Stockage du carbone, moindre recours aux pesticides et aux engrais minéraux, biodiversité… la couverture végétale des sols et l’agroforesterie seront-elles les mamelles de la future France agricole? Alors que le programme de recherche «4 pour 1.000», dont le but est d’augmenter le stockage du carbone dans les sols, prend forme, un rapport remis au ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll prône une telle évolution. Sur la base de plusieurs travaux, le rapport en question prévoit que le passage d’une agriculture classique au semis direct sous couvert associé à l’agroforesterie permettrait de séquestrer 144 mégatonnes équivalent CO2 de carbone, soit 160% des émissions agricoles de GES. Plutôt qu’une source de GES, l’agriculture deviendrait donc une solution. Selon Alain Canet, président de l’Association française de l’agroforesterie, «Ce n’est pas une mode, il est absolument nécessaire de changer de système d’agriculture; encore faut-il s’y engager». Voir le rapport : La couverture végétale des sols et les pratiques agroforestières, au service de territoires productifs et durables . Le 7 mai 2015, un autre rapport sur l'agroforesterie sera publié par le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) du ministère de l'agriculture français.
Romain Loury
http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/default.aspx?
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