Santé : qui s’en occupe?
Nous sommes dans une épidémie
mondiale de maladies chroniques et les gouvernements ne s’en occupent pas,
principalement par ignorance. ( 1 et 2)
Cette crise sanitaire est causée par
l’environnement dégradé et sera résolue par une transition écologique qui
implique une dépollution et nécessite l’émergence d’une démocratie sanitaire.
Si, selon Michael Greger ( 3),
l’alimentation peut, dans une certaine mesure, annuler chez l’individu l’effet
de la pollution, il sait qu’il y en a trop et cite pour le dire le Panel
présidentiel américain sur le cancer, de 2008-2009 : « Le peuple
américain-même avant la naissance- est continuellement bombardé d’expositions
dangereuses. Le Panel vous exhorte ( Monsieur le Président) à utiliser votre pouvoir
pour éliminer de notre nourriture, de l’eau et de l’air les substances
cancérigènes et autres toxines qui augmentent inutilement les coûts des soins
de santé, paralysant la productivité de notre nation et dévastent des vies
américaines » ( page 322)
Greger fait des conférences pour
changer le système mais il reste beaucoup de travail à faire. C’est pourquoi il
préconise la responsabilisation personnelle, de se servir de notre immense
pouvoir personnel sur notre santé en attendant que le système change. Son livre
et le site Internet Nutritionfacts.org
aident.
Un nouveau livre québécois va dans le
même sens : le système de santé n’est que curatif, peu ou pas de
prévention et de promotion de la santé. C’est en conséquence aux individus de
se responsabiliser et c’est le travail de transfert de connaissances que fait
ce livre : La vie intégrale Vive 100 ans, en santé et heureux, pour
les aider à se prendre en mains.
Mais qui a le goût de lire un livre
documentaire, qui a le temps de le faire, qui a l’argent pour se le procurer? (
30$).
Je suis d’avis que ce serait aux
municipalités de contribuer au transfert ce ces connaissances, de faire des
lois santé-environnement, de dépolluer, mais on m’a déjà dit, du moins à
Boucherville, qu’il y a d’autres priorités que la ville devrait régler.
Pourtant, en France, il y aura en
octobre une rencontre des « Villes et territoires sans les perturbateurs
endocriniens » organisée par le réseau environnement santé.(4) Il y a même
un Maire qui a dans son programme électoral l’élimination des perturbateurs
endocriniens. Ici, plutôt, on pense à
l’élimination des perturbateurs!!
Donc,
on n’est pas rendu là, ici, mais l’épidémie de maladie chroniques, elle, est
rendue ici!
Alors, la filière démocratique
municipale d’ici n’est pas ouverte à aider son monde à mieux vivre en santé,
malgré le programme du même nom de l’Union des Municipalités du Québec. La
démocratie sanitaire et énergétique sont encore hélas, des concepts seulement
livresques.
Le livre La vie intégrale Vivre
100 ans en santé et heureux recommande , bien sûr, de s’accorder parfois du
temps pour ne rien faire, pour observe, contempler, mais il recommande aussi,
heureusement, de s’occuper des enjeux
environnementaux comme citoyens, en faisant pression sur leur gouvernement
respectif, puisque, comme le reconnaît abondamment ce livre, l’environnement
actuel est un facteur de maladies. Le réseau environnement santé, lui, veut la
mobilisation citoyenne et la participation du grand public. C’est à rendre
fou : on doit se mobiliser et quand on le fait, c’est impertinent!
Il reste la société civile. Je passe du politique à l’apolitisme. Je connais. J’ai encore quelques cordes à mon arc et je
vous en parlerai peut-être si je réussis à créer des événements pour que mon
peuple puisse « vivre 100 ans en santé et heureux. »
Non, je n’en parle pas tout de
suite, de crainte de voir l’herbe coupée sous le pied.
Claude
Saint-Jarre, Boucherville, 10-10-2017.
Références :
1) Cicolella, André, Toxique planète.
2) Belpomme, Dominique, Comment naissent les maladies et comment
rester en santé.
3) Greger, Michael, Comment ne pas
mourir, ces aliments qui préviennent et renversent les maladies.
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