Thierry Vandal et l’engourdissement psychologique québécois.
C’est le psychiatre Robert Jay Lifton qui a parlé le premier
du concept de psychic numbing â propos de l’apathie du public concernant le
question de l’armement nucléaire. Puis, Joanna Macy a elle aussi suivi en
parlent de la nécessité de regarder en face la question du désespoir face aux
problèmes écologiques et d’embrasser l’émotion et d’agir pour changer d’ère. ( The great turning).
D’autre part, dans le livre Libérer les Québecs de la coalition pour un Québec des régions,
André Larocque, ancien sous-ministre à la réforme des institutions
démocratiques sous le gouvernement
Lévesque et auteur de : Au Pouvoir, Citoyens!, dit que le Québec, à
cause de la révolution tranquille, est une des sociétés les plus centralisées
au monde. Cette révolution a engendré du bien en structurant l’État québécois,
mais il est trop structuré et il faudrait que la deuxième révolution tranquille
commence immédiatement pour effectuer la décentralisation accompagnée de
budgets. Elle porte aussi le nom de démocratie territoriale. La Charte de cette
deuxième révolution serait la livre Blanc sur la décentralisation de René
Lévesque dont il y a un extrait dans le livre Libérer les Québes
Décentralisation et démocratie.
On sait que l’énergie est trop centralisée. Ici, plus
spécifiquement, Hydro-Québec non seulement centralise la production de
l’énergie, mais centralise également les processus décisionnels, à tout jamais
(??) éloignés du peuple souverain et même du ministre de l’énergie via la Régie
de l’énergie. On l’a mieux vu avec la question des gaz de schistes et celle des
compteurs intelligents installés par la force, sans conscience de la pollution
électromagnétique et sans respect et écoute des électrosensibles. Le film À
contre courant donne aussi indices.
Tiens! Un ami m’apprend la « nouvelle » que le
Président démissionnaire Thierry Vandal prend une retraite à 53 ans avec
453,000$ de rente de retraite annuelle.
Je suis bien d’accord avec prendre une retraite si jeune… à
la condition que tout le monde puisse le faire… ce que le Gouvernement refuse
pour tout le monde.
Mais, 453,000$, c’est beaucoup trop. C’est un montant
antidémocratique. Et nous n’avons rien à dire pour exprimer notre désaccord. Il
n’y a pas de canal pour le dire. N’est –il pas alors mentalement sain de
s’engourdir, d’oublier ça, pour ne pas sombrer dans une dépression, due à un
sentiment d’impuissance profond?
Ce vandalisme légalisé de notre argent, le trouvez-vous acceptable
dans le contexte d’austérité forcée?
Voyez-vous une alternative? Moi je pense au partage du
travail associé au revenu de citoyenneté accompagnés d’une politique du temps
choisi.
Et : le temps des talents :
Université citoyenne du temps choisi
Monsieur Vandal, vous avez le goût de créer une université
citoyenne québécoise du temps choisi et d’organiser un débat-audit sur la dette
québécoise?
Claude Saint-Jarre 26-03-2015
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