Voir les
choses d’en haut. ( comme Mozart!)
C’est le livre La pensée de
Mozart de Jean-Victor Hocquard qui explique que Mozart voyait les choses
d’en haut… et que nous ferions bien de faire pareil si nous voulons survivre
comme Humanité, à mon avis.
Cela rappelle peut-être le livre du
philosophe André Moreau À la
verticale du monde, bien que, paradoxalement, il n’y pas de parallèle ni de
perpendiculaires dans le monde, comme le montre Buckminster Fuller.
La grisaille en philosophie s’est si
bien propagée que la société planétaire en est rendue à discuter de sa survie
menacée de plusieurs manières, que ce soit par cataclysmes naturels, humains (
la monarchie thermonucléaire) ou tout simplement par perte d’infertilité reliée
à la pollution chimique et ou électromagnétique, ou encore par siphonnage à
l’infini des ressources financières et démocratiques dans un trou noir
faustien.
Le pessimisme Heidegerrien axé sur
l’idée que l’homme est un être-pour-la-mort ajouté au froid sartrien pour qui
la vie est absurde jettent un froid dans le dos de la noosphère, qui se charge de l’imprimer avec plaisir dans le code génétique de chaque individu.
La
grande rétorquation!
Dans sa philosophie toute
personnelle et non traditionnelle- bien qu’elle soit accueillante de quelques
influences- André Moreau pense que l’homme est plutôt un «
être-pour-la-fête », une «
lumière pensante ».
Buckminster Fuller a rétorqué
chronologiquement avant Moreau que « le destin de l’homme est de réussir
et que le destin d’Univers est d’entretenir cette réussite » et que, par conséquent, la vraie vocation de l’homme est anti-entropique ou
syntropique, au service de la conservation de l’intégrité de la régénération éternelle d’Univers.
Pourtant, Moreau, en ajoutant que
nous pouvons opérer l’infini, donne un cadre plus vaste, qui permet d’assumer
la vocation fullérienne, selon moi.
De plus, en précisant que si
l’Univers est absurde, eh bien, y’a rien là, nous pouvons y donner un sens et
ainsi surmonter le néant dans la joie; nous sommes « décideurs du
sens », ce qui coupe enfin l’herbe sous le pied du pessimisme ambiant en
mettant entre nos mains la responsabilité de notre destin.
À nous de nous créer un monde
magique à notre goût, en pensant beaucoup et bien, car , selon cette
philosophie qui est un « monisme imamnentiste autoégocratique,
immatérialiste, intussuceptif », : l’homme ignore qu’il est le
créateur de la réalité et que celle-ci obéit à ses pensées; la connaissance a à
bâtir ce qu’elle a à connaître; la pensée est un inconnu plus vaste que
l’inconnu qu’elle prétend révéler. ( dixit le Tome 1 du Grand Traité sur
l’immatérialisme)
Alors, ayons en vue le «
jardin des délices » au lieu de la « vallée de larmes » et il
n’y aura pas de fin du monde.
Claude
Saint-Jarre, 27-03-2017
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