e me souviens. C'était en 2006, durant la radiodiffusion de l'émission Indicatif présent, animée par Marie-France Bazzo, que j'ai entendu pour la première fois parler de Jacques Lazure. Il était venu parler de son livre Abolir les partis politiques. Je me rappelle précisément de ce moment marquant, puisqu'en parlant de son livre, Lazure jetait un regard éclairant sur de sombres impressions que j'avais à l'égard de la politique. Il mettait clairement des mots sur les maux politiques de notre société.
Comme plusieurs livres amassés dans le passé, Abolir les partis politiques hiberna dans ma bibliothèque, jusqu'à ce que je trouve le temps de le lire... en décembre 2011. Et ce livre m'a littéralement bouleversé. Cinq ans plus tard, ce livre était toujours d'actualité. Les noms des politiciens, les scandales et commissions cités en exemple dataient certes un peu, mais les principes démontrés dans ce livre demeuraient tout aussi pertinents que lors de sa sortie. Aujourd'hui d'ailleurs, en 2014, avec comme trame de fond la Commission Charbonneau (Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction), les fondements de ce livre tiennent la route plus que jamais!
L'ouvrage de Jacques Lazure nous offre une analyse juste et étoffée du monde politique. Les premiers chapitres déboulonnent méthodiquement un système dont la logique intrinsèque est contraire à la poursuite du bien commun; pour parvenir, dans les derniers instants du livre, à redessiner un écosystème politique radicalement transformé... pour le mieux.
Au terme de la lecture de ce livre, je n'avais qu'une seule question en tête : « Pourquoi ce livre si important pour l'avenir de notre démocratie a fait si peu de vagues? ». À mon avis, il mérite d'être lu par quiconque étant en âge de voter! C'est dans cet état d'esprit que j'entrepris de retrouver l'auteur. Je voulais le convaincre de «libérer ses idées», de les rendre accessibles à tous et de les confronter au principe du libre partage. Après quelques démarches, j'ai pu lui rendre visite et discuter avec lui de son livre, de ses propos et de la meilleure manière d'accroître sa portée.
En tant que gérant du groupe Misteur Valaire à l'époque, je n'avais pu m'empêcher de faire un parallèle entre les résultats de ventes physiques du livre Abolir les partis politiques et ceux de Mr. Brian, le premier album du groupe paru en 2006. Les deux avaient été vendus à quelques centaines d'exemplaires, sans plus, comme malheureusement beaucoup d'autres œuvres n'ayant pas rejoint leur public... À quoi donc sert la musique, s'il n'y a personne pour l'écouter ? À quoi servent les mots, les idées, s'il n'y a personne pour les lire, les partager ?
Le fait qu'un livre aussi marquant n'ait su rejoindre qu'un lectorat si restreint n'avait aucun sens pour moi. Voilà pourquoi j'ai proposé à Jacques Lazure d'imiter le modèle de mise en marché développé pour Friterday Night, le 2e album de Misteur Valaire paru en 2007. Il fallait donner son livre, sans restriction, à qui veut bien le prendre; une idée que Lazure a vite fait d'embrasser.
Comme plusieurs livres amassés dans le passé, Abolir les partis politiques hiberna dans ma bibliothèque, jusqu'à ce que je trouve le temps de le lire... en décembre 2011. Et ce livre m'a littéralement bouleversé. Cinq ans plus tard, ce livre était toujours d'actualité. Les noms des politiciens, les scandales et commissions cités en exemple dataient certes un peu, mais les principes démontrés dans ce livre demeuraient tout aussi pertinents que lors de sa sortie. Aujourd'hui d'ailleurs, en 2014, avec comme trame de fond la Commission Charbonneau (Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction), les fondements de ce livre tiennent la route plus que jamais!
L'ouvrage de Jacques Lazure nous offre une analyse juste et étoffée du monde politique. Les premiers chapitres déboulonnent méthodiquement un système dont la logique intrinsèque est contraire à la poursuite du bien commun; pour parvenir, dans les derniers instants du livre, à redessiner un écosystème politique radicalement transformé... pour le mieux.
Au terme de la lecture de ce livre, je n'avais qu'une seule question en tête : « Pourquoi ce livre si important pour l'avenir de notre démocratie a fait si peu de vagues? ». À mon avis, il mérite d'être lu par quiconque étant en âge de voter! C'est dans cet état d'esprit que j'entrepris de retrouver l'auteur. Je voulais le convaincre de «libérer ses idées», de les rendre accessibles à tous et de les confronter au principe du libre partage. Après quelques démarches, j'ai pu lui rendre visite et discuter avec lui de son livre, de ses propos et de la meilleure manière d'accroître sa portée.
En tant que gérant du groupe Misteur Valaire à l'époque, je n'avais pu m'empêcher de faire un parallèle entre les résultats de ventes physiques du livre Abolir les partis politiques et ceux de Mr. Brian, le premier album du groupe paru en 2006. Les deux avaient été vendus à quelques centaines d'exemplaires, sans plus, comme malheureusement beaucoup d'autres œuvres n'ayant pas rejoint leur public... À quoi donc sert la musique, s'il n'y a personne pour l'écouter ? À quoi servent les mots, les idées, s'il n'y a personne pour les lire, les partager ?
Le fait qu'un livre aussi marquant n'ait su rejoindre qu'un lectorat si restreint n'avait aucun sens pour moi. Voilà pourquoi j'ai proposé à Jacques Lazure d'imiter le modèle de mise en marché développé pour Friterday Night, le 2e album de Misteur Valaire paru en 2007. Il fallait donner son livre, sans restriction, à qui veut bien le prendre; une idée que Lazure a vite fait d'embrasser.
Libérer ses idées, pour le monde entier
Nous avons donc convenu de rendre accessible Abolir les partis politiques à la collectivité sous une licence Creative Commons (by-nc-sa). Ainsi, chaque lecteur peut désormais télécharger le livre gratuitement ou en déboursant le montant de son choix sur abolirlespartispolitiques.ca. Il peut aussi PARTAGER (reproduire, communiquer et distribuer) le livre à des fins non commerciales et même l'adapter ou le traduire, à condition de ne pas dénaturer son propos.
Peu importe vos allégeances politiques chers lecteurs, vous avez maintenant la possibilité de faire vivre et transmettre l'œuvre de Jacques Lazure, à travers les générations. Vous, qui avez l'instantanéité au bout des doigts, qui êtes à un clic du bout du monde, appropriez-vous ses écrits et partagez-les, sans retenue, conformément au vœu exprimé par son auteur.
En 2006, Abolir les partis politiques a été écrit à la mitaine par un sage homme qui n'a toujours pas d'ordinateur à la maison. À 85 ans, Jacques Lazure lance aujourd'hui ce livre en version numérique comme une bouteille à la mer dans l'espoir de partager ses idées, ses connaissances et son esprit d'analyse. Aujourd'hui, son livre est toujours aussi porteur d'un «grand idéal» qu'il ne verra sans doute pas s'incarner de son vivant.
La technologie qui nous entoure aujourd'hui permet de diffuser et transmettre rapidement de telles idées, voire d'accélérer le processus du changement. Il revient à chacun de nous de faire en sorte que les théories de cet homme influencent positivement nos pratiques politiques dans un avenir rapproché.
Bonne lecture sur abolirlespartispolitiques.ca et, surtout, bon partage !
En 2006, Abolir les partis politiques a été écrit à la mitaine par un sage homme qui n'a toujours pas d'ordinateur à la maison. À 85 ans, Jacques Lazure lance aujourd'hui ce livre en version numérique comme une bouteille à la mer dans l'espoir de partager ses idées, ses connaissances et son esprit d'analyse. Aujourd'hui, son livre est toujours aussi porteur d'un «grand idéal» qu'il ne verra sans doute pas s'incarner de son vivant.
La technologie qui nous entoure aujourd'hui permet de diffuser et transmettre rapidement de telles idées, voire d'accélérer le processus du changement. Il revient à chacun de nous de faire en sorte que les théories de cet homme influencent positivement nos pratiques politiques dans un avenir rapproché.
Bonne lecture sur abolirlespartispolitiques.ca et, surtout, bon partage !
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