Pour une nouvelle utopie
Québéco-planétaire.
Le livre Nouveaux mythes,
nouveaux imaginaires, pour un développement durable, dit que l’Humanité du
XX1ième siècle est prête pour un nouveau contrat social et propose la co-construction d’une nouvelle utopie
planétaire. Il fait également état du premier débat citoyen planétaire, à
l’occasion de la COP21, qui a réuni 10,000 habitants de la planète depuis 76
pays, discutant de la question de l’énergie et du changement climatique.
À son tour, le livre L’effondrement
de la civilisation occidentale, explique pourquoi nous n’avons pas réglé le
problème du changement climatique, en racontant une histoire du présent, vue du
futur. Notre présent est le passé que l’historien( Chinois) tente d’élucider.
Il faut dire que les auteurs. Erik
M. Conway et Naomi Oreskes ont aussi écrit : Les marchands de doute.
Ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de
société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique.
Ce riche petit livre comporte outre
l’histoire racontée, un épilogue, une entrevue des auteurs, un lexique et une
postface!
Les erreurs de la civilisation
occidentale énumérées dans le livre ressemblent à celles dénoncées par le
Réseau Vigilance Hydrocarbures du Québec, relativement au Projet de Loi 106 du
Gouvernement Libéral.
Nous devons nous concocter un
système énergétique non fondé sur le carbone car, dit un des auteurs en entrevue :
« Il est impossible d’arrêter le changement climatique si nous continuons
à utiliser les combustibles fossiles qui le provoquent, à explorer pour en
trouver davantage et construire de nouvelles infrastructures- comme les
pipelines et leurs terminaux- qui vont nous emprisonner dans l’usage de
l’énergie fossile jusqu’à une date avancée du milieu du siècle et
au-delà » (p. 120) Il ajoute que les producteurs d’énergie fossile sont
juridiquement et moralement responsables des dégâts que leurs produits ont
provoqués- et continuent à provoquer.
Bonnes gens, il n’y a pas que le
complexe militaro-industriel à démanteler… il y a aussi, dit le livre, le complexe
de la combustion du carbone. Il s’agit d’un ample réseau de
bénéficiaires de la production et de l’usage des combustibles fossiles. En plus
des compagnies de l’énergie fossile, il comprend « l’industrie automobile, l’industrie
aéronautique, les grandes compagnies d’électricité, les sociétés qui
fournissent l’asphalte des routes » ( …) ( p. 96)
Le réchauffement est causé par les
humains, on le dit alors anthropique. Les deux auteurs le disent : «
Or les preuves sont écrasantes : nous avons déjà déclenché un
réchauffement rapide des océans et de l’atmosphère. Il nous faut aujourd’hui
réagir à un changement climatique déjà en marche » ( au lieu de prendre
des précautions pour empêcher qu’il survienne).( p. 105)
En somme, nous y apprenons que les peuples de la civilisation occidentale
savaient ce qui leur arrivait, mais ils ont été incapables d’enrayer le
processus. Savoir et inaptitude à l’action co-habitaient, incluant au Canada.
Fait intéressant à savoir pour nous,
les Québécois, il y a une négation par
certains scientifiques qui a pris le chemin des instances gouvernementales. Par
exemple, une loi a été édictée en Caroline
du Nord pour nier la hausse du niveau de la mer. Ironiquement, donc, l’Amérique,
soulignent les auteurs, dans la postface,
« phare autoproclamé de la liberté dans le monde, interdit de parler du
changement climatique, tandis que la Chine- qui reste un pays autoritaire, même
si elle n’est plus vraiment communiste- agit pour le combattre ».( p. 127)
Ainsi, le doigt est pointé vers une
compagnie privée chinoise, Himin, maître d’œuvre du développement de la cité
solaire de Dezhou, la « ville solaire du futur ».
Son créateur, Huang Ming, a été récipiendaire du Prix Nobel Alternatif,
le « Right livelihood award » en 2011. Grâce à son aide, le Gouvernement
Chinois a voté une Loi sur l’Énergie renouvelable.
L’utopie que je propose est l’arrêt
du changement climatique. J’ai demandé de l’aide par courriel à Lang Ming et à
l’Association solaire internationale, pour aller à l’encontre de la
pétroéconomie, de la pétrosociété que nous concocte notre pétrogouvernement autoritaire
dans une direction erronée, car nous avons déjà 50% de notre énergie qui est
renouvelable et nous jouissons du deuxième plus riche gisement éolien au monde.
Vendez-nous des autos électriques pas chères que vous fabriquerez ici; financez
notre Monorail TransQuébec et produisons ensemble des autobus électriques pour
le monde!
Csjarre,
boucherville, 24-08-2016