Alerte Pétrole Rive-Sud partage avec vous l'article
rédigé par
M. André Lafrance, sympathisant du mouvement citoyen
Alerte Pétrole Rive-Sud
M. André Lafrance, sympathisant du mouvement citoyen
Alerte Pétrole Rive-Sud
Le 18 février 2018, la Cour supérieure du Québec statue
sur la cause impliquant une poursuite de 1 million de dollars de la part de la
gazière et pétrolière Gastem contre la municipalité de Restigouche-Sud-Est qui a
adopté en 2013 un règlement municipal instaurant une distance séparatrice de 2
kilomètres entre une tête de puits de forage et un puits artésien et interdisant
également l’introduction de toute substance pouvant contaminer l’eau
potable.
La cour rejette la poursuite de Gastem, qui doit verser 160,000 dollars à la municipalité. Cette victoire apporte de l’espoir pour les autres municipalités.
La cour rejette la poursuite de Gastem, qui doit verser 160,000 dollars à la municipalité. Cette victoire apporte de l’espoir pour les autres municipalités.
On s’en souviendra!
En décembre 2016, le gouvernement Couillard a adopté sous le bâillon une loi complaisante envers l’industrie des hydrocarbures permettant aux entreprises l’expropriation des propriétaires et la fracturation avec l’injection de produits chimiques cancérigènes.
C’est en avril 2017, en réaction à l’instauration de la loi sur les hydrocarbures, que l’agglomération de Longueuil, comme les 337 autres municipalités au Québec, a adopté à l’unanimité un règlement sur les distances séparatrices semblable à celui adopté par la ville de Restigouche-Sud-Est. Voir le projet de règlement sur le rayon de protection que les municipalités ont adopté: http://www.rvhq.ca/rpep
Un gouvernement qui déroule le tapis rouge à l’industrie des hydrocarbures
En septembre 2017, le gouvernement Couillard, qui a le pouvoir d’autoriser les changements souhaités par les municipalités, refuse. Le règlement édicté par le gouvernement établit une distance insuffisante de 500 mètres entre une tête de puits de forage et une source d’eau potable.
Le gouvernement Couillard maintient son discours mielleux, mais ses gestes le contredisent, car en favorisant ces hydrocarbures, non seulement il y a des risques de contamination de l’eau potable, mais il est également prouvé que le développement de la production de gaz de schiste provoque l’augmentation des gaz à effet de serre en raison des importantes fuites de méthane relâchées dans l’atmosphère.
À ce sujet, on apprenait le 23 mars, que le bilan de mi-parcours du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques révélait qu'à moins d'un revirement complet, le Québec ratera par plus de 50 % sa cible de 2020 de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’accès à l’information tronqué
Dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures, le citoyen qui veut avoir des informations, dans le cas par exemple d’une compagnie gazière qui aurait contaminé un milieu, pourrait attendre quelques décennies avant de savoir ce qui s’est passé, avance Richard E. Langelier, juriste du http://www.collectif-scientifique-gaz-de-schiste.com
En décembre 2016, le gouvernement Couillard a adopté sous le bâillon une loi complaisante envers l’industrie des hydrocarbures permettant aux entreprises l’expropriation des propriétaires et la fracturation avec l’injection de produits chimiques cancérigènes.
C’est en avril 2017, en réaction à l’instauration de la loi sur les hydrocarbures, que l’agglomération de Longueuil, comme les 337 autres municipalités au Québec, a adopté à l’unanimité un règlement sur les distances séparatrices semblable à celui adopté par la ville de Restigouche-Sud-Est. Voir le projet de règlement sur le rayon de protection que les municipalités ont adopté: http://www.rvhq.ca/rpep
Un gouvernement qui déroule le tapis rouge à l’industrie des hydrocarbures
En septembre 2017, le gouvernement Couillard, qui a le pouvoir d’autoriser les changements souhaités par les municipalités, refuse. Le règlement édicté par le gouvernement établit une distance insuffisante de 500 mètres entre une tête de puits de forage et une source d’eau potable.
Le gouvernement Couillard maintient son discours mielleux, mais ses gestes le contredisent, car en favorisant ces hydrocarbures, non seulement il y a des risques de contamination de l’eau potable, mais il est également prouvé que le développement de la production de gaz de schiste provoque l’augmentation des gaz à effet de serre en raison des importantes fuites de méthane relâchées dans l’atmosphère.
À ce sujet, on apprenait le 23 mars, que le bilan de mi-parcours du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques révélait qu'à moins d'un revirement complet, le Québec ratera par plus de 50 % sa cible de 2020 de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’accès à l’information tronqué
Dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures, le citoyen qui veut avoir des informations, dans le cas par exemple d’une compagnie gazière qui aurait contaminé un milieu, pourrait attendre quelques décennies avant de savoir ce qui s’est passé, avance Richard E. Langelier, juriste du http://www.collectif-scientifique-gaz-de-schiste.com
En plus de cette loi sur les hydrocarbures qui limite
énormément l’accès à l’information, le gouvernement Couillard a fait adopter,
sans consultation publique, en mars 2018, avec l’appui des deux principaux
partis de l’opposition le projet de loi 164 modifiant la loi sur l’accès à
l’information qui paradoxalement en limite l’accès de façon indécente.
Ils ont fait fi des importantes mises en garde de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, de la Commission d’accès à l’information et du Conseil de presse du Québec. Avec cette loi, «pendant un quart de siècle, il sera impossible de savoir sur quelle base le gouvernement a pris ses décisions, et cela dans tous les domaines. »*
Ils ont fait fi des importantes mises en garde de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, de la Commission d’accès à l’information et du Conseil de presse du Québec. Avec cette loi, «pendant un quart de siècle, il sera impossible de savoir sur quelle base le gouvernement a pris ses décisions, et cela dans tous les domaines. »*
Nos municipalités passent à l’offensive
Drummondville, le 24 mars 2018, les représentants.es des 338 municipalités, dont celles de l’agglomération de Longueuil, votent à l’unanimité une résolution leur permettant de faire appel aux tribunaux pour lancer une action en justice contre le gouvernement du Québec dans le cadre de la protection de l’eau potable.
Dans ce contexte, il est indéniable que nos appuis à nos municipalités comme citoyens.es et organisations de la société civile sont précieux.
Pour participer, je vous invite à choisir l’une des options suivantes:
-Écrire à la ville pour l’appuyer.
-Se présenter et prendre la parole lors d’une séance de votre conseil municipal.
Un surplus d’énergie....
-Écrire à votre député.e et candidat.e pour les élections provinciales leur demandant de se prononcer publiquement sur les distances séparatrices adoptées par nos élus.es municipaux.
Drummondville, le 24 mars 2018, les représentants.es des 338 municipalités, dont celles de l’agglomération de Longueuil, votent à l’unanimité une résolution leur permettant de faire appel aux tribunaux pour lancer une action en justice contre le gouvernement du Québec dans le cadre de la protection de l’eau potable.
Dans ce contexte, il est indéniable que nos appuis à nos municipalités comme citoyens.es et organisations de la société civile sont précieux.
Pour participer, je vous invite à choisir l’une des options suivantes:
-Écrire à la ville pour l’appuyer.
-Se présenter et prendre la parole lors d’une séance de votre conseil municipal.
Un surplus d’énergie....
-Écrire à votre député.e et candidat.e pour les élections provinciales leur demandant de se prononcer publiquement sur les distances séparatrices adoptées par nos élus.es municipaux.
André Lafrance, sympathisant du mouvement citoyen Alerte
Pétrole Rive-Sud
*Extrait d’une lettre collective au Devoir, 6 mars 2018
« Québec doit retirer le projet de loi 164 qui restreint l’accès à
l’information. »
Cet article est publié actuellement dans le
journal Point Sud du 19 avril
2018.
info@alertepetrolerivesud.org
info@alertepetrolerivesud.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire