La
conversation autochtone.
Dans un premier temps, je
vois hier soir, dans le site d’Étienne Chouard, un article sur le livre de Ward
Churchill: Que sont devenus les
indiens?
Ce
matin, je ne fais ni un ni deux, je vais le chercher à la Bibliothèque
Nationale du Québec.
En
arrivant à la station Berri-Uqam, je suis rendu … mais je ne m’en suis pas
rendu compte. Alors, je me dirige vers le Métro Sherbrooke. En attendant la
rame, je regarde les nouvelles sur l’écran destiné aux voyageurs.
Je vois
alors une nouvelle qui informe de la découverte d’un gros gisement d’hélium en
Afrique. Soupir de soulagement, dit la TV, car il commençait à ne plus en
rester et c’est précieux, surtout dans le domaine médical.
Cela
me fait penser qu’on devrait cesser de
le dépenser inutilement pour les ballons d’anniversaires de naissance.
Cela me
fait aussi penser à Buckminster Fuller. Il a inventé un « world game »,
jeu planétaire, en opposition au war games. Un jeu pour élaborer des scénarios
pour allouer les ressources connues, en pensant à tout le monde, sans nuire à l’écologie
et sans guerre, tenant compte des besoins et du savoir connu.
Fuller
disait qu’il y a assez de ressources pour tout le monde, ce qui devrait rendre
désuète la guerre comme moyen de se les approprier.
Cette
idée contredisait celle de Malthus, qui a dit qu’il n’y a pas assez de
ressources pour tout le monde. Darwin a alors affirmé que c’est le plus fort
qui va pouvoir se les procurer et Marx a renchérit que ce sont les
travailleurs, les plus forts.
Fuller
a aussi dit : bien sûr, je dis qu’il y a dans l’ensemble, assez de
ressources pour que tout le monde vive bien, mais à l’aide de mon jeu
planétaire ( et de son outil nommé le Géoscope) on va pouvoir voir quoi faire avec quelques
éléments chimiques plus rares, tels l’hélium et l’or par exemple.
Il
suggérait de réserver l’or pour les ordinateurs car c’est le meilleur
conducteur d’électricité.
André
Moreau, parle de l’ »abondance de l’infini », mais sans être précis à
propos des ingrédients chimiques de la table périodique des éléments (
Mendéléiev)
En
somme, nous sommes riches globalement, mais cela ne devrait pas nous empêcher d’agir rationnellement dans l’allocation des
ressources… et l’hélium est plutôt rare, alors conservons-le pour des tâches
absolument essentielles dans le domaine de la santé… pas pour le commerce.
J’ai eu
une troisième pensée relativement à l’hélium : les Iroquois ont appris qu’il
y a un projet d’aller chercher de l’hélium sur la lune et s’y opposent car la
Lune est pour eux, sacrée.
Je
pense qu’on devrait les écouter.
La rame
de métro arrive, j’embarque…e t rendu à Sherbrooke, je fais demi-tour pour revenir
à la bibliothèque nationale qui est en haut de la station Berri.!!!
Là, un
deuxième chapître occure.
En
effet, je vois qu’il y a un atelier de « conversation française »
pour les immigrants. Fort bien, je me dis et dis-je à une animatrice, mais
pourquoi pas également un ou plusieurs
formations de conversations en langues des Premières Nations.
Ne
sommes-nous pas en retard de 400 ans dans l’apprentissage collectif de leurs
langues, par respect, par gratitude, pour augmenter la diversité culturelle ,
gage de l’augmentation de la biodiversité.
J’ai
commencé personnellement à apprendre l’Iroquois et l’Abénakis
J’ai
fait la suggestion par écrit au service d’information de la BNQ… et on verra! Et
là, je me plonge enfin dans la lecture de : Que sont les Indiens
devenus?
26-11-2016
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