. En effet, il y a des
centres d’exportations d’énergie sous forme de radiations( les étoiles) et des
centres d’importations ( antientropie) de ces énergies, par la photosynthèse de
la végétation qui transforme la radiation en molécules d’hydrocarbone qui
deviennent du pétrole avec le temps( les planètes). Ce pétrole s’accumule pendant
des milliards d’années pour que la planète importatrice devienne une étoile
exportatrice d’énergie. L’humanité devient exploratrice d’Univers et se
déplace, probablement par téléportation, plus tard. Mais, le pétrole sert de
lait maternel pour l’industrialisation pour une jeune humanité, qui,
lorsqu’elle craque sa coquille, devrait, par sagesse, transitionner à des énergies
viables pour sa survie, assumant par là, sa vocation anti-entropique.( ou
syntropique= mettre de l’ordre grâce à l’esprit)
On peut expliquer par
l’évitement de changements climatiques trop extrêmes- car il est déjà un peu
tard- l’urgence de remplacer le pétrole,
mais laisser être l’Univers, pour l’aider et nous aider nous-mêmes par
conséquent, est la raison fondamentale à
comprendre.
Ps : Buckminster
Fuller a travaillé à Sherbrooke, sur la rue Pacifique, vers 1917, en stage
comme étudiant, dans un moulin à cotton.
Un : Qu’est-ce que
la richesse : C’est le nombre de jours de survie de l’Humanité. C’est le
savoir( être et faire) + l’énergie. Par le savoir, nous pouvons transformer ou
se servir de l’énergie autrement, pour le mieux, intelligemment, ( plus avec
moins d’énergie et de matériaux), jusqu’à ce que nous fassions tout avec rien.
La richesse est aussi notre capacité à jouir du temps, à entretenir une
relation de qualité avec soi-même, avec les autres et avec l’Univers Vivant.
Claude Saint-Jarre
Gestion de l'eau à Los Angeles, de Yes Magazine
http://www.yesmagazine.org/issues/cities-are-now/los-angeles-imports-nearly-85-percent-of-its-water?utm_source=YTW&utm_medium=Email&utm_campaign=20150529
Un arbre c'est bon
Un arbre, c’est
bon!
1)
Vendredi le 29 mai, 11 hres. du matin, je vois
un article qui annonce que nous sommes en plein déficit d’oxygène. Voici le
lien :
2)
15 :00 hres. : je jase avec un voisin
qui doit abattre ses frênes contaminés.
Quinze minutes plus tard, un jeune cycliste arrête pour nous refiler une
care d’info-environnement de Boucherville et nous demande si nous avons des
questions. Nous lui demandons si la Ville peut remplacer les arbres qui seront
coupés.
La réponse est non , malheureusement.
3)
À 15 :45 hres. ma compagne et moi allons
voir le film de Brad Pitt : Le monde de demain. J’ai aimé. Des
robots sont à la recherche de rêveurs, pour créer le monde de demain.
4)
Les arbres font de l’oxygène. Plantons-en.
Gratuitement si possible!
Claude Saint-Jarre, Boucherville, 29-05-2015
jeudi 28 mai 2015
Le jeu planétaire ( world game) de Buckminster Fuller, en français.
Il y a tellement peu de textes en français sur ce grand homme optimiste quant au futur de l'Humanité que lorsque j'en trouve un , je le montre.
http://strabic.fr/Buckminster-Fuller-le-World-Game
http://strabic.fr/Buckminster-Fuller-le-World-Game
La faim régresse dans le monde( l e Devoir)
Le livre de Buckminster Fuller et de Medard Gabel, fait à partir du jeu planétaire ( World Game), ,montrait qu'il y a assez de nourriture( et d'énergie) pour que tout le monde en ait assez.
Fuller décédé, Gabel fait des rencontres annuelles aux Nations Unies, avec des jeunes participants, pour les entraîner à la compétence nécessaire pour mettre sono poids dans la balance et éliminer l'extrême pauvreté d'ici 2030, en accord avec les objectifs du Millenaire des Nations Unies.
http://designsciencelab.com/ et
http://www.undp.org/content/undp/fr/home/mdgoverview.html
On voit dans l'article du Devoir ( qui ne parle pas de ce dont je parle ici), que l'objectif est atteignable.
Youpii!!
Fuller décédé, Gabel fait des rencontres annuelles aux Nations Unies, avec des jeunes participants, pour les entraîner à la compétence nécessaire pour mettre sono poids dans la balance et éliminer l'extrême pauvreté d'ici 2030, en accord avec les objectifs du Millenaire des Nations Unies.
http://designsciencelab.com/ et
http://www.undp.org/content/undp/fr/home/mdgoverview.html
On voit dans l'article du Devoir ( qui ne parle pas de ce dont je parle ici), que l'objectif est atteignable.
Youpii!!
mercredi 27 mai 2015
Démocratie énergétique manquante: Hydro -Québec donne 79$, pardon: 79 millions.
On peut voir ici la nouvelle du don aux ferrailleurs d'équipement valant 79 millions, pour 75,000$ parce qu'il était destiné à une usine nucléaire... fermée.
À l'heure de la compétence en design de l'ingénérie, pourquoi n'a-t-il pas été possible de retravailler le matériel en question pour le recycler?
Pourquoi Hydro-Québec n'a-t-il pas consulté par une sorte de référendum quoi faire avec ce matériel, comment le transformer?
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/gentilly-2-hydro-refile-une-turbine-faite-sur-mesu-719061.html
Selon Monique Robin, dans son livre: Sacrée croissance, le concept de la démocratie énergétique a justement été inventé par un ingénieur nucléaire japonais qui a découvert que, pour réussir un processus de changement, il faut impliquer les gens concernés dans toutes les étapes décisionnelles.... dans le modèle démocratique, chacun fait partie de la solution, car chacun est copropriétaire...
( si elle savait que nous sommes copropriétaires d'Hydro! )
D'autre part, émotionnellement, ceci est triste et fâchant. Il faut prendre conscience de nos émotions et les exprimer.
Peut-être qu'une compétence collective dans la communication non violente telle qu'expliquée par Marshall Rosenberg, pourrait aider à faire des demandes précises à Hydro... genre: Hydro, lorsque tu te comportes de telle manière, cela me fait telle souffrance et je te demande de corriger ton comportement...
À l'heure de la compétence en design de l'ingénérie, pourquoi n'a-t-il pas été possible de retravailler le matériel en question pour le recycler?
Pourquoi Hydro-Québec n'a-t-il pas consulté par une sorte de référendum quoi faire avec ce matériel, comment le transformer?
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/gentilly-2-hydro-refile-une-turbine-faite-sur-mesu-719061.html
Selon Monique Robin, dans son livre: Sacrée croissance, le concept de la démocratie énergétique a justement été inventé par un ingénieur nucléaire japonais qui a découvert que, pour réussir un processus de changement, il faut impliquer les gens concernés dans toutes les étapes décisionnelles.... dans le modèle démocratique, chacun fait partie de la solution, car chacun est copropriétaire...
( si elle savait que nous sommes copropriétaires d'Hydro! )
D'autre part, émotionnellement, ceci est triste et fâchant. Il faut prendre conscience de nos émotions et les exprimer.
Peut-être qu'une compétence collective dans la communication non violente telle qu'expliquée par Marshall Rosenberg, pourrait aider à faire des demandes précises à Hydro... genre: Hydro, lorsque tu te comportes de telle manière, cela me fait telle souffrance et je te demande de corriger ton comportement...
Le pouvoir des citoyens
http://quintusmarketing.tumblr.com/post/118198193630/pouvoir-citoyens
J'ajouterais: participer à l'écriture citoyenne d'une Constitution que l'on désire . Voir;
www.acrq.org +++++: liRE L'ARTICLE de ce blogue du 27-05-2015: Créativité transcendante.
Merci!
J'ajouterais: participer à l'écriture citoyenne d'une Constitution que l'on désire . Voir;
www.acrq.org +++++: liRE L'ARTICLE de ce blogue du 27-05-2015: Créativité transcendante.
Merci!
Trousse d'action pour sortir du pétrole sale, le 4 juillet, proposition d'ÉLAN GLOBAL
https://docs.google.com/document/d/1nl5R8oqh7-Iezc_VTgF5mOQL-XWzxRgb_waw7XiR9xo/edit#
Sortir du pétrole, une vidéo du groupe ÉLAN GLOBAL
https://www.youtube.com/watch?v=pHIDVkadxQQ&feature=youtu.be&utm_source=All&utm_campaign=Message+1+-+Merci&utm_medium=email&utm_source=All&utm_campaign=Message+1+-+Merci&utm_medium=email
Créativité transcendante: l'apport de l'individu.
Dans le livre de Willis Harman et Howard Rheingold, Créativité transcendante, des pages 245 à 250, ll y a examen de ce ue peut faire l'individu.
Que peut-il faire pour ajouer son grain de sel afin d'arriver à la paix universelle?
D'abord, qu'est-ce que la non paix? Les aspects d'une absence de paix sont:
1- La menace constante du déclenchement d'un conflit nucléaire, avec ses pertes de vies massives et son cortège de désolation.( par ailleurs très coûteuse en pétrole, cette construction de l'armature globale nucléaire).
2- Des guerres " locales" persistantes, utilisant des armes conventionnelles et laissant dans leur sillage un flot de misère humaine.
3- Une course aux armements universelle, qui entraîne des dépenses dépassant le milliard de dollars par jour, et des pays parmi les plus pauvres qui dépensent plus en préparatifs militaires que pour les oins de santé, l'éducation et la sécurité sociale réunis.
4- Une pauvreté galopante accompagnée de maladies de malnutrition, de famines et de tout le stress causé à l'environnement par l'élevage à outrance, le déboisement systématique, l'érosion des sols et la pollution des eaux de surface.
5- La dégradation de l'environnement et l'exploitation des ressources rattachées aux activités économiques des pays industrialisés.
6- Des tensions grandissantes entre l'hémisphère Nord, industrialisé et grand consommateur, et l'hémisphère Sud, accablé par la pauvreté. ( cité intégralement) ( livre datant de 1984)
Je pense qu'on pourrait ajouter aujourd'hui une absence réelle de véritable démocratie, mais le chantier de sa restauration et même, de son invention, est commencé, entre autre par le Projet Papineau, dont parle ce blogue.
Le livre suggère donc, aux individus qui veulent faire pencher la balance vers la paix, de faire quatre actions:
1- Dire non à la non-paix.
2- Dire oui à la transformation nécessaire pour arriver à la paix universelle
3- Faire son travail intérieur, principalement à changer un certain nombre de croyances fausses transmises par la culture de non-paix.
4- Faire son travail extérieur de transformation de la société.
Le livre est au moins à la Bibiothèque Nationale du Québec.
Ce blogue fonctionne dans cet esprit. C'est pourquoi il peut paraître parfois décousu, touche à tout, déconcentré. Mais non, il y a du " non à la guerre multiforme", du " oui à la paix universelle,", du " travail intérieur", du " travail extérieur".
Bonne continuation ensemble.
Que peut-il faire pour ajouer son grain de sel afin d'arriver à la paix universelle?
D'abord, qu'est-ce que la non paix? Les aspects d'une absence de paix sont:
1- La menace constante du déclenchement d'un conflit nucléaire, avec ses pertes de vies massives et son cortège de désolation.( par ailleurs très coûteuse en pétrole, cette construction de l'armature globale nucléaire).
2- Des guerres " locales" persistantes, utilisant des armes conventionnelles et laissant dans leur sillage un flot de misère humaine.
3- Une course aux armements universelle, qui entraîne des dépenses dépassant le milliard de dollars par jour, et des pays parmi les plus pauvres qui dépensent plus en préparatifs militaires que pour les oins de santé, l'éducation et la sécurité sociale réunis.
4- Une pauvreté galopante accompagnée de maladies de malnutrition, de famines et de tout le stress causé à l'environnement par l'élevage à outrance, le déboisement systématique, l'érosion des sols et la pollution des eaux de surface.
5- La dégradation de l'environnement et l'exploitation des ressources rattachées aux activités économiques des pays industrialisés.
6- Des tensions grandissantes entre l'hémisphère Nord, industrialisé et grand consommateur, et l'hémisphère Sud, accablé par la pauvreté. ( cité intégralement) ( livre datant de 1984)
Je pense qu'on pourrait ajouter aujourd'hui une absence réelle de véritable démocratie, mais le chantier de sa restauration et même, de son invention, est commencé, entre autre par le Projet Papineau, dont parle ce blogue.
Le livre suggère donc, aux individus qui veulent faire pencher la balance vers la paix, de faire quatre actions:
1- Dire non à la non-paix.
2- Dire oui à la transformation nécessaire pour arriver à la paix universelle
3- Faire son travail intérieur, principalement à changer un certain nombre de croyances fausses transmises par la culture de non-paix.
4- Faire son travail extérieur de transformation de la société.
Le livre est au moins à la Bibiothèque Nationale du Québec.
Ce blogue fonctionne dans cet esprit. C'est pourquoi il peut paraître parfois décousu, touche à tout, déconcentré. Mais non, il y a du " non à la guerre multiforme", du " oui à la paix universelle,", du " travail intérieur", du " travail extérieur".
Bonne continuation ensemble.
mardi 26 mai 2015
Pour une Constitution municipale.
Pour une
Constitution municipale.
J’ai
maintenant, monsieur le Maire, une proposition audacieuse pour vous qui êtes à
la recherche de projets rassembleurs. Je crois en avoir un bon,ici.
Je propose
que Boucherville se dote d’une Constitution d’origine Citoyenne.
Si vous
allez de l’avant, le secrétariat à la participation citoyenne pourrait mettre
sur pied une Assemblée Constituante tirée au sort, dont le but serait d’écrire
cette Constitution. Cela permettrait d’enclencher un processus de participation
démocratique qui occasionnerait l’implication des citoyen€s, par le biais de la
consultation de la population par les constituants. Le processus permet de
confirmer l’identité, l’appartenance de la communauté, de définir des
institutions municipales de participation démocratique et les grands objectifs
de l’aménagement et du développement social et économique.
Ce serait
une expérience-pilote, qui pourrait être complétée par l’élaboration d’une
Constitution régionale, complémentaire, tant qu’à y être!
Roméo
Bouchard, auteur du livre : Constituer le Québec, pistes pour une
véritable démocratie, pense que
c’est une belle idée. Je crois qu’un support de sa part est possible.Il a
ouvert le champ du chantier démocratique avec quelques autres.
Les conseillers-conseillères
pourraient jouer un rôle important dans la mobilisation des
districts-quartiers.
Une précision : pour assurer
une indépendance des constituants, les gens au pouvoir sont exclus du tirage au
sort, mais ils-elles, peuvent intervenir dans la consultation.
Claude
Saint-Jarre, 25-05-2015
Médecins québécois pour le régime public
http://www.mqrp.qc.ca/
et mon projet:
et mon projet:
Nouveau comité citoyen à Boucherville.
J’informe le lectorat, par la
présente, de l’inauguration d’un « comité de réflexion et d’action sur la
démocratie » en vue de sa restauration.
Ceci est l’objet du Projet
Papineau, un texte fondateur écrit par Roméo Bouchard et qu’on peut
lire à cette adresse : http://mangersanspetrole.blogspot.ca/2015/05/democratie-energetique-passe-par-le.html
Par ailleurs, il y a quelques formes
de démocratie en veilleuse, telles la démocratie familiale, la démocratie
énergétique et la démocratie sanitaire. C’est cette dernière qu’explique le
livre Toxique Planète en faisant prendre conscience d’une énorme
nouvelle épidémie mondiale invisible de maladies chroniques, causée par
l’environnement et qui menace les systèmes de santé, tellement elle coûte cher.
Les Gouvernements en parlent si peu
et même entretiennent l’ignorance, nommée « agnotologie « », dit
l’auteur, André Cicolella. C’est alors aux citoyens à commencer à repenser le
système de santé, de manière écosystémique, en initiant la transition
écologique, ajoute-t-il. Les citoyen€s en sont capables.
À terme, nos discussions mèneront à
l’établissement d’un Gouvernement territorial régional, à un Conseil et une
Chambre de citoyens et à un conseil de santé régional avec participation
citoyenne, ainsi qu’à des éco-quartiers en santé et démocratiques, probablement
soutenus par un nouveau Ministère de la Démocratie.
Si cela vous intéresse, veuillez
communiquer avec moi à cette adresse électronique : stjh at
videotron.ca ou au 450-645-0626 on encore en vous présentant au restaurant
Saint-Hubert , le premier vendredi de chaque mois à
19 :00 hres.
Claude
Saint-Jarre, Boucherville.
Référence :
Le défi des épidémies modernes, André Cicolella.
et:
Pour une participation citoyenne de
quartier.
Il y a une
démocratie familiale exercée par des conseils de famille.
Je sens le
besoin d’une extension et d’une expansion de la démocratie, je la vois d’abord
dans le quartier auquel la famille appartient.
Il pourrait
y avoir un « Conseil de quartier », avec participation citoyenne et
assemblées populaires, pour faire éclore des projets qui seraient sujets à du
financement participatif. Le Conseil de quartier permet de favoriser
l’investissement dans les liens sociaux pour augmenter le capital social mis à
rude épreuve en ces temps d’austérité pour un retour à l’équilibre budgétaire.
Le Conseil
de quartier pourrait être représenté dans un Conseil des citoyens régional et
dans un gouvernement territorial régional citoyen reliés à un Conseil national
de la vie démocratique, dont parle le livre Constituer le Québec, pistes
pour une véritable démocratie.
Dans mon quartier, j’aimerais le début d’un
système de santé de proximité qui pourrait prendre la forme d’une Maison pour la santé ou d’un Centre
de santé communautaire municipal, avec participation citoyenne et budget
participatif qui répond à un appel de projets. En cette ère de l’épidémie
invisible des maladies chroniques, dénoncée par le livre Toxique planète,
ces maladies sont surtout causées par l’environnement qui devient à détoxifier
par une médecine environnementale. Le quartier est représenté dans un Conseil
Régional de Santé, puisqu’Il faut parler du fait que 80% du coût du système de
santé est relié aux maladies chroniques.
J’aimerais
finalement un comité agro-alimentaire pour cultiver le plaisir de jardiner et
de cuisiner pour la santé. L’eau est conservée précieusement dans tout le
quartier, pour une autonomie collective à long terme.
Claude
Saint-Jarre 24-05-2015
et:
Une
Ville-Région/Santé.
À qui de
droit,
Bonjour. Seriez-vous d’accord pour contribuer à créer
une « Maison pour la santé » dans un quartier de Boucherville,
pour inaugurer un modèle de médecine de proximité où la Santé Publique joue un
rôle de soutien et de lien entre le milieu hospitalier et l’éducation à
l’auto-santé, à la prévention de la maladie, à la promotion de la santé ainsi
qu’à la médecine environnementale qui détoxifie l’environnement, dans l’esprit
du livre Toxique Planète?
J’aimerais
un Éco-quartier en santé et démocratique, puisque la médecine environnementale
fait appel à la démocratie sanitaire.
Mon
quartier est un désert médical de santé publique et en capital social.
J’aimerais que cette situation s’améliore.
La
médecine fonctionnelle, comprend la médecine allopathique et accepte les
contributions alternatives, si elles sont complémentaires et compétentes.
C’est
dans cet esprit qu’un tel centre pourrait fonctionner, un centre communautaire
municipal avec budget participatif et projets provenant de la vie citoyenne
discutés en assemblées de quartiers.
Y-aura-t-il
un médecin de quartier, un€ infirmie(re) de quartier?
Examinons
cela ensemble si vous avez le goût.
Je vous
remercie de votre attention,
et:
Monsieur le
Maire,
J’aimerais vous informer que je m’offre à faire du bénévolat
dans mon quartier , le district électoral le Boisé, le district 8, pour aider à
structurer la participation citoyenne.
Je pense qu’il est important de cultiver le capital social,
investir dans les liens sociaux, comme dit
l’économiste Juliet Shor dans son livre Plénitude,
d’ « irriguer les relations humaines qui sont asséchées durant
les années du boom économique ».
Je sais que vous avez déjà essayé de faire un comité de
citoyen en mettant une annonce dans les journaux et que deux personnes
seulement se sont manifestées et que vous avez préféré une manière différente,
par thèmes, tels la commission des aîné€s, mais je pense néanmoins qu’un
ancrage local de la participation citoyenne est valide et possible.
Puis j’ai deux demandes à faire, en cette période de
redéfinition du système de santé publique.
J’aimerais que dans l’esprit du programme PAIR, il y ait une
vigie municipale, exprimée par une enquête qui chercherait à savoir si :
1-
Des citoyen€s de Boucherville n’ont pas de
médecin de famille et n’ont pas de ce fait accès à des soins gratuits, au
système public, pour leurs besoins en
santé.
2-
Des
aîné€s ne peuvent pas se permettre des soins dentaires, faute d’argent. La
santé buccale fait partie de la santé globale et sa négligence coûte cher à
l’État puisque des maladies chroniques en découlent, comme le diabète ou des
maladies cardio-vasculaires, disent les études de la Santé Publique.
Pour terminer, une question :
Les cliniques de médecine privée, bénéficient-elles
gratuitement de l’existence du système de santé public?
Message de Vandana Shiva
Cette grande défenderesse de l'agriculture bio, de la biodiversité, des semences, nous introduit deux vidéos. En anglais seulement, pour le moment.
Monsanto n'a qu'à bien se tenir avec elle. Elle est comme Krishna qui combattait l'ennemi.sans peur.
http://seedfreedom.info/a-message-from-dr-vandana-shiva-for-international-biodiversity-day-and-march-against-monsanto/
Monsanto n'a qu'à bien se tenir avec elle. Elle est comme Krishna qui combattait l'ennemi.sans peur.
http://seedfreedom.info/a-message-from-dr-vandana-shiva-for-international-biodiversity-day-and-march-against-monsanto/
lundi 25 mai 2015
Le calme pour faire la démocratie,( incluant l'énergétique) par la méditation pleine conscience
https://www.youtube.com/watch?v=i9O9scFrePA
et: www.ecologiehumaine.org
http://ecologiehumaine.org/
et: www.ecologiehumaine.org
http://ecologiehumaine.org/
PLaidoyer pour les animaux, vidéo ( autre forme de démocratie)
https://www.youtube.com/watch?v=Ivr453zZecY
Imaginer un monde sans armes
http://www.gmu.edu/programs/icar/pcs/EB83PCS.htm
et: pourquoi imaginer le futur?
http://www.humiliationstudies.org/documents/BouldingWhyImaginetheFuture.pdf
et: pourquoi imaginer le futur?
http://www.humiliationstudies.org/documents/BouldingWhyImaginetheFuture.pdf
Comment fonctionnerait une démocratie? ( É. Chouard, vidéo)
http://chouard.org/blog/2014/05/27/comment-fonctionnerait-une-vraie-democratie/
Sortir le québec du pétrole: un nouveau livre.
http://editionssommetoute.com/Livre/sortir-le-quebec-du-petrole
- Voici le texte, dans ce livre, du Centre québécois du droit de l'environnement:
http://www.cqde.org/
- Vidéo sur le livre à RDI ainsi que du livre sur l'austérité:
https://www.facebook.com/rdieconomie/videos/375583079293903/
- Voici le texte, dans ce livre, du Centre québécois du droit de l'environnement:
http://www.cqde.org/
- Vidéo sur le livre à RDI ainsi que du livre sur l'austérité:
https://www.facebook.com/rdieconomie/videos/375583079293903/
dimanche 24 mai 2015
L'action gentille ( Gentle action) peut -elle arrêter la civilisation pétrolifère?
http://www.fdavidpeat.com/bibliography/essays/edges.htm
Le dialogue à la Bohm à Montréal
LE DIALOGUE
selon David Bohm
Un groupe « Dialogue » propose un genre d'exploration collective, non seulement du contenu de ce
que chacun de nous dit, pense et ressent, mais aussi des motivations, des présuppositions, des
croyances et des valeurs de base. Différents sujets peuvent y être abordés tout en se référant à ses
propres expériences de vie et nous rendre plus conscient de qui on est. L'énergie créatrice globale,
générée par le groupe, apportera un plus à tout participant. Le lâcher-prise, l'attention ponctuelle,
l'observation du verbal et du non-verbal doivent se mettre en place et devenir présents.
Dans un groupe « dialogue », les gens peuvent explorer les présuppositions, les idées, les croyances
et les émotions individuelles et collectives qui contrôlent subtilement leurs interactions. Cette
exploration permet aux personnes de participer à un processus qui dévoile leurs succès et leurs
échecs sur le plan de la communication et qui peut aussi révéler les étranges « patterns » qui les
incitent à éviter certains thèmes ou encore défendre à tout prix leur opinion.
Cette forme de dialogue est un moyen d'observer comment nos valeurs et nos intentions cachées
peuvent inciter nos comportements et comment les disparités de sexe peuvent se heurter sans
qu'on s'en rende compte.
Dans ce sens, le « dialogue » devient un lieu d'apprentissage collectif d'où peut émerger un sens
accru d'harmonie, de camaraderie et de créativité.
Le dialogue étant de nature exploratoire, sa démarche continue d'évoluer. Aucune règle stricte ne
peut être établie pour le déroulement d'un dialogue car son essence est « apprentissage ». Cet
apprentissage ne se fait pas en absorbant une quantité d'informations, et n'est pas le fruit d'une
doctrine, il n'est pas non plus un moyen d'examiner ou de critiquer une théorie ou un concept; il est
plutôt un processus continu de participation créatrice entre personnes réunies, un processus de
maturation, d'acceptation de la différence.
La suspension des pensées, des impulsions, des jugements, des inattentions face à l'autre, voilà ce
qu'est le Dialogue dans son essence. Le processus d'exploration devient ainsi actif, conscient et
s'accomplit durant l'écoute.
Essayons tout simplement de nous réunir en tant qu'êtres humains, et laissez l'attention, le silence
s'il est là et la spontanéité de chacun être présents et se vivre! Nous verrons, alors, ce que nous
pourrons découvrir ou bien créer en tant que groupe qui tente de manifester une nouvelle
conscience.
L’horaire de rencontre est à toutes les trois semaines.Si intéressé(e), nous faire parvenir un courriel de
confirmation à lisetteb2@yahoo.ca avec votre motivation. Par la suite, nous vous enverr
Question: peut-on faire arrêter la civilisation pétrocentrique par le dialogue? le dialogue selon David Bohm
http://www.krishnamurti-france.org/Le-dialogue-selon-David-Bohm
- l'exploration du dialogue, une recherche: http://theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/20640/20640.html
- Modèle de dialogue de D. Bohm:
http://www.feldenkraisnow.org/Francais/modelededialogue.html
- http://blog.colligence.fr/le-dialogue-selon-david-bohm/
- Art de penser ensemble:
http://www.grisvert.com/philippe/?p=633
- l'exploration du dialogue, une recherche: http://theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/20640/20640.html
- Modèle de dialogue de D. Bohm:
http://www.feldenkraisnow.org/Francais/modelededialogue.html
- http://blog.colligence.fr/le-dialogue-selon-david-bohm/
- Art de penser ensemble:
http://www.grisvert.com/philippe/?p=633
Civilisation pétrocentrique canadienne, une critique: Éric Pineault, une Vidéo
https://www.youtube.com/watch?t=49&v=zeQmfGn-5VU
Pour une participation citoyenne de quartier
Pour une
participation citoyenne de quartier.
Il y a une
démocratie familiale exercée par des conseils de famille.
Je sens le
besoin d’une extension et d’une expansion de la démocratie, je la vois d’abord
dans le quartier auquel la famille appartient.
Il pourrait
y avoir un « Conseil de quartier », avec participation citoyenne et
assemblées populaires, pour faire éclore des projets qui seraient sujets à du
financement participatif. Le Conseil de quartier permet de favoriser l’investissement
dans les liens sociaux pour augmenter le capital social mis à rude épreuve en
ces temps d’austérité pour un retour à l’équilibre budgétaire.
Le Conseil
de quartier pourrait être représenté dans un Conseil des citoyens régional et
dans un gouvernement territorial régional citoyen reliés à un Conseil national
de la vie démocratique, dont parle le livre Constituer le Québec, pistes
pour une véritable démocratie.
Dans mon quartier, j’aimerais le début d’un
système de santé de proximité qui pourrait prendre la forme d’une Maison pour la santé ou d’un Centre
de santé communautaire municipal, avec participation citoyenne et budget
participatif qui répond à un appel de projets. En cette ère de l’épidémie
invisible des maladies chroniques, dénoncée par le livre Toxique planète,
ces maladies sont surtout causées par l’environnement qui devient à détoxifier
par une médecine environnementale. Le quartier est représenté dans un Conseil
Régional de Santé. On y parlera entre autre du fait que 80% du coût du système de santé est relié aux maladies chroniques.
J’aimerais
finalement un comité agro-alimentaire pour cultiver le plaisir de jardiner et
de cuisiner pour la santé. L’eau est conservée précieusement dans tout le
quartier, pour une autonomie collective à long terme.
Claude
Saint-Jarre 24-05-2015
Journée internationale de la démocratie( Roméo Bouchard)
https://www.youtube.com/watch?v=6L7KxX1gbXE
samedi 23 mai 2015
Écorégion( article de 2010)
Construisons une écorégion ( heureuse!)
L’auteur Roméo Bouchard, disait
en conférence à Brompton, en novembre 2009, que notre agriculture « est
un désastre ».
En plus, il y a la crise financière,
la crise alimentaire, les changements climatiques, du système de santé et le
tarissement des énergies fossiles, dont l’agriculture dépend grandement. (
Lire : « Eating Fossil Fuel »
Pour contrer ces multiples formes de
dégradation de l’énergie ( l’entropie), il y a une diversité d’actions. Pour
unifier ces énergies réparatrices, j’aimerais proposer une principe directeur,
un projet rassembleur : le concept d’écorégion.
Une écorégion comprend la création
d’un système alimentaire alternatif local, basé sur des énergies renouvelables
et post-OGM. Il comprend aussi la création d’une économie locale, basée
également sur des énergies renouvelables, et pacifique.
L’Institute of science in society
fait une critique scientifique ( traduite en français), sur les OGM. Les
livres : Terres D’avenir pour un mode de vie durable, éditions Alphée,
et Solutions locales pour un désordre
global, éditions Actes Sud décortiquent l’idée d’écorégion. Une note
personnelle : la neuropsychoimmunologie nous enseigne que pour être en
santé nous avons avantage à cultiver les émotions positives. Alors, vivement,
une métaphysique de la joie , ajoutée à l’écologie. De plus, cherchons
l’harmonie entre les humains, car une société solaire et bio pourrait bien être
insuffisante s’il ya encore de l’exploitation de l’homme par l’homme disait
Pierre Rabhi, l’agroécologiste.
Il faut être plusieurs pour cette
entreprise enthousiasmante et nécessaire : s’il y avait une grève de
transport du cammionage alimentaire, nous n’aurions que quatre jours de
nourriture en magasin!... Belle souveraineté alimentaire, n’est-ce pas! Alors,
si vous avez le goût, discutez-en avec
le comité agroalimentaire du Centre d’information sur l’environnement de
Longueuil ( CIEL) ou bien Environnement Nature de Boucherville.
vendredi 22 mai 2015
Une ville-région/santé
Une Ville-Région/Santé.
À qui de
droit,
Bonjour. Seriez-vous d’accord pour contribuer à créer
une « Maison pour la santé » dans un quartier de Boucherville,
pour inaugurer un modèle de médecine de proximité où la Santé Publique joue un
rôle de soutien et de lien entre le milieu hospitalier et l’éducation à l’auto-santé,
à la prévention de la maladie, à la promotion de la santé ainsi qu’à la
médecine environnementale qui détoxifie l’environnement, dans l’esprit du livre
Toxique Planète?
J’aimerais
un Éco-quartier en santé et démocratique, puisque la médecine environnementale
fait appel à la démocratie sanitaire.
Mon
quartier est un désert médical de santé publique et en capital social. J’aimerais
que cette situation s’améliore.
La
médecine fonctionnelle, comprend la médecine allopathique et accepte les
contributions alternatives, si elles sont complémentaires et compétentes.
C’est
dans cet esprit qu’un tel centre pourrait fonctionner, un centre communautaire
municipal avec budget participatif et projets provenant de la vie citoyenne
discutés en assemblées de quartiers.
Y-aura-t-il
un médecin de quartier, un€ infirmie(re) de quartier?
Examinons
cela ensemble si vous avez le goût.
Je vous
remercie de votre attention,
Origines de la violence selon James W,Prescott
http://www.violence.de/prescott/bulletin/article-f.html
Le centre paysan a besoin de vous
Le
Centre paysan est en phase de démarrage et nous avons plusieurs projets en tête,
mais pour les concrétiser et être en mesure de vous offrir le maximum de
services, nous avons besoin de vous!
D'abord,
un membre du C.A. nous quitte et nous devons la remplacer! Le défi d’être sur un
conseil d’administration d’une jeune coopérative de solidarité vous intéresse?
Vous avez des compétences en gestion, en recherche de financement et/ou une
connaissance du domaine de l’agriculture au
Québec? Envoyez-nous votre candidature! centrepaysan@gmail.com
Une première vague de formation qui se déroulera
cet été et cet automne est présentement mise sur pied et vous sera présenté sous
peu. Nous souhaitons constituer un comité formation qui travaillera en
collaboration avec notre coordonnatrice et le conseil d’administration (exemple
de tâches: trouver des formateurs et entrer en contact avec eux, rédiger des
résumés de formation, etc.)
Finalement, vous avez un peu de temps à consacrer à
la coopérative, que ce soit notamment pour participer à des réunions de
réflexions sur la structuration du Centre Paysan ou appuyer ponctuellement
certains projets, écrivez-nous! centrepaysan@gmail.com
Le grand-père du futur, écoutez, gouvernements austéritaires!
https://www.youtube.com/watch?v=_8NGNhDxzzw
jeudi 21 mai 2015
La souveraineté alimentaire à la manière de Roméo Bouchard
http://cjf.qc.ca/fr/relations/article.php?ida=3175
Que nous reste-t-il?
Les intérêts privés maintiennent notre dépendance au pétrole
et nous la font payer par l’austérité commandée par le Gouvernement. Ils nous
dépossèdent aussi des terres agricoles. Si on s’indigne, la colère nous rend
malade en amenuisant notre système immunitaire. Pour se guérir, il faut payer
le système de santé privatisé et payer Big Pharma pour se médicamentaliser. Ils
nous ont forcés à polluer l’environnement ( ne serait-ce par exemple que par
les biberons au bisphénol) qui nous rend
malade encore, en retour. Il nous faudra payer, encore, pour le détoxifier. ( dit le livre Planète
Toxique) Mais où prendre l’argent il n’y en a plus! En empruntant aux intérêts
privés avec taux d’intérêts, ce qui gonfle la dette personnelle et publique à
l’infini. Ce que le 1% ne sait pas, c’est que, bien que plus riche que le 99%,
il est, lui aussi, malade de l’environnement.
Quelles sont les richesses qui nous restent et qui dépendent
de nous?
-
L’énergie psychique
-
Le savoir pour transformer l’énergie pour notre
bien
-
L’alphabétisation
-
La qualité de la relation de l’individu avec
lui-même
-
La qualité de la relation entre nous
-
Notre perception de la richesse, notre capacité
à en jouir et de s’en servir.
-
L’autarcie individuelle et communautaire comme
objectif, avec le bien commun comme vision.
mercredi 20 mai 2015
Pétrole et austérité, même travail de sape sociale, à lire dans le Devoir du 20 mai 2015
Cet article montre bien le maintien de la dépendance au pétrole au moyen de l'austérité grâce à laquelle nous payons pour nous maintenir dans la dépendance et pour enrichir les intérêts privés. " L'austérité constitue donc, dans les faits, un outil pour faire accepter une organisation néocoloniale du territoire et de la société".
Un Quartier démocratique et en santé. Aide de la part de la permaculture humaine et sociale??
http://www.mikemetz.org/post/2012/04/16/permaculture-humaine-et-sociale
et les rapports humains
http://www.foretscomestibles.com/permaculture/rapport-humain-vie-sociale/permaculture-et-rapports-humains.html?showall=1&limitstart=
et les rapports humains
http://www.foretscomestibles.com/permaculture/rapport-humain-vie-sociale/permaculture-et-rapports-humains.html?showall=1&limitstart=
mardi 19 mai 2015
Le journal Le Devoir et le pétrole: très bonne journée ce 19-05-5015 en informations.
1) L'article à propos de l'oléoduc Énergie Est, montre que les prises d'eau potable sont à haut risque.
2) Bill McKibben est interviewé. Il a fondé 350.org
3) Les énergies fossiles drainent 5300 milliards en fonds pulibcs par an estime le FMI En 20 ans, cela fait 106 mille milliards de dollars... Ouf
Et, dans la même période, le coût en santé publique de ne pas s'occuper maintenant de l'épidémie invisible des maladies chroniques que dénonce le livre Toxique Planète, sera lui aussi de 47,000 milliards
Donc, on se fait subtiliser 106 mille milliards sans notre consentement pour nous rendre malades et on paiera 47,000 mille milliards pour se soigner!
4) Dans l'article : Grérir l'autobus de sa lenteur chronique, on apprend que sur un parcours typique, l'autobus passe 50% du temps immobile...
Rire, pleurer ou colérer...?? Impuissance ou presque de toutes façons, pour changer les choses.
Qu'en pensez-vous???
Bonne journée!
2) Bill McKibben est interviewé. Il a fondé 350.org
3) Les énergies fossiles drainent 5300 milliards en fonds pulibcs par an estime le FMI En 20 ans, cela fait 106 mille milliards de dollars... Ouf
Et, dans la même période, le coût en santé publique de ne pas s'occuper maintenant de l'épidémie invisible des maladies chroniques que dénonce le livre Toxique Planète, sera lui aussi de 47,000 milliards
Donc, on se fait subtiliser 106 mille milliards sans notre consentement pour nous rendre malades et on paiera 47,000 mille milliards pour se soigner!
4) Dans l'article : Grérir l'autobus de sa lenteur chronique, on apprend que sur un parcours typique, l'autobus passe 50% du temps immobile...
Rire, pleurer ou colérer...?? Impuissance ou presque de toutes façons, pour changer les choses.
Qu'en pensez-vous???
Bonne journée!
lundi 18 mai 2015
Mouvement citoyen, un appel
Nouveau
comité citoyen à Boucherville.
J’informe le lectorat, par la
présente, de l’inauguration d’un « comité de réflexion et d’action sur la
démocratie » en vue de sa restauration.
Ceci est l’objet du Projet
Papineau, un texte fondateur écrit par Roméo Bouchard et qu’on peut
lire à cette adresse : http://mangersanspetrole.blogspot.ca/2015/05/democratie-energetique-passe-par-le.html
Par ailleurs, il y a quelques formes
de démocratie en veilleuse, telles la démocratie familiale, la démocratie
énergétique et la démocratie sanitaire. C’est cette dernière qu’explique le
livre Toxique Planète en faisant prendre conscience d’une énorme
nouvelle épidémie mondiale invisible de maladies chroniques, causée par
l’environnement et qui menace les systèmes de santé, tellement elle coûte cher.
Les Gouvernements en parlent si peu
et même entretiennent l’ignorance, nommée « agnotologie « », dit
l’auteur, André Cicolella. C’est alors aux citoyens à commencer à repenser le
système de santé, de manière écosystémique, en initiant la transition
écologique, ajoute-t-il. Les citoyen€s en sont capables.
À terme, nos discussions mèneront à
l’établissement d’un Gouvernement territorial régional, à un Conseil et une
Chambre de citoyens et à un conseil de santé régional avec participation
citoyenne, probablement soutenus par un nouveau Ministère de la Démocratie.
dimanche 17 mai 2015
Boucherville, ville en santé, comme but.
Boucherville,
une ville santé.
J’aimerais que la population de Boucherville soit en santé. Il
faudra travailler l’acceptabilité gouvernementale pour que se pratique une
médecine de proximité publique et gratuite, axée, sur les soins comme d’habitude,
mais qui ajoute à sa pratique la promotion de la santé, la prévention de la
maladie, l’enseignement à toutes les catégories d’âge de l’auto-construction de
sa santé ainsi que l’hygiène sanitaire,
en adoptant , en plus d’un plan national , un plan municipal de santé
environnementale qui inclue l’hygiène
sanitaire. Cette hygiène consiste à
extirper de l’environnement les ingrédients chimiques nocifs pour la santé des
gens tels les polluants organiques persistants, que la Convention de Stockholm
a identifiés en 2001. Ils sont partout dans l’environnement.
Il y a une pandémie invisible de
maladies chroniques, diagnostiquée, très
coûteuse pour le système de santé. En France, c’est 83% du budget de santé.
Elle est signalée dans le livre Toxique Planète. Elle est invisible parce qu’il y a une
ignorance des risques sanitaires; l’ignorance en question est socialement
fabriquée par l’industrie chimique et a un nom : l’agnotologie. Il y a une contamination
générale de la population et de son espace vital. L’épidémie de maladies
chroniques est causée par l’environnement et c’est donc en agissant sur l’environnement
qu’il sera possible de bloquer les épidémies modernes non transmissibles par
une détoxification, dont la médecine
environnementale s’occupe.
Aux yeux de la Santé Publique, en améliorant la santé, on diminue les coûts
selon, l’économiste Armine Yalnizyan, a rapporté Le Devoir, le 4 mai. On le
voit mieux avec l’étude de l’école de santé publique de Harvard, qui évalue à
47,000 milliards de dollars mondialement les coûts de cette pandémie durant les
deux prochaines décennies si on fait rien. Par ailleurs, la santé buccale fait
partie de la santé globale. Ne pas s’en occuper entraînes des maladies
chroniques, telles le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Un respect envers les futures
générations nous enjoint à agir.
J’ai pour l’instant deux mesures
précises à proposer :
1) Un peu dans l’esprit du programme
PAIR, faire une enquête pour trouver les gens qui n’ont pas de médecin de
famille actuellement à Boucherville et qui de ce fait sont négligés en matière
de leur santé.
2) Identifier les aîné€s qui n’ont pas
assez d’argent pour recevoir des soins dentaires dont ils ont besoin.
Merci,
Claude Saint-Jarre, 17-05-2015, Boucherville.
samedi 16 mai 2015
Comité: un nouveau! ( lettre aux journaux locaux)
Nouveau comité citoyen à Boucherville.
J’informe le lectorat, par la
présente, de l’inauguration d’un « comité de réflexion et d’action sur la
démocratie » en vue de sa restauration.
Ceci est l’objet du Projet
Papineau, un texte fondateur écrit par Roméo Bouchard et qu’on peut
lire à cette adresse : http://mangersanspetrole.blogspot.ca/2015/05/democratie-energetique-passe-par-le.html
Par ailleurs, il y a quelques formes
de démocratie en veilleuse, telles la démocratie familiale, la démocratie
énergétique et la démocratie sanitaire. C’est cette dernière qu’explique le
livre Toxique Planète en faisant prendre conscience d’une nouvelle énorme
épidémie mondiale invisible de maladies chroniques, causée par l’environnement
et qui menace les systèmes de santé, tellement elle coûte cher.
Les Gouvernements en parlent si peu
et même entretiennent l’ignorance, nommée « agnotologie « », dit l’auteur, André Cicolella. C’est alors aux citoyens à commencer à repenser
le système de santé, de manière écosystémique, en initiant la transition
écologique, ajoute-t-il. Les citoyen€s en sont capables.
À terme, nos discussions mèneront à
l’établissement d’un Gouvernement territorial régional, à un Conseil et une
Chambre de citoyens et à un Conseil de santé régional avec participation
citoyenne, probablement soutenus par un nouveau Ministère de la Démocratie.
Si cela vous intéresse, veuillez
communiquer avec moi à cette adresse électronique : stjh at
videotron.ca ou au 450-645-0626 on encore en vous présentant au Chêne Blanc, le premier vendredi de chaque mois à 19 :00
hres.
Les Sols: une pétition
Texte de la pétition
CONSIDÉRANT QU'un sol en santé est un sol vivant;
CONSIDÉRANT QUE l’ONU a déclaré 2015 Année internationale des sols;
CONSIDÉRANT QUE l'industrie agroalimentaire ne rémunère les agriculteurs que pour les volumes de denrées produites;
CONSIDÉRANT QUE les coûts écologiques et sociaux liés à la dégradation des sols, des eaux et de la biodiversité sont relégués à la société et aux générations futures;
CONSIDÉRANT QUE nous constatons le désinvestissement par l'État, les institutions publiques, parapubliques et privées dans la recherche fondamentale sur les sols naturels en tant que biotopes nourriciers et les processus de la pédogénèse en action;
CONSIDÉRANT l'observation à long terme des effets de l'érosion et de la dégradation des sols de différentes affectations, systèmes de gestion et d'exploitation;
Nous, soussignés, réclamons que le gouvernement du Québec et les marchés rémunèrent les familles agricoles, agro-forestières, ainsi que les opératrices et opérateurs en production bioalimentaire pour leurs contributions mesurables et vérifiables à la conservation et à la régénération des sols vivants, des eaux douces et de la biodiversité dans les écosystèmes en milieux urbanisés, ruraux et territoriaux du Québec.
Adresse
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-5269/index.html
vendredi 15 mai 2015
Réseau Environnement -Santé +++ Loi Santé: Pour réussir la révolution santé.
http://reseau-environnement-sante.fr/wp-content/uploads/2015/03/LoiSant%C3%A9-Sant%C3%A9Environnementale-AuditionsRES1.pdf
réseau santé-environnement:
http://reseau-environnement-sante.fr/
réseau santé-environnement:
http://reseau-environnement-sante.fr/
La souveraineté renversée. Rapport minoritaire de Sébastien Ricard des États Généraux sur la souveraineté du Québec.( juin 2014)
http://www.ledevoir.com/documents/pdf/ricard_rapportdissident.pdf
jeudi 14 mai 2015
Option pour passer par -dessus la crise de l'ignorance
https://www.youtube.com/watch?v=-fVI3BRBC6o
et le projet Vénus:
https://www.youtube.com/watch?v=QBrnZDUN0nI
et: Odyssée de l'espèce
http://classiques.uqac.ca/contemporains/gaudin_thierry/2100_odyssee_espece/odyssee_espece.html
et le projet Vénus:
https://www.youtube.com/watch?v=QBrnZDUN0nI
et: Odyssée de l'espèce
http://classiques.uqac.ca/contemporains/gaudin_thierry/2100_odyssee_espece/odyssee_espece.html
Démocratie sanitaire
Les sociétés modernes sont confrontées à une véritable épidémie de maladies chroniques : cancers, maladies cardiovasculaires, obésité et diabète, allergies, affections mentales… Or elles sont très largement évitables, car elles sont la conséquence de notre mode de vie et de notre environnement. Selon l’Organisation mondiale de la santé, elles sont responsables de 86 % des décès et représentent 77 % des cas de maladies en Europe. Elles sont ainsi devenues la cause majeure de la crise des systèmes de santé. En France, la « Sécu » a certes permis l’accès aux soins pour tous, mais elle n’arrive pas à répondre à cette crise. Et au nom de la lutte contre le « trou de la Sécu », on cherche donc à convaincre les Français qu’il faudrait remplacer le principe de solidarité par une logique individualiste d’assurances privées.
Mais les solutions libérales sont une illusion, comme le montre André Cicolella dans cet essai rigoureusement argumenté : elles ne répondent pas à la question et ne peuvent, au contraire, que faire empirer la situation. À l’inverse, explique-t-il, il est possible de surmonter la crise en agissant sur les causes environnementales et comportementales des maladies et en sortant du « tout médicament ». Mais aussi en réinventant un système de santé de proximité, un financement plus juste et en instaurant une véritable démocratie sanitaire. Bref, en refondant un véritable système de santé et pas seulement un système de soins.
Citation d'André Cicolella, auteur de: Le défi des épidémies modernes et Toxique planète.
Expertise profane, outil de démocratie sanitaire:
http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/sfsp_lille_2011_l_expertise_profane_outil_de_democratie_sanitaire.7668
++: les Figures nécessaires d'une démocratie de la santé.
http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/sfsp_lille_2011_l_expertise_profane_outil_de_democratie_sanitaire.7668
Mais les solutions libérales sont une illusion, comme le montre André Cicolella dans cet essai rigoureusement argumenté : elles ne répondent pas à la question et ne peuvent, au contraire, que faire empirer la situation. À l’inverse, explique-t-il, il est possible de surmonter la crise en agissant sur les causes environnementales et comportementales des maladies et en sortant du « tout médicament ». Mais aussi en réinventant un système de santé de proximité, un financement plus juste et en instaurant une véritable démocratie sanitaire. Bref, en refondant un véritable système de santé et pas seulement un système de soins.
Citation d'André Cicolella, auteur de: Le défi des épidémies modernes et Toxique planète.
Vient de paraître : "Le défi des épidémies modernes : Comment sauver la sécu en changeant le système de santé". Un ouvrage d'André Cicolella qui montre que les solutions libérales sont une illusion : elles ne répondent pas à la question et ne peuvent, au contraire, que faire empirer la situation...
# Présentation
Les sociétés modernes sont confrontées à une véritable épidémie de maladies chroniques : cancers, maladies cardiovasculaires, obésité et diabète, allergies, affections mentales… Or, elles sont très largement évitables, car elles sont la conséquence de notre mode de vie et de notre environnement.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, elles sont responsables de 86% des décès et représentent 77% des cas de maladies en Europe. Elles sont ainsi devenues la cause majeure de la crise des systèmes de santé.
En France, le « Sécu » a certes permis l’accès aux soins pour tous, mais elle n’arrive pas à répondre à cette crise. Et au nom de la lutte contre le « trou de la Sécu », on cherche à convaincre les Français qu’il faudrait remplacer le principe de solidarité par une logique individualiste d’assurances privées.
Mais les solutions libérales sont une illusion, comme le montre André Cicolella dans cet essai rigoureusement argumenté : elles ne répondent pas à la question et ne peuvent, au contraire, que faire empirer la situation.
À l’inverse, explique-t-il, il est possible de surmonter la crise en agissant sur les causes environnementales et comportementales des maladies et en sortant du "tout médicament". Et aussi en réinventant un système de santé de proximité, un financement plus juste et en instaurant une véritable démocratie sanitaire. Bref, en refondant un véritable système de santé et pas seulement un système de soins.
# L'auteur
- André Cicolella est chercheur en santé environnementale et président de la Commission Santé des Verts.
- Il est l’auteur de Alertes santé (avec Dorothée Benoît-Browaeys, Fayard, 2005).
# L'ouvrage
- EDITION : La Découverte
- COLLECTION : Sur le vif – 144 pages
"Le défi des épidémies modernes" - Table des matières
Introduction : Répondre au défi des épidémies modernes
Partie I - Nos maladies ont changé
1 - L'épidémie de maladies chroniques
2 - Les maladies chroniques : des causes principalement environnementales
3 - L'impact sanitaire de la mutation des modes de vie
4 - L'impact sanitaire de la pollution croissante de l'environnement
5 - De la première à la seconde révolution de santé publique
Partie II - Les raisons de la crise du système de santé
6 - De l'hospice à l'hôpital et de l'hôpital à l'hospice ?
7 - Un système de soins de proximité qui s'est délité
8 - Une France accro aux médicaments
9 - De la prévention à la précaution
10 - Une crise économique et démocratique
Partie III - Sortir de la crise (par le haut)
11 - Pour une maîtrise sanitaire
12 - Refonder le système de soins
13 - Refonder la prévention
14 - Refonder la démocratie sanitaire
Conclusion : Pour un système de santé efficace et démocratique
"Le défi des épidémies modernes" - Introduction
La société AG2R Prévoyance a fait faire un sondage publié le 19 octobre dans le Figaro, sur le thème « Les Français, la santé et l’argent » . Pour les commanditaires, l’idée était destinée à mesurer le sentiment de désamour des Français vis à vis de leur système de santé et d’assurance maladie et mesurer comment progresse la logique individualiste pour mieux avancer le projet de la privatisation de l’assurance maladie. AG2R n’est en effet pas n’importe qui. C’est un des grands acteurs des complémentaires santé : 6ème assureur santé en France (3ème en collectif, 10ème en individuel) avec 1,6 million de bénéficiaires d'une complémentaire santé AG2R (individuelle ou collective). Le résultat du sondage est décevant pour le commanditaire : les Français sont favorables en priorité à une augmentation des cotisations sociales (45%), plutôt que les cotisations complémentaires (25%) ou le reste à charge (17%).
Pour ceux attachés au principe de solidarité et qui considèrent que la réforme de 1945 a été une conquête sociale majeure, ce sondage est par contre une excellente nouvelle. Les Français disent en effet qu’ils sont très attachés à ce système ! Pour eux, c’est un des meilleurs du monde (83 %) et la branche maladie de la sécurité sociale reste la meilleure illustration de la solidarité entre les Français (à 60 %), devant l’aide aux personnes âgées (50%), le système de retraite (45 %) et loin devant l’assurance chômage (33 % ) ! Autre bonne nouvelle : on pensait que les Français étaient accros aux petites pilules de l’industrie pharmaceutique. Pas tant que çà ! A la question : pensez-vous que votre santé dépend principalement de votre mode de vie (nutrition activité physique) 80 % répondent oui, contre 18 % qui pensent qu’elle dépend principalement des progrès de la médecine. Les points de vue sont tranchés, d’autant que seuls 2% ne répondent pas à cette question ! Autre point de vue tranché : 80 % (contre 19 %) pensent que nous ne sommes pas égaux devant le système de santé. Une majorité (53% contre 42 % ) pensent que l’augmentation du financement ne permettra pas une meilleure qualité des soins et ils perçoivent le système comme inégalitaire avec une qualité de soins qui se détériore et des dépenses de moins en moins bien remboursées. Autant dire que la société française ne croie pas au discours d’un progrès sanitaire assimilé au progrès médical, et n’est pas prête à écouter les sirènes libérales, qui prônent une privatisation du système de santé, mais qu’elle est consciente de la nécessité de réforme, sans remettre en cause le système solidaire, et en se préoccupant plus de prévention. Au-delà des préoccupations classiques liées à la santé, les Français expriment ( L’offensive est pourtant soutenue ces derniers temps pour leur faire penser le contraire. Le groupe d’assurance MMA, qui bien que portant le nom de Mutuelle est une vraie assurance privée, a lancé une opération de ristourne sur les primes d’assurance, pour ceux qui consomment peu. Sans surprise, le député UMP Jean-Michel Dubernard, un des candidats de la droite au poste de Ministre de la Santé, a saisi la balle au bond : MMA, dit-il , pose les vraies questions, et si la réforme actuelle ne marche pas, il faudra prévoir un système qui laisse la place à des modes de financements individualisés. Mais ce point de vue se retrouve aussi à gauche. Gilles Johannet, militant socialiste, ancien directeur de la CNAM et aujourd’hui directeur santé aux AGF , ne visait pas autre chose avec son projet Excellence destiné à fournir une couverture médicale de haut niveau …et à haut prix ! Le système de soins à 2 vitesses…Le scandale de cette assurance a ému même l’Ordre des Médecins et conduit les AGF à retirer le projet, mais ce n’est vraisemblablement que partie remise.
Un pays européen , les Pays Bas a basculé vers un système d’assurances privées au 1er janvier 2006. L’équivalent de la CNAM aux Pays Bas est devenu une assurance privée et est maintenant en concurrence avec les homologues d’AXA ou d’AGF… ! Ce serait faire injure aux compagnies d’assurance que de dire qu’elles n’ont que des stratégies nationales. A l’évidence, l’opération Pays Bas est un test en vraie grandeur dans un pays européen et on peut s’attendre à une offensive en France et dans les autres pays européens pour accréditer l’idée que pour faire face à la crise des systèmes de santé, il faut prendre exemple sur les Pays Bas qui ont su tourner le dos aux assurances socialisées et faire confiance aux assurances privées, forcément meilleures gestionnaires . Le motif de la réforme aux Pays Bas était en effet que le système de santé coûte trop cher maintenant….pour un pays qui dépense cependant moins que la France ou l’Allemagne ! Bien que le principal pays où cette logique privatisée est appliquée, les Etats Unis, apporte la preuve que ce n’est pas la solution à la crise, mais au contraire que cela amplifie la crise, il est effectivement plus habile de s’appuyer sur une expérience plus présentable, celle des Pays Bas. Bien évidemment, les assureurs sauront les premières années respecter les règles de déontologie et ne pas sélectionner par le risque, mais, bien évidemment aussi, lors que la bascule sera faite et qu’ il ne sera plus possible de revenir en arrière, on s’acheminera vers une logique américaine.
Ce n’est pas un procès d’intention. Il y a quelques années AXA avait pratiquement doublé d’une année sur l’autre ses primes pour les handicapés, jusqu’à ce qu’il fasse machine arrière devant le tollé suscité par cette mesure. Il n’y a qu’à voir comment les assureurs ont brutalement augmenté les primes des Chirurgiens Obstétriciens Gynécologues, avant même que les coûts augmentent , pour savoir que l’objectif des sociétés d’assurances est de satisfaire leurs actionnaires et non pas d’assurer dans ce pays le plus haut niveau de protection sociale, encore moins de promouvoir la santé. Il faut dire aussi que cette offensive trouve des oreilles complaisantes du côté de la Commission Européenne, qui multiplie les tentatives pour introduire la santé dans la liste des services qui peuvent être libéralisés.
C’est pour cela qu’il est urgent que le débat autour de l’avenir de notre système de santé s’installe dans la campagne présidentielle. Malgré l’attachement des Français à leur système, l’offensive libérale peut être victorieuse, si elle réussit à faire passer l’idée que la réforme de la privatisation est inéluctable et qu’elle est la seule solution pour maîtriser les dépenses de santé. L’offensive MMA montre la stratégie qui va être suivie, jouer les jeunes contre les vieux, les bien portants face aux malades…comme si les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas les vieux de demain , comme si les bien portants d’aujourd’hui ne sont pas les malades de demain…….comme si il n’y avait pas d’autre voie que la maîtrise comptable des coûts de santé.
Face à cette offensive, certains peuvent être tentés de nier la crise et de combattre l’offensive libérale, sur le thème « Le trou de la Sécu, c’est du bidon » et « c’est une bonne chose de toute façon de dépenser plus pour la santé ». Comme si toute augmentation , quelle qu’elle soit, était bonne à prendre, comme si on ne pouvait pas avoir un débat sur la meilleure façon de dépenser. Certes les arguments sur les dettes de l’Etat non payées , sur les exemptions de charge des entreprises, sur l’impact du chômage sur les rentrées de cotisations, ont une certaine réalité, mais il n’en reste pas moins vrai que la crise existe. Curieusement , s’agissant des militants de gauche et d’extrême gauche qui développent ce point de vue, l’argumentaire, reste purement économiste et ne prend pas en considération les questions de santé. Comme si nous n’étions pas en face d’épidémies de maladies chroniques, comme si aussi la sécu, grande conquête sociale était forcément parfaite et la critiquer ferait forcément le jeu de l’adversaire, comme si la crise de l’amiante n’était pas là pour montrer les carences du système….
Car la crise du système de santé est bien réelle et il faut démontrer que l’on ne peut y répondre par la privatisation. La privatisation n’est jamais que la continuation de ce qui a été fait depuis 30 ans, par les gouvernements de gauche comme de droite, c’est à dire des mesures purement comptables, dont le dernier expédient a été de renvoyer la dette sur les générations futures…. !
Notre système de santé est malade de la croissance des épidémies modernes, (cancer, obésité, allergies, affections mentales..). La déclaration de l’OMS de sept 2006 a lancé aujourd’hui l’alerte sur l’épidémie de maladies chroniques, qui représentent 86% de la mortalité, 77 % de la morbidité et , nous dit l’OMS, menace l’existence même des systèmes de santé . Il est malade des crises de sécurité sanitaire (amiante, canicule, chikungunya…), qu’il n’a pas su anticiper, malade d’un système de soins peu coordonné et peu évalué, de la prééminence d’une certaine logique curative basée sur la recherche de l’exploit technique et laissant dans la marginalité la prévention et le pluralisme thérapeutique, malade de l’ absence de démocratie….malade en fait de penser en termes de soin et jamais en termes de santé.
Il est possible de montrer que les solutions libérales sont non seulement injustes, mais en plus ne répondent pas aux problèmes. Il est possible de montrer que ce n’est pas la maîtrise comptable, ni la maîtrise médicalisée qui est la réponse à la crise du système de santé, mais la maîtrise sanitaire. Il est temps de dire ce qui est une évidence mais qui semble avoir été oublié par beaucoup que l’objectif d’un système de santé est d’assurer le meilleur niveau de santé de la population et non pas en premier chef d’assurer une rente aux industries pharmaceutiques et médicales, ou aux professionnels de santé, quel que soit le mérite des uns et des autres. D’autres sondages montrent d’ailleurs que les mentalités évoluent. Le modèle du médecin seul dans son cabinet exerçant son sacerdoce tel un prêtre laïc, sans compter son temps ni sa peine n’est plus le modèle des jeunes générations. Celles-ci aspirent à travailler autrement. En témoignent les réalisations de maisons de santé par exemple lancées à l’initiative parfois de jeunes médecins.
C’est un changement de logique qui est nécessaire. Le sondage du Figaro montre que la société française est prête. C’est aux politiques de faire leur travail, en proposant une réponse politique à la crise. Une réponse politique, c’est comprendre ce qui a bougé dans la société et ce qui doit être changé au plan institutionnel pour être étendu à la société.
Ce livre entend apporter sa contribution au débat. Il s’appuie sur l’expérience de chercheur en santé environnementale de l’auteur, qui l’a amené à comprendre comment les facteurs de risques environnementaux pouvaient avoir un impact profond sur la santé des populations, mais cette expérience de chercheur ne serait rien sans celle accumulée en tant que responsable de la commission santé des Verts depuis plusieurs années et aux débats acharnés comme savent les mener les Verts. Ce livre leur doit beaucoup, mais il n’engage néanmoins que son auteur.
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Le défi des épidémies modernes
Comment sauver la Sécu en changeant le système de santé
(André Cicolella)
2007 – éditions La Découverte 142 pages 9 €
(Notes de lecture de Jean-Paul Allétru - Septembre 2007)
Boucher le sempiternel « trou de la Sécu » en remplaçant le principe de solidarité par une logique
individualiste d’assurances privées, est-ce la solution ?
Non, nous dit André Cicolella. Il faut prendre le problème par le bon bout. Les épidémies modernes
résultent de notre mode de vie et de notre environnement, c’est donc là-dessus qu’il faut agir. En
refondant un véritable système de santé, et pas seulement un système de soins.
André Cicolella est chercheur en santé environnementale et président de la Commission Santé des
Verts. Il est l’auteur de Alertes Santé (avec Dorothée Benoît-Browaeys, Fayard, 2006).
Nos maladies ont changé.
Dans la France de 1906, les maladies infectieuses étaient la première cause de mortalité (19 %), loin
devant les maladies respiratoires (13 %), les maladies cardiovasculaires (12,5 %) et les cancers (3,5
%).
En 1990, les maladies infectieuses ne représentent plus que 2 % des causes de décès, les maladies
respiratoires 7 %, et les maladies cardiovasculaires sont passées à la première place (33%) devant les
cancers (27 %). Cependant la part des maladies cardiovasculaires baisse régulièrement depuis les
années 1980, alors que celle des cancers continue de progresser.
Le nombre des « affections de longue durée » (ALD) explose : le nombre d’assurés du régime
général en ALD est passé de 3,7 millions de malades en 1994 à 6,6 millions en 2004 (12 % des
assurés).
Ces « ALD », ce sont essentiellement les maladies cardiovasculaires (2,2 millions), les cancers (1,3
million), le diabète (1,2 million) et les affections psychiatriques de longue durée (0,9 million).
Elles représentent 60 % des dépenses de santé remboursées.
On observe que le cancer touche des populations de plus en plus jeunes, et que l’obésité induit une
durée de vie réduite, de cinq à vingt ans. (Aux Etats-Unis, plusieurs études prospectives ont montré
que l’épidémie d’obésité va réduire l’espérance de vie moyenne).
Des causes principalement environnementales.
Pour les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque sont bien connus : excès de cholestérol et
de triglycérides, hypertension artérielle, tabac, stress, sédentarité, pollution atmosphérique. On observe
de grandes variations géographiques : une étude publiée en 1980 faisait apparaître un risque de
mortalité coronarienne 26 fois plus élevé en Finlande qu’en Crète. Le régime alimentaire crétois est
fondé sur la consommation de fruits et légumes, d’huile d’olive, de fromage et de peu de viande. Des
résultats importants peuvent être obtenus par une action simple sur l’alimentation. En Finlande, en
trente ans, grâce à une action volontariste de prévention, la population a changé largement ses
habitudes, et obtenu des résultats remarquables de réduction du taux de maladies cardiovasculaires.
Pour les cancers, la progression est souvent attribuée au vieillissement de la population, les risques de
cancer augmentant avec l’âge. Mais celui-ci n’est pas seul en cause. Les cancers du poumon et de
l’œsophage sont clairement liés à la consommation d’alcool et de tabac. Pour les cancers qui
progressent le plus (sein, prostate, peau, cerveau, testicule, lymphome, …), les substances chimiques
appelées « perturbateurs endocriniens » sont très vraisemblablement en cause.
Près d’un enfant sur six, en France, est obèse (taux multiplié par six en 40 ans !). L’obésité est un
problème majeur de santé publique, car elle induit d’autres maladies : diabète, certains cancers,
maladies cardiovasculaires, asthme, troubles mentaux, et problèmes orthopédiques. Obésité et diabète
peuvent être évités par un changement d’alimentation et de mode de vie. On est passé en un demisiècle
d’une alimentation essentiellement à base de pain à une alimentation trop riche en lipides, en
sel, en sucre ; dans le même temps, la quantité d’efforts physiques nécessaires à la vie quotidienne a
fortement diminué.
Les causes de l’accroissement statistique des « affections psychiatriques de longue durée » (900 000)
restent mal connues. Mais on a mis en évidence, là encore, dans certains cas le rôle de perturbateurs
endocriniens. De même , la maladie d’Alzheimer (155 000 cas, non comptés parmi les 900 000),
contrairement aux idées reçues, n’est pas seulement une conséquence du vieillissement : une étude
conduite en Suède au début des années 2000 a estimé à 52 % le poids des facteurs environnementaux
dans son déclenchement.
Dans le cas de l’asthme aussi, qui affecterait quelque 6 millions de personnes, les facteurs
environnementaux sont déterminants.
L’impact de la pollution atmosphérique pour la France a été chiffré à 31 700 décès prématurés par
an, dont 17 600 liés au trafic automobile (3 fois plus que les accidents de la route !) ; 450 000
bronchites chez les enfants ; 820 000 cas d’asthme…
La pollution est extérieure, mais aussi intérieure : l’air est plus pollué chez soi que dans la rue ! Les
substances chimiques sont partout : formaldéhyde (dans les colles, les cosmétiques et les produits
domestiques) ; phtalates, pesticides, … Elles portent aussi atteinte à la biodiversité.
Rappel historique de la Santé publique.
Louis-René Villermé fait partie des premiers médecins hygiénistes. Son rapport de 1840 à l’académie
de médecine inspirera la première loi de protection des enfants en 1841. Les causes infectieuses de
nombreuses maladies ont été découvertes, à la suite des travaux de Pasteur, à partir de 1860. La
première révolution de santé publique, au début du XXème siècle, permet de les faire décliner très
sensiblement.
Un système d’assurance sociale, assurant aux travailleurs un revenu de compensation en cas de
maladie, d’accident du travail, d’invalidité ou de vieillesse, géré par les partenaires sociaux et financé
par des cotisations proportionnelles au salaire, est mis en place en Allemagne (Bismarck, dans les
années 1880), puis en Autriche (1888), au Danemark (1891), en Belgique (1894), et enfin en France
(1930).
En Grande –Bretagne, un système de protection sociale financé par l’impôt et géré par l’Etat est mis
en place par Lord Beveridge (1942), puis adopté dans les années 1950-1060 par les pays nordiques.
En France, les assurances sociales sont rendues obligatoires en 1945. L’ordonnance du 4 octobre 1945
précise : « La sécurité sociale (…) répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de
l’incertitude du lendemain, de cette incertitude constante qui crée chez eux un sentiment d’infériorité
et qui est la base réelle et profonde de la distinction des classes entre les possédants sûrs d’eux-mêmes
et de leur avenir et les travailleurs sur qui pèse, à tout moment, la menace de la misère ».
En matière d’assurance maladie, les indemnités journalières forment alors l’essentiel des dépenses
(contre 8 % aujourd’hui). Le chômage n’est pas inclus dans la sécurité sociale, il fera l’objet d’une
autre législation en 1958, avec la création des Assedic.
La Constitution de 1946 reconnaît le droit à la santé comme un droit constitutionnel. Le droit à un
environnement sain ne sera reconnu en France qu’avec l’adoption en 2005 de la Charte de
l’environnement, adossée à la Constitution.
L’enjeu actuel est de s’inspirer à la fois de Villermé et de Pasteur pour construire les systèmes de
santé et d’assurance maladie modernes. Il faut aujourd’hui une seconde révolution de santé publique.
Pourquoi le système de santé est-il en crise ?
En 1958, la loi Debré donne naissance aux centres hospitaliers universitaires (CHU). Les CHU vont
profondément transformer la pratique médicale, au détriment du système de soins de proximité,
en concentrant les moyens techniques lourds. « Cette médecine scientifique », écrit le Professeur
Grimaldi, « tend à réduire sa vision à celle des organes malades. » Et ce spécialiste du diabète
poursuit : « le progrès dans ma spécialité n’est pas venu principalement de la pharmacopée (l’insuline
a été découverte en 1921), mais des sciences humaines. En effet, le plus grand progrès en diabétologie
depuis trente ans est l’éducation du patient. »
La concentration des activités de soin à l’hôpital et le développement des coûts liés aux techniques
font que l’hôpital représente aujourd’hui en France près de la moitié des dépenses de soins.
Peu à peu, se développe l’idée que l’hôpital produit des services et que ces services peuvent faire
l’objet de transactions marchandes. Les activités rentables, comme la chirurgie, sont peu à peu
transférées vers les cliniques privées.
La France se distingue par une exceptionnelle addiction aux médicaments. La consommation
française était en 1996 de 395 $ par an et par personne, contre 124 aux Pays-Bas et 128 en Norvège,
pays qui ne passent pas pour sinistrés sur le plan sanitaire.
Le schéma d’hier, pertinent pour les maladies infectieuses (une cause = un effet = un médicament =
guérison) n’est plus adapté aux problèmes de santé d’aujourd’hui, liés majoritairement aux maladies
chroniques. A qui fera-t-on croire que la solution à l’obésité serait un médicament, un vaccin ou la
chirurgie dite « bariatrique », qui vise à diminuer le volume de l’estomac ? Les millions dépensés pour
la mise au point de médicaments anti-obésité seraient plus utiles dans une stratégie d’éducation pour la
santé et de lutte contre la « sédentarité et la « malbouffe ».
Dans le cas des maladies cardiovasculaires aussi, la réduction du sel de l’alimentation, la limitation des
calories et des graisses saturées seraient des mesures préventives pertinentes. Selon un chercheur à
l’INSERM, une réduction de 30 % de l’apport de sel permettrait d’abaisser de 16 % le nombre de
décès par infarctus, alors que le traitement médicamenteux de tous les hypertendus n’en préviendrait
que 9 %.
On prescrit en France quatre fois plus de psychotropes que partout en Europe : rien ne justifie un usage
aussi massif, si ce n’est la difficulté de vivre que cela traduit et qui ne trouve aucune autre solution.
L’industrie pharmaceutique est devenue la plus profitable au monde. Et les frais de marketing y
sont deux fois plus élevés que els dépenses de recherche.
Mais une autre politique se dessine au niveau mondial pour faire en sorte que le médicament soit
considéré comme un bien public.
Crise du sang contaminé, Tchernobyl : ces drames pouvaient être évités, l’idée du principe de
précaution fait son chemin. En 1998, naissent l’Institut national de veille sanitaire, l’agence française
de sécurité sanitaire des aliments, l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ; puis
en 2001, l’agence française de sécurité environnementale, l’observatoire de la qualité de l’air intérieur.
Mais la mutation des institutions, de la prévention à la précaution, n’est encore que très partielle.
Le syndicalisme a perdu sa légitimité dans la gestion de l’assurance maladie. Depuis le 1er janvier
2000, avec la création de la couverture maladie universelle (CMU), l’accès à la couverture maladie
n’est plus liée au seul travail. Le mode de financement a évolué, avec la création de la cotisation
sociale généralisée (CSG), qui est un impôt, non une cotisation.
De nouveaux acteurs sont apparus : avec la crise sanitaire du sida, un mouvement associatif des
patients s’est structuré, et a mené des actions d’éducation (sur les moyens d’éviter la transmission de la
maladie), des actions en direction de l’industrie pharmaceutique, des actions de médiatisation ;
d’autres mouvements ont émergé à propos des maladies nosocomiales, et de l’affaire de l’amiante.
Aujourd’hui, le Comité interassociatif sur la santé (CISS) regroupe 2’ grandes organisations de
malades, de victimes et de familles. Le mouvement mutualiste, enfin, joue un rôle particulier.
Mais tous ces acteurs restent tenus en marge de la gestion du système de santé, caractérisée par un
déficit démocratique grandissant.
On retrouve ce déficit démocratique dans la gestion du financement de la sécurité sociale. C’est
seulement depuis 1996 que le Parlement a acquis le droit de se prononcer sur ce point. Or, les
dépenses de santé ont augmenté régulièrement, passant de 3,5 % du PIB en 1960 à 8,9% en 2002.
Le déficit prévu pour 2007 est de 3,9 milliards d’euros. La dette de l’Etat était évaluée à 5,9 milliard
d’euros à la fin 2006. Les exonérations de cotisations patronales (23, 6 milliards d’euros en 2006) ont
été multipliées de manière désordonnée, sans la moindre évaluation.
Le fardeau de cette dette a été rejeté sur les générations futures, par le biais de la Caisse
d’amortissement de la dette sociale…
Sortir de la crise
Depuis 1974, les plans se sont succédé pour combler « le trou de la sécu ». Pour l’assurance maladie,
le principe est toujours le même : augmenter les cotisations, diminuer les remboursements.
Certains préconisent la privatisation du système de santé. C’est ce qui s’est passé aux Pays-Bas le
1
er janvier 2006. La perspective de la Commission européenne d’inclure la santé dans les services
susceptibles d’être ouverts au marché était au cœur de la première directive Bolkestein et on sait
qu’elle n’a pas renoncé à son projet. Pourtant, on dispose d’un exemple en vraie grandeur qui montre
où mène une logique privatisée : c’est celui des Etats-Unis. Bien que 16 % de la population n’aient en
2004 aucune forme de couverture, les Etats-Unis dépensent beaucoup plus pour leur santé (15,3 % de
leur PIB) que les autres pays de l’OCDE (dont la moyenne se situe à 8,9%). Dans le classement établi
en 2000 par l’OMS d’après les indicateurs sanitaires, les Etats-Unis arrivent en 37 ème position,
derrière le Costa Rica, et loin derrière les pays européens. La France arrivait première à ce classement.
Les franchises médicales vont dans ce sens : plus sera importante la part des dépenses de soin non
remboursées par le régime général, plus sera légitimé le rôle des assurances privées complémentaires.
Plus aussi une fraction de la population (les jeunes) risque d’être séduite par une logique du chacun
pour soi au détriment d’une logique de solidarité (avec les vieux). Comme si les jeunes d’aujourd’hui
n’étaient pas les vieux de demain.
D’autres proposent une « maîtrise médicalisée » : mener une campagne sur le bon usage des
antibiotiques, évaluer les pratiques des établissements et des médecins. C’est le rôle de la Haute
autorité de santé , instituée en 2004. Cette fonction est nécessaire, mais néanmoins insuffisante.
Car, avant d’être un coût, qu’il faut réduire, la santé est une richesse.
Il faut s’attaquer sans tabou aux facteurs de risque sanitaires. Il faut refonder le système, pour passer
d’une logique de soins à une logique de santé.
Refonder le système de soins.
De nombreuses initiatives (maisons de santé, centres de santé, ….) essaient de conjuguer une triple
dimension, de soins, de prévention et de coordination entre acteurs médico-sociaux.
Certaines d’entre elles obtiennent le soutien de collectivités locales : qu’il s’agisse de la prévention de
l’asthme (création d’un métier de « conseiller en habitat-santé »), ou de repérage et de prévention de
maladies professionnelles, …).
Des « réseaux de santé » regroupant hôpital, professionnels libéraux et association se sont multipliés.
Sortir de la surconsommation de médicaments est également nécessaire. La campagne sur les
antibiotiques a montré que les comportements pouvaient changer.
L’aspiration des jeunes médecins à disposer de plus de temps personnel est parfaitement légitime et sa
satisfaction n’implique pas une diminution du service rendu aux assurés. La solution passe par une
gestion de l’offre des soins de proximité, via les maisons de santé.
La liberté totale d’installation ne permet pas de répondre à la demande et il est nécessaire de l’encadrer
par des mesures d’incitation, voire par des quotas minimaux et maximaux.
Si l’objectif devient l’accès à la santé, le paiement à l’acte est inadapté.
Refonder la prévention.
Agir sur les facteurs de risque.
Lutter contre le cancer nécessite d’enlever de notre environnement les substances cancérogènes. Le
règlement européen REACH devrait à cet égard constituer un point d’appui : il impose aux industriels
de tester la nocivité de 12 000 des 100 000 substances chimiques qu’ils utilisent, d’ici à 2018. Mais
d’ici là chaque Etat membre peut anticiper en prenant des mesures d’urgence sur son territoire. Par
exemple, une réduction drastique des pesticides (impliqués dans les cancers de l’enfant).
Développer les transports en commun, c’est mener une politique de santé.
Mais aussi agir pour la haute qualité environnementale des bâtiments… Toute politique publique a un
impact sur la santé et devrait être systématiquement évaluée de ce point de vue.
Il est nécessaire de redéfinir avec l’industrie agroalimentaire les moyens pour sortir de l’impasse dans
laquelle est arrivée la nourriture industrielle. Cela suppose par ailleurs le soutien à l’agriculture
paysanne et biologique ; l’interdiction de la publicité télévisée pour l’alimentation à l’intention des
enfants...
Agir par l’éducation à la santé. Développer une expertise scientifique protégée des pressions des
lobbies alimentaires ou pharmaceutiques.
Refonder la démocratie sanitaire.
Les Verts proposent que la politique de santé soit menée à l’échelon régional (comme le régime actuel
d’assurance-maladie de l’Alsace-Moselle) : il y a en effet de grandes disparités entre les régions en
matière de santé.
Le conseil d’administration du « conseil régional de santé » serait composé de trois collèges élus : le
premier par des listes présentées par les syndicats, mais aussi des associations de malades et de
victimes, des associations familiales, consuméristes ou écologistes, les mutualistes ; le deuxième par
des représentants des collectivités locales ; le troisième par les professions de santé.
Ce conseil régional de santé s’appuierait sur trois agences régionales en charge respectivement de
l’offre de soins, de la santé environnementale et professionnelle, de l’éducation et de la promotion de
la santé.
En tout état de cause, une réforme de cette ampleur suppose un vaste débat dans la société française.
Les questions de santé sont en effet au coeur du contrat social.
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Congrès Parisien:
http://www.sfsp.fr/manifestations/manifestations/infos.php?cmanif=29&cpage=2Expertise profane, outil de démocratie sanitaire:
http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/sfsp_lille_2011_l_expertise_profane_outil_de_democratie_sanitaire.7668
++: les Figures nécessaires d'une démocratie de la santé.
http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/sfsp_lille_2011_l_expertise_profane_outil_de_democratie_sanitaire.7668
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