jeudi 17 mars 2011

J’imagine.
                J’imagine, lors de la parution prochaine de ce numéro du Col Blanc, que certain(e)s collègues noteront que j’ai écrit quatre articles, un record et m’en diront un mot.
                Le lendemain,  ou quelques jours après, je leur demanderai : pis, as-tu lu mes articles? J’en ai lu un, il y en avait un autre? Mais je n’ai pas le temps, peut-être en fin de semaine, toutefois, j’ai une pile de journeaux à lire et je suis bien occupé(e).
                Mais, as-tu une opinion?  Oui, j’ai vu ta photo. ( !!)
                En dix ans,- car j’ai aussi écrit dans le passé,  sur la conciliation famille-travail ( depuis ce temps, on écrit plutôt conciliation travail-famille),  sur la paternité, le bogue de l’an 2000 ( eh oui), sur la biotechnologie et j’ai eu deux lettres d’appui qui m’ont bien encouragé.
                Ça me rappelle lorsque je faisais de la radio communautaire bénévolement sur les bonnes nouvelles uniquement et que j’avais à peu près dix auditeurs… Nous savons tous qu’il y a une proportion d’un million de mauvaises nouvelles pour une bonne.
                Je pense en ce moment au livre de .. j’oublie.. je vais voir dans la cave et je reviens…Ah, je l’ai : de Jean-Louis Servan-Schreiber : «  Trop vite! Pourquoi nous sommes prisonniers du court terme. ». L’auteur oppose au débordement individuel et collectif une résistance passive au court termisme, par :  s’assoir et faire le silence en soi. La méditation est un chemin, il y en a d’autres.  Mais, dit-il,  l’écologie a besoin que nous réouvrions les portes du long terme. N’a –t-il pas fallu à Pierre Rabbhi qu’il s’assoie, prenne son temps,  fasse le silence, regarde et s’aperçoit avant tout le monde qu’une surface grande comme l’Éthiopie pourrait nourrir toute l’Afrique si elle était cultivée rationnellement et écologiquement.
                On dirait qu’il y a beaucoup d’abondance, sauf en temps. Oui, comme dit l’auteur en blague, il faut de toute urgence prendre son temps. C’est peut-être ce qui explique le mouvement Slow Food, Slow Money, Slow voyage, et même en Norvège l’Institut mondial de la lenteur qui «  étudie pour certaines entreprises les moyens de lancer une Slow Production. ».
                Les Japonais sont un peuple qui valorise la rapidité, au moins dans la cuisine comme j’ai pu le constater de visu. Leurs scientifiques, n’ont pas pris le temps de regarder s’il y a des énergies renouvelables dans les environs et ont installé des centrales nucléaires sur une faille géologique avec les conséquences malheureuses qu’on sait, comme nous d’ailleurs à Gentilly, qu’il faudrait fermer selon les médecins pour la survie globale dont  l’urgentologue Éric Notebeart est le porte-parole sur ce sujet et qui déposera un mémoire en ce sens en avril à la commission sur la sécurité nucléaire, qui entend les citoyen€s . Je n’ai pas produit de mémoire, zut!
                Joyeuses Pâques!
claude

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