Je voulais me démarquer des thèmes normaux en de telles occasions, comme: ce n'est pas bon pour la santé , ça coûte cher, c'est dangereux, le garder sous terre, ne pas dépasser deux degrés l'effet de serre; j'aimerais parler de la compréhension. Comprendre pourquoi se passer du pétrole
Quelque chose qui n'est pas écrit est ceci: hier, j'ai vu au Canal Savoir, une émission où un historien de l'époque médiévale, Patrick Boucheron, parlait de Léonard de Vinci. Lorsqu'il est né, en Italie, c'était au début de la Renaissance. L'italie, alors, hésitait entre revenir en arrière, au Moyen Àge ou aller de l'avant, en approfondissant cette Renaissance.
Cinq cents ans plus tard, Buckminster Fuller, qau'on appelait le Léonard de Vinci des temps modernes, a accouché en 1970 de l'idée de l'Option du possible Succès de l'Humanité, sans guerre et sans nuire à l'écologie et avec des énergies renouvelables quotidiennement.
Cette révolution pacifique n'a pas été réalisée, Nous sommes 45 ans plus tard.
À mes yeux, Fuller a été celui qui a terminé la première Renaissance avec son idée de l'Option du Succès de l'Humanité qui était possible et réalisable en dix ans. Voir son livre Critical Path et le livre Manuel d'instruction pour le vaisseau spatial terre.
Voilà qu'aujourd'hui, je rencontre par vidéo Idris Aberkane, qui explique la Renaissance 2.0 et l'économie de la connaissance.
Là où termine Fuller, commence Aberkane.
En effet, comme Fuller, qui disait que l'énergie ne peut décroître et que le savoir ne peut que s'accroître, Aberkane dit que la connaissance est infinie et que les matières premières sont finies.
Puis, Fuller disait que l'Univers est technologie, alors qu'Aberkane dit que la nature est technologie, avec preuves dans son ordinateur, qu'il nous fait voir. ( crevettes, peau de requin etc.)
Il y a des différences: Fuller désirait un changement du système de comptabilité basé sur l'argent à un nouveau basé sur l'énergie ainsi que l'automation accompagnée d'une bourse à vie pour tout le monde pour penser, alors qu'Aberkane et Guner Pauli ( l'économioe bleue) conservent l'argent et désirent le plein-emploi. C'est ok!
Comme dans la première Renaissance, nous faisons des pas vers le passé, c'est-à-dire, se servir encore du pétrole. Et aller vers l'avant, c'est l'élan global, le bond en avant ( Manifeste de cette journée à Toronto) et moi je propose Alexis le Trotteur qui avance.
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J’éclaire le soleil.
Bonjour. Je pense que nous, en tant
que famille humaine, devrions abandonner
l’utilisation des combustibles fossiles, par compréhension plutôt que par la
force. Je vais tenter d’expliquer pourquoi et si vous ne comprenez pas, je
devrai retravailler mon texte.
L’hydre mondiale constitué de 28 banques systémiques qui
forment un oligopole bancaire mondial sera difficile à convaincre, car les
hommes pressés de l’Univers, comme les appelle le philosophe André Moreau, qui sont à la tête, ne prennent pas le temps de penser
profondément à cette profonde dépendance
commune. François Morin a décrit l’oligopole dans son livre L’hydre
mondiale. Je suis convaincu que ces dirigeants croient fermement que c’est
moi qui perd mon temps à ne m’intéresser qu’à des vétilles.
J’ai rêvé le 30 août qu’un camion
remorque de 30 roues plein de pétrole tombait , probablement du pont de Québec,
dans le fleuve. Je ne connais pas la direction du courant à cet endroit, mais
si la cargaison se dirigeait vers
Montréal, ce sont les 54 villes riveraines et 3.5 millions de québécois qui
n’auraient plus d’eau potable pendant je ne sais pour combien de temps. Si
c’est vers la Gaspésie, je ne connais pas les conséquences, le rêve ne le dit
pas.
Cependant, je sais que nous faisons
partie d’un Univers abondant mais que nous nous créons une austérité à cause de
notre pensée, de nos concepts et de nos percepts pauvres.
Imaginez-moi tenant une lumière de
poche allumée et dirigeant le jet vers
le soleil, volontairement, intentionnellement, intelligemment, à la suite d’une
compréhension du mouvement naturel de va et vient du tout Univers , faisant ce geste en guise de symbolique du
rôle de l’humain, et vous avez là ce qui se passe réellement, à un rythme
différent toutefois, ou devrais-je dire
plutôt, de ce qui devrait se passer si
nous, en tant qu’Humanité, faisions œuvre de compréhension et nous comportions
en toute intégrité, c’est-à-dire avec
une pensée et une action harmonisées. Le comportement en question serait une admission, une adoption de ces mots de Bukcminster Fuller : accomplissez votre vocation anti-entropique
en participant à la conservation de l’intégrité de la régénération éternelle
d’Univers.
Vous voulez un bon exemple d’intégrité?
Feu Buckminster Fuller, auteur du Manuel
d’instruction pour le vaisseau spatial terre ainsi que du livre non traduit
Critical Path, aimait à dire aux audiences venues l’entendre - souvent
avec une colère non dissimulée- que
nous savons depuis 500 ans que le soleil ne se lève ni ne se couche, mais que
nous n’avons pas encore, par
intégrité, corrigé nos réflexes linguistiques
en accord avec la science, car nous disons et écrivons : le soleil se
lève.
Pour Buckminster Fuller, lorsque
nous descendons l’escalier, ce n’est pas ce que nous faisons vraiment, nous nous rappprochons plutôt du centre de la terre.
Selon lui, en respect avec la
science, on peut dire qu’Univers est éternel grâce à un échange d’énergies
entre, d’une part, des centres
d’exportations de l’énergie sous forme radiationnelle( ce sont les étoiles, tel
notre soleil) et d’autre part, des centres d’importations de cette énergie,(
ce sont les planètes comme la nôtre) constitués de végétations dont le principe de photosynthèse
la transforme en molécules d’hydrocarbone, lesquels deviennent, avec les millénaires, la pression, la chaleur,
le mouvement des plaques tectoniques, du pétrole, ce compte d’épargne énergétique du Vaisseau
spatial Gaïa Terre-Eau- Oxygène. Entre parenthèses, Fuller avait demandé en
1981 dans le cadre d’une session de l’outil global de planification qu’il avait
mis sur pied, appelé « World Game » ( contraire de « war
game », à un géologue, François de Chadenèdes, de faire le calcul du coût de production du
pétrole par la nature, traduit en
dollars humains. Le résultat fut 1 million de
dollars le gallon. Fuller, en bon ingénieur-architecte au sens pratique américain, avec vue panoramique, calcula que tous les humains qui vont
travailler chaque jour pour produire bien des choses inutiles, gaspillent 19
quadrillions de dollars et qu’il serait plus rationnel de les payer chacun
400,00 dollars chaque jour pour rester à la maison! C’était une image pour
faire comprendre, pas du « fascisme vert » comme a
erronément compris un ami internaute.
Imaginez : nous consommons chaque jour 80 millions de barils de pétrole.
Chacun contient 42 gallons qui valent chacun un million de dollars en dollars
de 1981 . Selon mes petits calculs en arithmétique, il ne faudrait qu’une
abstention globale de quelques secondes de consommation de ce pétrole pour que
nous amassions suffisamment d’argent pour rendre chaque humain un véritable
milliardaire! Mais je vous l’accorde, nous ne pourrions pas manger cet argent
et il faudrait donc du temps, pour finir de mettre en place des outils, tels
par exemple, le géoscope, le réseau mondial de transport d’électricité, le
« fly eye dome », une maison autonome en énergie, nourriture, eau,
information, et qui recycle ses déchets,
que Fuller avait conçue pour qu’elle soit produite à plusieurs milliers
d’exemplaires par jour, dans des usines
désaffectées de production d’automobiles et
ré-outillées avec des outils provenant de l’industrie spatiale fonctionnant au
millionième de pouce, pour fournir au
plus vite un habitat aux humains dépourvus,
à très peu de frais, sinon
gratuitement. Cette histoire que je vous ai racontée provient de son livre Critical
Path. Mais je retourne maintenant à notre
propos précis aujourd’hui : pourquoi abandonner l’utilisation du pétrole.
La fonction du pétrole
est de servir de lait maternel à
l’industrialisation de l’Humanité
naissante, pour, qu’elle puisse casser sa coquille d’œuf et déployer ses ailes
de la connaissance, de l’exploration et de la découverte de son environnement,
en se sustentant désormais avec des énergies renouvelables quotidiennement,
présentes en quantités phénoménales.
Fuller écrivait que nous ne transformons qu’un quatre millionième d’un pour
cent de l’énergie disponible et que nous en gaspillons 95%. Il y a assez de ressources pour tout le monde
disait et écrivait-il. La guerre et la
pollution sont obsolètes. Sortons de la crise
d’ignorance, en le lisant, bien sûr! J’ai
lu, pour ma part, Critical Path, quatorze fois! Si vous le considérez
flyé, lisez Amory Lovins qui a gagné le Prix Nobel alternatif pour son sentier énergétique doux et qui m’a dit
en entrevue que je faisais bénévolement pour l’ancienne revue Autrement, que nous nous « comportons
envers l’énergie comme si nous coupions une livre de beurre avec une scie à
chaîne ».
En 1970, Fuller disait que nous
venions de franchir une nouvelle frontière : l’Humanité avait désormais
l’Option de Réussir, c’est-à-dire de se donner en dix ans une belle qualité de
vie généralisée sans briser les systèmes naturels qui entretiennent la vie et
sans guerre, au moyen de l’exécution de son plan qu’il appelait la science du
design. Cette révolution pacifique a été ratée. En 1985 au maximum, nous
aurions pu avoir atteint la « Réussite de l’Humanité », étant
définie comme tous les besoins de base de
tout le monde étant satisfaits de
manière gentille et satisfaisante pour l’environnement. Si cela avait été fait,
toute la famille humaine vivrait maintenant avec des énergies renouvelables,
jouissant de ce nouveau monde, avec joie et expérimentant un art de vivre
coopératif et heureux où la puissance de l’esprit domine la puissance de
l’armement. Cela , donc, n’est pas le cas.
Bonne nouvelle cependant : voilà que, quarante cinq ans plus tard les
héritiers de Fuller, considéré par plusieurs comme le grand-père du futur, ont à
peine trente ans, ont changé de logiciel
intellectuel, et parlent de l’économie
de la connaissance, qui nous fait entrer dans la nouvelle Renaissance 2.0. J’en
connais un qui a trois doctorats, Idris Aberkane. Il nous explique dans une
vidéo que la dite économie de la connaissance a des applications en environnement dans ce
qu’on appelle le biomimétisme et dans ce qu’on nomme , pour le domaine industriel et
pour le domaine du modèle des affaires, l’économie
bleue, décrite par l’auteur et homme d’affaires Gunter Pauli. Cette
économie bleue pense que la non pollution est rentable et désire une société
qui comme la nature a zéro déchets, zéro pauvreté. Buckminster Fuller privilégiait
un monde avec peu de travail humain et où le système de comptabilité basé sur
l’argent serait remplacé par une nouveau système de comptablité basé sur l’énergie qui
rendrait tout le monde super riche en énergie. Pour l’instant, nous sommes
assoiffés et nous nous abreuvons à la
petite cuillère pendant qu’il pleut à boire debout.
Mais les héritiers de Fuller,
contrairement à lui, gardent le cap sur l’emploi et l’argent mais comme lui
savent que la connaissance est infinie,
que les ressources premières sont
finies, que la pollution n’a pas raison d’être et que
l’actuelle pollution peut devenir
rentable. Par exemple, on peut faire des champignons avec des résidus de café
et même , d’autres résidus du même café,
peuvent s’insérer dans le textile et les souliers puisque le café a la
propriété d’éliminer les mauvaises odeurs. On peut aussi faire du papier roche
avec des déchets de mines fermées. Il y a au moins une centaine d’autres
innovations qui attendent notre initiative. Le but est une société générale
sans déchets sauf dans quelques musées et sans pauvreté puis sans conflits.
La connaissance est le nouveau
pétrole et la nature est pleine de connaissance. Idris Aberkane nous invite à
cesser de brûler les livres de la bibliothèque de la nature et les lire au lieu. Les plateformes d’extraction sont les Universités ainsi que, par exemple, le radeau placé sur la canopée de la forêt et le projet
du « Sea orbiter », mais les
raffineries, elles, sont rares. En voici une dans Internet, ce nouveau
Gutenberg : www.asknature.org
Je vous laisse voir ce vidéo explicatif d’Aberkane ici : http://www.dailymotion.com/video/x2joni8_audition-de-idriss-aberkane-chercheur-ambassadeur-de-l-unitwin-unesco-cese_news
En résumé : cessons d’entrer
dans notre avenir à reculon. Emparons-nous de l’empire du futur : un monde
heureux et sain, sustenté d’énergies renouvelables quotidiennement plein de
gens heureux. Yes we can! Comprends-tu? Agis svp! Et même le 1% d’hyper privilégiés actuels se
sentiraient mieux disait Fuller.
Ce n’est pas terminé. Je redescends maintenant de mon orbite pour parler du
pétrole en relation avec la santé pour dénicher des arguments supplémentaires qui supportent la libération de la dépendance
aux combustibles fossiles, à l’aide de ce que le psychiatre appelait des « technologies
propres », dans son livre Changer d’altitude. En effet, Bertrand Piccard est en plus, aventurier et
co-inventeur de l’avion Solar Impulse 2 qui fait le tour du monde. L’état
de ces technologies permet actuellement , sans plus de recherche à faire, de réduire la
consommation mondiale de 50% de l’énergie et de créer 25% d’énergies nouvelles
viables.
Aux dires du livre Toxique
Planète, nous vivons une épidémie invisible de maladies chroniques causées
à 80% par l’environnement et qui grugent,
du moins en France, 80% du budget en santé. Il faut donc mettre en place
une médecine environnementale accompagnée d’une démocratie sanitaire et
pourquoi pas, d’une démocratie énergétique , dont nous entretient le livre Sacrée
croissance.
Le cardiologue François Reeves dit
dans son livre Planète Cœur qu’il n’y aurait pas de maladies
cardio-vasculaires s’il n’y avait pas de malbouffe et de pollution
atmosphérique, dont on sait qu’elle est marquée par des résidus de combustion
de combustibles fossiles.
En prenant soin de nous-mêmes, nous
prenons par le fait même soin des autres. Notre cerveau est programmé pour ne
remarquer que le danger, pour nous protéger, mais grâce à la plasticité, nous
pouvons l’entraîner à s’imprégner, ne serait-ce que 5 minutes par jour, d’expériences
heureuses. Rick Hanson nous montre comment dans son livre Le cerveau du
bonheur. N’y a-t-il pas d’autre chose à faire dans la vie qu’à ne
s’intéresser qu’à des problèmes? L’espèce humaine, dit-il, dispose désormais
des ressources et du savoir -faire nécessaires pour prendre soin de chaque
individu à la condition que le cerveau
sache passer du mode réactif au mode réceptif. Cela ressemble à mes yeux
au passage de l’homo non sapiens à l’homo sapiens que souhaite Gunter Pauli. Ce
type d’humain pourrait s’appeler au
Québec, influencé par le livre Constituer le Québec, pistes pour une
véritable démocratie, le «
citoyen constituant ».
Vive le Québec libre du pétrole!
Claude
Saint-Jarre, 30-08-2015, à Boucherville.
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Pétrole par pipeline, je suis contre.
Le système alimentaire est plein de
pétrole. Les livres Soil not Oil de Vandana Shiva et Eating
Fossil Fuels le démontrent.
Nous avons avantage à nous créer
avec l’agroécologie( qui peut nourrir l’Humanité, c’est démontré, voir Olivier
de Schutter et le Rodale Institute)) un
système alimentaire post-pétrolier ainsi qu’un système de santé post-pétrolier,
qui lui aussi est plein de pétrole. Il y a site Internet, Health after Oil, qui s’y consacre. Selon le rapport Hirsch, une
transition pour une société sur le plan de l’énergie prend une vingtaine
d’années. C’est déjà commencé au niveau du public.
Outre le transport du pétrole par pipeline, je suis aussi contre celui par
bateau ainsi que par train. C’est beaucoup trop dangereux incluant pour l’eau potable. Le fleuve abreuve 3.5
millions de Québécois€s qui ne peuvent que compter sur eux et elles, car les
pétrolières, en tant que corporations, ont le cœur très très froid. Je suis
pour que nous nous passions du pétrole, qui nous coûte 15 milliards de dollars
par an.
Selon le livre Changer d’altitude,
du psychiatre Bertrand Piccard, aussi aventurier et inventeur de l’avion
solaire Solar Impulse 2, nous portons le diagnostic de la dépendance aux
énergies fossiles et devrions nous administrer le remède des technologies
propres ( qu’il nomme les « clean tech »).
Nous pouvons , dès maintenant, sans
faire plus de recherche, économiser 50% de l’énergie mondiale et créer 25%
de nouvelle énergie viable, soit donc de
ne recourir qu’à 25% de pétrole ou de nucléaire, en maintenant le confort, en
faisant des bénéfices et en créant de l’emploi.
Tout est donc là. Qu’attendons-nous
donc pour commencer dans nos municipalités cette efficacité énergétique de haut
niveau? Nous pouvons faire très rapidement cette transition, alors qu’il ne
nous reste que 50% d’électrification de notre société et de notre économie à
faire, ce qui est à l’avant-garde de l’humanité. Demandons à nos municipalités ,
lors des conseils municipaux -car c’est là qu’il nous reste de la démocratie
selon Roméo Bouchard- de faire des comités/citoyens d’énergie, d’eau potable,
d’économie bleue, de santé, d’agriculture urbaine, de démocratie de quartier
interactive électronique ou pas. Les micros sont là pour nous. Dégênons-nous,
les corporations pétrolières sont loin d’être gênées, respectueuses et polies.
Demandez aux Méganticois.
J’ai déjà interviewé, en tant que
journaliste bénévole, un scientifique, Ruggero Maria Santilli, qui a inventé un
gaz nouveau le magnégas. On peut le faire avec les boues résiduelles des
déchets humains des usines de traitement, en y installant son « réacteur
hadronique ». Avec cette ressource gratuite, ce réacteur fait un gaz qui
peut faire rouler le parc automobile – en faisant un changement mineur au
moteur-, énergiser des centrales thermiques, et tout ça en rejetant comme
« déchet », de l’oxygène dans l’atmosphère, ce qui, hasard
bienheureux, contribue à solutionner le déficit d’oxygène de l’atmosphère, noté
par le site internet Institute of science in society, que
dirige la physicienne Mae Won Hoe.
Selon Réal Reid, co-auteur du
livre : L’éolien au cœur de l’incontournable révolution énergétique,
nous pouvons avec nos gigantesques gisements éoliens au nord de notre
territoire( donc, invisibles!), électrifier trois fois le Canada, les
États-Unis et le Mexique; ce n’est pas rien!
Comme on voit, l’univers est
abondant, mais nous nous créons une rareté artificielle par la pauvreté de nos
concepts et de nos percepts.
Selon le livre : L’économie
bleue 10 ans, 100 innovations, 100 millions d’emplois, nous pouvons d’une
part faire du profit avec les déchets déjà là, et d’autre part, nous pouvons
éviter de faire de nouveaux déchets et
faire du profit en même temps et nous pouvons même arriver à une société sans déchets comme fait
la nature, sans conflits et sans pauvreté.
Nous pouvons consolider la deuxième
renaissance 2.0, comme l’explique Idris Aberkane dans ce vidéo en parlant du biomimétisme et de l’économie
bleue, qui se contextualisent dans l’économie de la connaissance. La
connaissance est infinie, les matières premières, finies.
La nature est une bibliothèque que nous
pouvons lire plutôt que brûler. La connaissance est le nouveau pétrole et la
nature est pleine de connaissances. Voyez et savourez ce vidéo qui peut nous
aider à transitionner, comme dirait Gunter Pauli, de l’homo non sapiens à
l’homo sapiens par le biais de la démocratie énergétique, j’ajouterais.
Il n’y a pas que la question de
faire des profits en évitant de polluer, de créer des emplois par l’économie
bleue sans pétrole, d’éviter les déchets,
de contribuer à cesser les changements climatiques, de laisser le
pétrole qui reste dans le sol pour les générations futures, il y a l’effet de
serre et surtout le besoin de conserver intact le compte d’épargne d’énergie du
vaisseau spatial terre qu’est le pétrole, qui a servi de lait maternel à
l’Humanité pour s’industrialiser. Cela est fait, grandissons et passons à
l’énergie renouvelable quotidiennement, qui est suffisante au moins 8000 fois
plus que nous en avons besoin pour vivre confortablement et en paix. Même les
gens riches seraient mieux avec un environnement plus sain car nous , comme
eux, sommes actuellement aux prises avec
une épidémie invisible de maladies chroniques qui causent 80% des cancers, la
plupart des maladies cardiaques et consomment 80% des budgets des systèmes de
santé, nous apprend les livres Toxique Planète , de l’épidémiologiste
André Cicolella et Planète Cœur, du cardiologue François Reeves. Il y a une
médecine environnementale, disent-ils, à commencer. Il n’y aurait pas de
maladie cardiaque dit le docteur Reeves s’il n’y avait pas de malbouffe,
truffée de combustibles fossiles ( voir le livre Eating Fossil Fuels) et
de pollution atmosphérique.
Nous sommes tellement riches en
énergie, il est temps d’ajuster notre système de comptabilité basé sur l’argent,
rare, à un système de comptabilité basé
sur l’énergie, abondante, dont nous ne captons qu’un quatre millionnième
d’un pour cent de ce qui est disponible et en gaspillons 95%, nous dit
Buckminster Fuller dans son livre de 1983, Critical Path. Alors, que les physiciens et les économistes
se parlent. Le peuple est tanné d’attendre depuis 45 ans que le succès de
l’Humanité se réalise sans guerre et sans pollution.
Une suggestion : que les 54
municipalités riveraines ainsi que les autres de la CMM se donnent comme
objectif celui que nous propose Bertrand Piccard de diminuer de 50% notre
niveau actuel de consommation de l’énergie et de réinvestir
tout de suite les sommes économisées dans le transport collectif électrifié tel
le monorail et autres merveilles que décrit si bien le livre du physicien
Pierre Langlois : Rouler sans pétrole.
Merci au Québec de m’avoir montré à
lire et à écrire. Cinquante pour cent des gens ne savent pas lire, mais une bonne partie de ce 50% d’analphabètes
sait lire l’écologie. Et on peut enseigner bien des habiletés sans passer par
la lecture, en s’adressant à d’autres intelligences que l’intelligence
logico-mathématique ou l’intelligence linguistique.
Nous nous battons pour une petite
cuillère d’eau pendant qu’il pleut à boire debout. Il y a assez de ressources
pour tout le monde. Ouvrons-nous l’esprit tandis qu’il est encore temps.
Vérifiez mes sources.
On est capables! Estimons-nous
nous-mêmes si les autres ne sont pas capables de nous estimer!
Claude
Saint-Jarre. 17-08-2015
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