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Voici un message de Philippe Derudder à ses contacts:
ENVOI
EN NOMBRE
Bonjour
toutes et tous
Vous
entendez parler de la Grèce, bien sûr, et cette crise de la dette grecque peut
vous sembler bien lointaine et passablement éloignée de nos propres
préoccupations. Toutefois il est important de comprendre que la question de la
dette publique, partout, pas seulement en Grèce, est l'outil idéal qui
permet aux idéologues ultralibéraux qui dirigent directement ou indirectement
l'économie mondiale, d'imposer unepolitique qui depuis plusieurs années démontre
qu'elle enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres, avec
affaiblissement des classes moyennes et tout cela sur fond d'injustices
fiscales, de scandales, enveloppe brunes etc...
Le fond du problème des
dettes publiques, qui n'est malheureusement jamais mentionné, ni par nos élus, y
compris ceux de l'opposition, ni dans les média, est que la création monétaire à
été transférée du public au privé. La monnaie est un outil public :
une reconnaissance de dette de la communauté en reconnaissance de la richesse
produite par les membres de cette communauté. En transférant le pouvoir de
création monétaire de la Nation vers le privé la monnaie est devenue une
dette de la communauté envers les banques.
Un État peut créer sa monnaie
gratuitement pour le bien de la Nation, une banque, en revanche, par son simple
statut d'entreprise privée, crée la monnaie sur des critères de rentabilité et
de solvabilité pour le seul bénéfice des ses actionnaires. Les dettes publiques
qui sont au cœur du débat économique sont dues à l'accumulation des
intérêts. Sur le total de la dette c'est de loin l'intérêt qui en représente
la plus grande part. Sans cet intérêt, les dettes des nations seraient légères.
Quand aujourd'hui les banques centrales créent à la pelle de la monnaie
(assouplissement monétaire : USA 3500 milliards - Banque du Japon 1500 milliards
de dllars - Banque d'Angleterre 500 milliards de livres, BCE 1100 milliards
d'euros) ce n'est pas pour aider les peuples, c'est pour soutenir les banques et
les marchés boursiers ! Cette mascarade qui se traduit par la destruction du peu
de démocratie qui reste et par une souffrance injustifiée des peuples doit
cesser. Il est temps de parler des vraies choses.
C'est
ainsi que je m'associe à la démarche que plusieurs de mes amis initient.
Proposer que soit votée par nos conseils municipaux une résolution dont voici
les termes.
Objet: Appui au
peuple grec
ATTENDU
1. que les
mesures d'austérité imposées au peuple grec par les pouvoirs financiers pour
rembourser les intérêts de sa dette publique ont fait perdre à la Grèce 25% de
son PIB, ont fait doubler le chômage, l'ont obligé à sabrer dans son système de
santé, ses régimes de retraite, ses services et biens publics, et ont appauvri
considérablement sa population;
2. que ces
mesures d'austérité et les prêts consentis ne profitent désormais qu'aux banques
privées et étouffe toute possibilité de relance économique de leur
pays;
3. que la dette
publique est due bien davantage à l'accumulation des intérêts qu'à l'excès de
dépenses, et que la monnaie est, par nature, un outil collectif et non privé
dont la création et le contrôle relèvent de la souveraineté du peuple et de
l'État;
4. que tout
porte à croire que notre pays, le Québec en particulier, est engagé sur la même
pente,
LE CONSEIL
MUNICIPAL DE .........., en tant que représentant de la communauté locale de
................,
1. tient à
exprimer son appui au peuple grec qui remet en question l'austérité que lui
imposent les pouvoirs financiers européens et internationaux
2. demande aux
dirigeants concernés chez nous et dans le monde de remettre en question sans
délai le contrôle de la dette publique et du système monétaire par les banques
privées
3. demande que
cette résolution soit acheminée au ministre des finances du Québec, du Canada et
de la Grèce.
Carlos J.
Leitäo, ministre, ministères des finances du Québec, 12, rue Saint-Louis,
Québec, G1R 5L3
Joe Oliver,
ministre, ministère des finances du Canada, 90, rue Elgin, Ottawa, Ontario, K1A
0G5
Euclide Tsakalotos, ministre
des Finances, Parlement grec, Place Syntagma, Athènes,
Grèce
Pour
cela vous pouvez :
- Soit écrire directement à votre maire
-
Soit remettre la proposition à un conseiller de votre connaissance.
Il est
certain que cette action n'aura de poids que si elle est largement suivie.
Beaucoup peuvent se dire à quoi bon ! Cette question, croyez-moi, est au cœur
des défis de ce siècle. Tant que le pouvoir de création monétaire restera entre
les mains du privé c'est le totalitarisme de la finance qui s'imposera, Puisque nos responsables semblent l'ignorer il nous appartient de
nous lever.
Amicalement
Amicalement
Philippe
Vous pouvez aussi aller le lire à votre conseil municipal. Il y a des médias et c'est souvent télévisé.
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