jeudi 18 novembre 2010

Donnez-moi de l'oxygène !!!


J'ai publié cet article il y a  8 ans, en décembre 2002, dans le journal le Col Blanc.. À l'heure des gaz de schistes , il est tout à fait pertinent car il pourrait être utilisé en lieu de ce gaz. Nous entendons parler du biogaz comme alternative. C'est vrai, c'en est une. Mais le magnégaz également qui est le seul à avoir l'avantage à émettre comme " déchet", de l'oxygène dans l'atmosphère.
               
       En juin, j’ai assisté à Planète hydrogène, un colloque qui a réuni plus de 1500 personnes.
     La vice-première ministre Marois a fait l’éloge des organisateurs ; le responsable, Taban Bose, chargé d’une faculté de l’Université du Québec à Trois-Rivières où l’on fait de la recherche sur l’hydrogène, en a été heureux.
     Le colloque a duré quatre jours. Il y a eu une trentaine de journalistes, dont une infime partie a couvert l’entièreté de l’événement. J’ai eu la chance d’essayer une Ford Focus à l’hydrogène. Un prototype de quatre millions de dollars, propulsé par une pile combustible. Piles combustibles et hydrogène vont main dans la main.
     Des thèmes différents ont chaque jour été abordés. Les politiques nationale et internationale, le premier jour. Les infrastructures, le deuxième jour. Le troisième a été consacré aux piles combustibles et le quatrième, à l’entrepreneurship.
     La motivation de ces gens à s’affairer pour que l’hydrogène devienne le vecteur énergétique qui constituera la base de l’économie d’ici 50 ans est double : la fin de la disponibilité du pétrole — qui arrivera peut-être lorsque tous les Chinois achèteront un scooter — et le désir d’un air propre et sain pour tout le monde.
     J’ai énormément appris. J’ai toutefois pu remarquer que la transition souhaitée manque d’analyse en écologie profonde. Par exemple, la firme General Motors, tout comme Shell, est très intéressée par les véhicules à hydrogène, mais c’est parce que 12 % seulement de l’humanité possède une voiture. Que le 88 % qui est en manque s’achète une Chevrolet !!
     Puis, il y a un manque de connaissance de ce que l’on appelle maintenant le design écologique, dont l’architecte William McDonough est le plus digne représentant. En effet, on ne pense pas à fabriquer des automobiles qui se recycleraient après leur cycle de vie mécanique. On néglige de rendre le processus de production des véhicules écologiquement correct. Et, surtout, il y a une absence de réflexion sur le changement du design du transport. Par exemple, il pourrait y avoir plus de transports collectifs ou des villes adaptées aux gens plutôt qu’aux voitures individuelles, ou encore un redesign des autoroutes. Il ne faut pas que la boule devienne un tissu de routes qui écrase l’agriculture, la forêt, les aires de loisirs.
     Il y a eu un événement-phare, à mes yeux à tout le moins. Un bon matin, un conférencier pas ordinaire fait surface. Il parle très rapidement, n’a pas de présentation PowerPoint comme tout le monde ; il a de bonnes vieilles feuilles d’acétate sur lesquelles je me souviens avoir vu une Ferrari, un « réacteur hydronique », qui fabrique du magnégaz. Il est d’un enthousiasme débordant qui tranche sur celui des autres.
     « J’ai trouvé comment faire du magnégaz à un prix compétitif, avec du pétrole ou bien des déchets humains ou d’animaux ; pas besoin de passer par l’électrolyse ni l’infrastructure. Ce sont des idées du millénaire passé. Pour progresser et obtenir des combustibles non polluants, il faut une nouvelle science. Il n’y aura pas de nouvelle science sans de nouvelles mathématiques, et pas de nouvelles mathématiques sans nouveaux nombres. »
     Je l’ai rencontré et interrogé : j’ai visité son
site Internet. Huit jours plus tard, j’ai failli tomber de ma chaise quand j’ai lu ceci : « L’hydrogène n’est pas une alternative viable. »
Bifurcation
     
Ma bifurcation de l’hydrogène au magnégaz a donc commencé dès cet instant et, plutôt que de faire un compte rendu plus précis du colloque sur l’hydrogène, c’est une description de mes découvertes sur le docteur Ruggero Mario Santilli que je choisis de vous faire.
    D’abord, il me faut dire qu’il a été candidat au prix Nobel en chimie en 1985. Puis candidat au prix Nobel en physique. Pour effectuer ses découvertes sur les combustibles de l’avenir non polluants, il a dû aller au-delà des conceptions scientifiques de l’heure : le paradigme einsteinien et la mécanique quantique, tels qu’on les comprend actuellement, constituent des limites qui empêchent de progresser. Cela lui a causé des difficultés, entre autres, à Harvard où il enseignait. De fil en aiguille, il est passé de l’enseignement au sein d’institutions universitaires à la recherche dans des entreprises.  Il a en effet inventé de nouveaux nombres qui l’ont catapulté dans ce qu’il appelle la chimie hadronique.
Diagnostic     Les mots : diagnostic et perception sont à mon avis deux mots-clés qui différencient Ruggero Mario Santilli et Planète hydrogène. Je peux rendre compte de la différence, mais je ne suis pas certain, en ces temps où l’incertitude prend du galon, de qui a le plus raison. Selon moi, c’est lui.
     En effet, le titre initial auquel j’avais pensé pour cet article était : Donnez-moi de l’hydrogène, pour paraphraser la chanson de Plamondon qu’interprète Diane Dufresne. Pourquoi ce changement ? Question de diagnostic !
     Le diagnostic de Planète hydrogène :
  1. Il n’y aura plus de pétrole d’ici 50 ans au maximum : c’est le scénario qu’a présenté Shell ;
  2. La combustion du pétrole cause l’effet de serre, responsable des changements climatiques ;
  3. Il y a une pollution atmosphérique.
     Le diagnostic Santilli, qui avance que les problèmes reliés à la combustion du pétrole sont de trois ordres :
  1. Il y a un effet de serre et tout le monde en a entendu parler ;
  2. Il y a une très grande quantité d’ingrédients cancérigènes déversés dans l’atmosphère. Dix mille fois plus, en fait, que dans la nourriture et 5000 fois plus dans les plus grandes villes, et presque personne n’en entend parler ;
  3. La combustion du pétrole entraîne une destruction de l’oxygène dans l’atmosphère ; c’est ce scientifique qui a identifié ce phénomène dans le site  www.magnegas.com/technology/part6.htm. À peu près personne n’est renseigné à ce propos.
     Les avions volent aujourd’hui plus bas parce que trop de gens s’évanouissaient.
     C’est le seul problème que l’hydrogène ne résout pas. Au contraire, il l’exacerbe. L’hydrogène enlève à l’atmosphère plus d’oxygène encore que ne le fait l’essence. Si l’usage de l’hydrogène était généralisé, la vie sur terre pourrait s’éteindre faute d’oxygène, et ce, assez rapidement, écrit Santilli. Bien sûr, il y a l’eau, résultante de la réaction chimique des piles combustibles. Mais cela coûterait trop cher de remettre l’oxygène contenu dans l’eau dans l’atmosphère.   L’hydrogène est moins puissant que l’essence : il en faut plus pour faire autant. C’est pourquoi il faut le liquéfier. Ce qui est plus dangereux et plus onéreux.
     L’hydrogène serait acceptable s’il était produit par l’électrolyse qui sépare l’eau. L’oxygène libéré par cette séparation doit être retourné dans l’atmosphère (plutôt que conservé pour le vendre) pour que, lors de la combustion de l’hydrogène, la même quantité d’oxygène soit reprise, conservant ainsi l’équilibre. Enfin, l’électricité utilisée pour l’électrolyse doit être propre, sinon la pollution qu’occasionne la production de cette électricité est plus grande que la pollution causée par l’essence.
Le magnégaz
     
Ruggero Maria Santilli fabrique un gaz nouveau à l’aide d’un outil qu’il appelle un réacteur hadronique. Il n’y a pas de radiation nucléaire. Il produit ce gaz à partir de pétrole brut, ou bien de déchets humains ou animaux à condition qu’il y ait de l’eau, des résidus de déglaçage d’ailes d’avion, des huiles automobiles usées. En cas de pénurie de pétrole, il y aurait une quantité plus que suffisante de déchets humains ou animaux pour en fabriquer. Même le purin de porc pourrait être utilisé.
     Ce gaz possède les caractéristiques suivantes :
Il peut se fabriquer n’importe où. Il est capable de bien faire fonctionner les moteurs à combustion, c’est-à-dire les moteurs du parc automobile de la planète constitué de 500 millions de voitures, de 100 millions de camions. On peut aussi se servir de ce gaz comme additif au gaz naturel utilisé dans les centrales thermiques qui produisent de l’électricité. Le gaz naturel, selon le docteur Santilli — ses vues sont appuyées par l’EPA (Environnemental Protection Agency) américaine —, même s’il brûle plus proprement, détruit aussi l’oxygène, et émet plus de gaz à effet de serre et d’ingrédients cancérigènes que l’essence ; l’ajout de cet additif réduirait de 50 % ces émissions. Le remplacement total du gaz naturel par le magnégaz est irréaliste en ce moment à cause du monopole pétrolier  (réf. www.magnegas.com/technology/par1.htm), mais il est tout à fait possible et facile à fabriquer. Ainsi, du magnégaz produit avec les déchets humains ou animaux pourrait nourrir en énergie des centrales thermiques qui produisent de l’électricité, et rendre des villes entières autonomes d’une façon non polluante et enrichissante en oxygène pour l’atmosphère ! La combustion de ce gaz ne laisse aucun résidu cancérigène dans l’atmosphère. La combustion de ce gaz réduit de 50 % la quantité de CO2 que la combustion de l’essence produit. Nous pouvons capter l’autre 50 % à l’aide d’éponges chimiques dans le tuyau d’échappement, m’a confié M. Santilli. Un cadeau : la combustion de ce gaz émet de l’oxygène dans l’atmosphère et l’enrichit donc, ce qui permet de résoudre le problème de la combustion du pétrole. Des tests ont été réalisés sur une Ferrari et sur une Honda Civic. Les exigences de l’EPA ont été plus que satisfaites. Le docteur Santilli a offert de faire vérifier ses travaux par une tierce partie.
Vers le 15 juillet,  je téléphone chez Pétro-Canada et chez Ultramar pour leur demander de distribuer le magnégaz afin que les propriétaire d’automobiles du Québec qui désirent une essence non polluante puissent l’acheter. Ça, c’est la demande (sans succès !...).   Si l’offre existe, c’est grâce au travail de Ruggero Maria Santilli, à qui j’exprime de la gratitude ! Merci aussi pour la possibilité que vous offrez de recycler les déchets nucléaires pour qu’ils soient stables et qu’on soit en sécurité (réf. www.nuclearwasterecycling.com)
     Il y a un journal : Hadronic Journal, qui rapporte les avancées théoriques, et dont l’équipe éditoriale est constituée, entre autres, d’Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie, 1977. Ilya Prigogine a écrit : « Mon message aux générations futures : les jeux ne sont pas faits ! La branche que suivra la bifurcation reste à écrire. Nous sommes à la période des fluctuations où l’action individuelle reste essentielle. C’est aux générations futures de construire une nouvelle cohérence, incorporant valeurs et science. »
     Au dire de monsieur Santilli, la ville de Montréal pourrait acheter un réacteur hadronique et fabriquer son propre gaz pour alimenter ses autobus. Si elle est intéressée, elle peut contacter l’Institute for Basic Research au 1-727-934-9593.
Conclusion
     
Voilà pour le compte-rendu du colloque sur l’hydrogène. Je vais terminer sur une note personnelle :
     Les Québécois connaissent bien, à leur insu, Buckminster Fuller ; on lui doit le design du dôme géodésique, structure qui a abrité le pavillon des États-Unis lors de l’Exposition universelle de 1967. Cette structure constitue un symbole porteur de ce message : il est possible de faire plus avec moins d’énergie et de matériaux. Aujourd’hui, la biosphère a pour vocation de partager les connaissances sur l’eau en vue de la protéger.
     Il y a un aspect de Fuller qui est inconnu : sa philosophie. Il est le premier scientifique à avoir énoncé que l’humanité est maintenant capable de se donner une belle qualité de vie, écologiquement et pacifiquement. Le pétrole, dans sa pensée, est le lait maternel qui a permis l’industrialisation. Nous sommes à peu près au moment historique où nous devrions en cesser l’utilisation à grande échelle, le conserver pour les futures générations et, de ce fait, accomplir en tant qu’humains notre vocation « syntropique » — c’est-à-dire, tirer avec notre esprit l’ordre du chaos apparent — afin de conserver l’intégrité de la régénération de l’Univers. (réf.
www.bfi.org et le livre Critical Path).
    Sa philosophie mérite d’être considérée, maintenant que nous en avons le temps. Avec joie, une émotion souvent délaissée.


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